La startup lyonnaise Hippocketwifi a annoncé hier avoir conclu un partenariat avec la ville de Lyon, portant sur la location de hotspots mobiles à l'office du tourisme de la place Bellecour.
La société fondée au printemps propose depuis juillet 2014 un service de location de hotspot mobile pour des séjours de courte durée, mais uniquement sur réservation et par correspondance. Avec le partenariat avec la ville, les touristes pourront se décider au dernier moment et économiser les frais de livraison de 6 à 16 euros, quitte à louer un peu plus cher et à renoncer aux prix dégressifs.
De 7,90 euros/jour pour 3 à 5 jours à 4,90 euros/jour pour 14 jours ou plus, le tarif pratiqué à l'office du tourisme est fixé à 8 euros/jour. Un tarif réduit de 4 euros/jour est néanmoins proposés aux porteurs d'un pass Lyon City Card, donnant droit aux transports et à des musées en illimité pour 19,80, 28,80 ou 37,80 euros pour un, deux ou trois jours. Dans tous les cas le débit est bridé, à 0,3 Mb/s, au-delà d'un volume modeste de 300 Mo/jour.
Le fonctionnement du service est simple : les touristes disposent donc d'un hotspot mobile, un petit appareil fonctionnant sur batterie (6 h d'autonomie) qui se connecte à Internet en 4G, via l'un des deux opérateurs partenaires non communiqués, et partage cette connexion avec un maximum de 10 appareils via Wi-Fi.
Une alternative simple aux offres des opérateurs
Ce type d'appareil est d'ailleurs proposé par les opérateurs. Orange propose un coffret prêt à surfer incluant l'achat d'un Domino 3G+ et 500 Mo valables un mois pour 45 euros. Bouygues Telecom commercialise quant à lui un coffret Bbox Nomad prépayé 3G+ (21 Mb/s), incluant un hotspot mobile et 4 jours de connexion, pour 45 euros. SFR enfin vend un pack Web Trotter, comprenant un modem Wi-Fi 3G+ (21 Mb/s) et 1 Go valable 30 jours, pour 50 euros.Les opérateurs proposent enfin des offres prépayées sans appareil, pouvant fonctionner avec le téléphone, la tablette ou le hotspot mobile dont disposerait déjà le touriste. Mais les démarches sont parfois plus lourdes auprès des opérateurs, et leurs points de vente un brin plus difficiles à trouver qu'un office du tourisme.
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