Depuis Las Vegas, en marge du CES 2020, Hyundai et Uber ont annoncé, cette semaine, avoir conclu un partenariat visant un développer un réseau de transport aérien, le rêve du service de VTC et de livraison de repas. Le réseau de taxis partagés pourrait effectuer ses premiers trajets dans les airs en 2023. La fabrication des véhicules sera assurée par Hyundai, qui construira des véhicules volants électriques pouvant accueillir jusqu'à quatre passagers.
La volonté d'une fabrication à grande échelle
La révolution est en marche. Hyundai et Uber ont présenté à la presse le S-A1, un véhicule 100 % électrique conçu pour décoller et atterrir verticalement et qui pourrait voler à une altitude comprise entre 300 et 600 mètres et à une vitesse pouvant aller jusqu'à 290 km/h. L'engin est prévu pour se recharger en quelques minutes, avec une autonomie de vol d'une centaine de kilomètres.L'idée, pour Hyundai et Uber, est de fabriquer à grande échelle un appareil dont le coût serait modéré, enfin d'en permettre l'exploitation raisonnable (aux yeux des passagers) comme taxi volant. Le S-A1 sera équipé de plusieurs rotors qui aideront à diminuer l'impact sonore de l'appareil.
Il y a quelques mois, Uber avait annoncé que Melbourne, Dallas et Los Angeles seraient les premières villes à accueillir le service Uber Air.
Hyundai is the first automotive company to join the #UberElevate initiative, bringing automotive-scale manufacturing capability and a track record of mass-producing electric vehicles. #CES2020 pic.twitter.com/xmI96b6SiX
— Hyundai USA (@Hyundai) 7 janvier 2020
Source : Automotive News Europe