La Commission considère en effet que le cycle de développement d'une technologie est de 10 ans. Cette décennie étant, en théorie, celle de la 4G, l'organisme anticipe les évolutions et évoque l'avènement de la « 5G ». Cette dernière appellation n'a pas vraiment de fondement technologique mais pourrait être utilisée ainsi pour des raisons purement marketing. Elle regrouperait toutefois le LTE-Advanced et le WirelessMAN-Advanced, évolutions que l'Union Internationale des Télécoms qualifie plus sobrement de technologies « IMT évoluées ».
Toujours est-il que Neelie Kroes a souhaité, à l'occasion d'un discours prononcé à l'occasion du Mobile World Congress de Barcelone, que l'Europe soit « pionnière dans la technologie 5G grâce notamment à la recherche. Nous encouragerons ainsi la création d'emplois en Europe ».
La Commission européenne entend donc accompagner au mieux l'augmentation du trafic de données notamment via les mobiles. Elle rappelle à ce titre que l'ensemble des opérateurs (British Telecom, Deutsche Telekom, Orange) et des équipementiers (Alcatel-Lucent, Ericsson, Nokia Siemens Networks, Thales) reçoivent ces dons par le biais d'organismes chargés de développer les technologies de très haut débit. Elle précise d'ailleurs avoir déjà investi depuis 2007, 700 millions d'euros pour le développement de la 4G ou de moyens de communication plus rapides.