Couverture, débit ou prix : quel opérateur choisir pour la 4G ?

Romain Heuillard
Publié le 31 janvier 2014 à 12h27
Couverture, débit ou économie, pour la 4G il faut choisir. C'est ce qui se détache du dernier baromètre des connexions mobiles de DegroupTest, duquel ressortent des étiquettes pour chacun des quatre opérateurs français.

Le site Internet DegroupTest, qui distribue les offres des principaux fournisseurs d'accès à Internet et opérateurs de téléphonie mobile de France, a publié cette semaine le baromètre des connexions mobiles du quatrième trimestre 2013. Au terme de cette première période pendant laquelle les quatre opérateurs proposaient la 4G, on peut dresser un palmarès.

Les mesures ont beau être effectuées par les consommateurs sans respecter de protocole précis, leur grand nombre (environ 360 000 tests dont 110 000 en 4G) permet de lisser certains travers (les nouveaux bénéficiaires de 4G qui multiplieraient les tests par exemple) et au minimum de dégager des tendances et des ordres de grandeur.

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Free couvrirait 30% de la population en 4G

Le dernier baromètre permet pour commencer de valider les couvertures revendiquées par les opérateurs, ou de l'estimer lorsqu'elle n'est pas communiquée. DegroupTest a effectivement ajouté à son baromètre la part des tests effectués en 3G ou en 4G.

Ces parts sont en phase avec les taux de population couverte selon les trois opérateurs historiques : 72% pour Bouygues Telecom contre 63% revendiqués depuis septembre 2013, 46% pour Orange pour un objectif de 50% et 41% pour SFR dont c'était l'objectif. On peut donc en déduire que Free, qui ne communique pas ce chiffre, couvre plus ou moins 30% de la population. Aux dernières nouvelles, c'est-à-dire lors de l'intégration de la 4G au forfait à 2 euros, le quatrième opérateur disposait d'un peu plus de 800 antennes, toutes en 2600 MHz.

On constate au passage que les 4244 antennes majoritairement en 2600 MHz d'Orange offrent sensiblement la même couverture que les 1294 antennes de SFR qui exploitent essentiellement les fréquences en or.

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Couverture ne rime pas avec performances

En terme de débits, le classement et les résultats sont quasi identiques depuis la publication du baromètre partiel deux semaines après la mise en service du réseau de Free. Le quatrième opérateur reste donc « bon dernier » en 4G, bien qu'il ait comblé son retard en 3G et ainsi donné satisfaction à l'UFC-Que Choisir qui avait porté plainte contre lui. Notons au passage qu'Orange a résolu son problème de temps de réponse.

DegroupTest livre également un classement des terminaux. Le Sony Xperia Z1 est le plus rapide, devant les iPhone 5s et iPhone 5c, et devant les Windows Phone de Nokia. Les terminaux Samsung se partagent le bas du top 15 avec le HTC One et le Google Nexus 5.

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À chaque opérateur son critère

Avec la maturité de la technologie, aucun des quatre opérateurs ne se démarque nettement en 3G. Dans cette catégorie les prestations et les tarifs des forfaits priment sur les débits ou la couverture. En matière de 4G en revanche, chacun se distingue nettement des autres avec des forces et des faiblesses. Ce qui permet de les recommander en fonction de différents critères :
  • Free est le plus économique, mais c'est en contrepartie le moins performant et celui dont la couverture est de loin la plus faible
  • Bouygues Telecom conserve une nette longueur d'avance en terme de couverture, mais ses performances sont moyennes
  • Orange est sans conteste le plus performant mais c'est aussi le plus cher
  • SFR enfin est en milieu de classement sur tous les critères
Mais il ne faut pas oublier que la 4G n'en est qu'à ses débuts et que ce classement pourrait être chamboulé à moyen terme.

Aller plus loin
Romain Heuillard
Par Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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