Ces antennes dont la puissance d'émission est plus faible sont, en général, principalement installées en façade. Une réunion a donc été organisée entre le maire de Paris, Bertrand Delanoë et des associations comme Robin des Toits, Agir pour l'environnement et Priartem afin de définir une feuille de route pour contrôler l'implantation de ces antennes. Les mesures prises visent à réduire le nombre des « grandes » antennes placées sur les toits par ce type d'antennes, plus réduites.
Sur son site, Denis Baupin, l'adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement rappelle que l'opérateur Free est sur les rangs pour installer de nouvelles antennes sur les toits parisiens. Avec ce nouvel entrant, ce sont quelque 300 appareils qui devraient venir s'ajouter aux installations déjà existantes. D'où le besoin de régulation.
De son côté, l'Afom (Association française des opérateurs mobiles) ne suit pas ces préconisations puisqu'elle estime que le déploiement d'un tel réseau de micro antennes-relais aurait pour effet d'« augmenter l'exposition du public aux ondes radio. Étant moins puissantes, les micro-antennes doivent être installées plus près des utilisateurs ». Une nouvelle bataille sur les ondes pourrait donc bien commencer ce 18 juin...