Concernant Google, deux experts ont également expliqué que les smartphones sous Android stockeraient des informations (antennes de téléphonie et réseaux WiFi rencontrés) permettant indirectement de tracer les utilisateurs. Ces informations pourraient, d'après eux, être transmises à Google à intervalles réguliers.
Alan Davidson, directeur des politiques publiques de Google et Guy L. « Bud » Tribble, vice-président des technologies logicielles d'Apple seront donc auditionnés par le Sénat. Ils devront expliquer clairement quelles informations sont enregistrées et si le consentement de l'utilisateur a bien été recueilli via une série de questions et réponses. En dehors de ces points, la sous-commission devrait également chercher à comprendre à quelles fins et dans quelles conditions sont utilisées les données recueillies (ciblage publicitaire par exemple).
Pour rappel, les deux firmes ont déjà réagi aux critiques. Apple a mis en ligne la version 4.3.3 de son système d'exploitation mobile, iOS, afin de répondre à la polémique. De son côté, Google a tenu à préciser que les options de localisation ont été sélectionnées par l'utilisateur, son consentement a donc été donné.
Malgré ces initiatives, Apple et Google devront montrer patte blanche auprès du Sénat mais également devant les représentants de la FTC et du Département de la Justice (DoJ) lors de cette audition prévue le 10 mai.