L'étude de Forrester Research sur les objets connectés portables (« wearable devices ») sera présentée dans son intégralité dans le cadre de la conférence LeWeb, le 9 décembre prochain. Mais les premiers éléments d'informations dévoilés par le cabinet se révèlent intéressants. Réalisée auprès de 4 556 adultes américains de plus de 18 ans, l'enquête révèle que 8% des personnes interrogées seraient prêtes à se faire tatouer un capteur sur la peau.
La question posée est la suivante : « Comment seriez-vous prêts à porter un produit doté d'un capteur, proposé par une marque en laquelle vous avez confiance et qui offre un service qui vous intéresse ? » Le premier produit évoqué s'avère être le désormais classique bracelet connecté, à 42%. Viennent ensuite le système fixé aux vêtements (35%), les écouteurs/casque audio (21%), le système fixé aux chaussures (20%) ou encore le dispositif directement intégré aux vêtements (19%).
Lunettes et lentilles de contact
Dans les produits un peu plus « exotiques », on trouve les lunettes connectées (18%) les bijoux dotés de capteurs (16%) mais également les lentilles de contact, qui arrivent juste après le tatouage (6 et 8%).Si ces types de produits connectés ne sont pas disponibles aujourd'hui, ils le seront, clairement, dans le futur. Les lunettes connectées font partie de ceux qui arriveront le plus rapidement sur le marché, Google Glass en tête. Les lentilles connectées sont également développées par plusieurs entreprises, qui se heurtent, comme on peut s'en douter, à la difficulté d'intégrer des composants minuscules dans de très fins espaces. En juillet dernier, Google s'alliait à Novartis pour concevoir des lentilles connectées, principalement dans un cadre médical.
De leur côté, les tatouages connectés sont déjà une réalité, mais leur efficacité et leur développement sont encore à leurs débuts. Cet été, la société VivaLnk dévoilait un tatouage NFC permettant de déverrouiller son téléphone en le passant au-dessus du bras. Un tatouage à la durée réduite à 5 jours et à la compatibilité limitée à un seul smartphone. L'année dernière, Motorola déposait le brevet d'un tatouage-microphone pour communiquer sans kit main libre. Si l'on est encore loin d'un tel aboutissement, les recherches en ce sens vont bon train.
Il n'est, en tout cas, jamais trop tôt pour s'interroger sur de telles possibilités, tant l'évolution du secteur est rapide et bien partie pour durer. Et vous, jusqu'où seriez-vous capable d'aller en matière de dispositifs connectés ?