Du Celeron au Core i7, les nouveaux processeurs Core de cinquième génération bénéficient d'une finesse de gravure en 14nm et comptent 1,3 ou 1,9 milliard de transistors. On distingue en effet deux puces dans cette nouvelle gamme : la puce Broadwell avec 24 unités d'exécution pour la partie graphique qui est identique aux Core M lancés à l'automne dernier, et une version de Broadwell pourvue d'un coeur graphique plus musclé avec 48 unités d'exécution.
Effet de gamme oblige, les variantes Pentium du die avec 24 coeurs d'exécution graphique en perdent par exemple la moitié et se contentent de 12 coeurs graphique. Pentium et Celeron se contentent de deux coeurs d'exécution x86 alors que les modèles supérieurs comme les processeurs Core i3 de cette nouvelle gamme profitent de l'HyperThreading pour travailler sur quatre threads simultanément. Les Core i5 y ajoutent le Turbo tandis que les Core i7 profitent de 4 Mo de mémoire cache de troisième niveau contre 3 Mo pour les modèles inférieurs. Tous sont annoncés pour un TDP de 15 Watts.
Tandis que les versions classiques des Core i3/i5/i7 disposent d'un circuit graphique HD 5500 avec 24 unités, on trouve certains Core i7 avec un HD 6000 et les fameuses 48 unités, toujours pour un TDP de 15 Watts. Intel propose également des Core i3/5/7 avec un TDP de 28 Watts cette fois-ci pourvus d'un Iris 6100 pour le circuit graphique et opérant à des fréquences de base bien supérieures aux autres modèles (3,1 GHz pour le Core i7 5557U contre 2,2 GHz pour le Core i7 5650U).
Les premiers ordinateurs portables utilisant ces processeurs devraient voir le jour dans les semaines à venir. Reste à voir ce que cela donne côté performances et surtout autonomie. On sait qu'à fréquence égale les performances des Broadwell-U devraient être 5% supérieures aux Haswell d'ancienne génération : si cela n'est pas transcendant pour la partie CPU, il est raisonnable de parier sur des gains plus substantiels en matière d'autonomie.