L'UE lance l'ordonnance électronique, utilisable dans un autre pays de la zone

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 22 janvier 2019 à 17h28
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Pixabay

Les premiers patients de l'Union européenne peuvent utiliser, depuis le lundi 21 janvier 2019, le système des ordonnances électroniques dans un autre pays de l'UE que le leur. Pour le moment, seuls deux États membres participent.

Votre médecin traitant pourra bientôt vous suivre de partout. Depuis cette semaine, l'Union européenne a officiellement lancé l'ordonnance électronique utilisable dans un autre pays de la zone. En pratique, un patient finlandais a désormais la possibilité de se procurer des médicaments prescrits de façon électrique par son médecin en Estonie. Et si le système ne vaut pour l'instant que pour ces deux pays, celui-ci pourrait s'étendre à plus d'une vingtaine d'autres États membres d'ici à la fin de 2021.

Le patient n'est plus obligé de se munir d'une ordonnance écrite

Les ordonnances électroniques finlandaises sont accessibles à tous les pharmaciens participants du pays d'accueil (l'Estonie), grâce à la nouvelle infrastructure de services numériques dans le domaine de la santé en ligne. Le patient n'est donc plus tenu de fournir une ordonnance écrite au pharmacien.

Cette initiative est saluée par le vice-président pour le marché unique numérique : « La Finlande et l'Estonie méritent d'être félicitées, car elles montrent la voie de la coopération entre les États en matière de santé en ligne. J'espère que d'autres pays suivront bientôt leur exemple. La libre circulation est un principe fondateur de l'UE : nous devons faire en sorte qu'il soit aussi simple que possible pour une personne se trouvant dans un autre pays de l'UE, d'y suivre un traitement ou de s'y procurer des médicaments ».

La France aura du retard

Pour l'heure, 22 pays de l'Union européenne font partie de l'infrastructure de services numériques dans le domaine de la santé en ligne. On sait déjà que dix États membres (la Finlande, l'Estonie, la Tchéquie, le Luxembourg, le Portugal, la Croatie, Malte, Chypre, la Grèce et la Belgique) pourraient débuter de nouveaux échanges d'ici la fin de l'année. On ignore encore quand la France entrera en jeu.

L'Hexagone s'est récemment doté du Dossier Médical Partagé (DMP), un carnet de santé numérique ouvert au public depuis le 6 novembre 2018. Celui-ci permet de stocker ses données de santé en ligne, en donnant un accès exclusif au bénéficiaire et aux professionnels de santé autorisés.

Alexandre Boero
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Commentaires (2)
avandoorine

D’ici qu’on s’y mette. Pourtant ca serait logique de se débarrasser du papier qui sers pas à grand chose qu’en plus les pharmacies doivent scanner à chaque fois et imprimer dessus ce qui prends un temps fou pour pas grand chose.

Le DMP est un peu limité quand même puisqu’il est vide une fois créé tout ce qui est venu automatiquement c’est une liste de remboursement des deux dernières années. Pas de quoi faire grand chose.

matou13

Ca va au contraire créer encore plus de paperasse comme partout avec la “dématérialisation”.

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