Cette vision, qu'incarnait « Chauffeur », la division de Google en charge du développement de la voiture autonome au sein du laboratoire X de la maison-mère Alphabet, le géant de Mountain View l'aurait mise de côté selon les informations d'Amir Efrati, cofondateur du site The Information et Business Insider.
La Google Car ne devait pas avoir de volant ni de pédales
Si les voitures autonomes ne sont pas encore totalement arrivées sur nos routes, puisqu'il n'y a que Tesla qui ait un pilote automatique fonctionnel, deux visions s'opposent : d'un côté, la vision classique de la voiture autonome qui n'est qu'une aide à la conduite, et la vision de « Chauffeur ». Le géant de Mountain View développait une voiture sans volant ni pédales.La différence est de taille, tant sur le plan technologique que réglementaire. La voiture autonome de Google ne devait pas pouvoir être conduite par un humain, l'ordinateur se chargeant de tout ; de fait, tous les passagers présents n'étaient que cela, des passagers. Mais Google s'est rapidement heurté aux craintes des régulateurs du secteur, qui ne voyaient pas d'un bon œil une voiture sans volant.
« Chauffeur » revoit son projet à la baisse
Selon The Information, « Chauffeur » aurait revu ses prétentions à la baisse. Si cette division du laboratoire X devrait toujours devenir une filiale à part entière d'Alphabet, les voitures autonomes sans volant ni pédales ne seraient pour autant plus à l'ordre du jour.Google s'est associé à FCA (Fiat Chrysler Automobiles) pour lancer à l'horizon de fin 2017 une première flotte de voitures autonomes-taxi, dans un business similaire à celui présent dans les cartons d'Uber. Est-ce que « Chauffeur » reprendra un jour son projet initial ? Ce n'est pas impossible... Mais il sera clairement retardé de plusieurs années. Car ce qui compte avant tout, c'est de réaliser du chiffre d'affaires et des bénéfices.