Samsung Galaxy Mega | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 4.2.2 |
Processeur / Fréquence | CPU : Snapdragon 400 cadencé à 1,7 GHz GPU : Adreno 305 |
Mémoire / Stockage | Mémoire interne de 8 ou 16 Go / Slot Micro SD Mémoire vive de 1 Go |
Technologie d'écran et définition | Ecran 6,3" LCD PLS de 1280x720 pixels |
Appareil photo | 8 mégapixels autofocus et flash LED |
GPS | Oui |
Radio FM | Non |
Batterie | 3200 mAh amovible |
Dimensions | 167,6 x 88 x 8 mm |
Poids | 196 grammes |
Design et ergonomie[/anchor]
On a beau s'être habitué à la méthode Samsung, qui consiste à tester tous les formats possibles et inimaginables, le Galaxy Mega surprend par sa taille, même par rapport au Galaxy Note II ou au LG Optimus G Pro, et redéfinit encore la frontière entre smartphone et tablette : on est déjà davantage en présence d'une tablette qui fait smartphone que de l'inverse.En revanche, si le format du Mega est des plus imposants, il profite du même souci d'optimisation que le Galaxy S4 : Samsung a réussi à rogner au maximum sur les bordures pour une occupation maximale de l'écran, tout en conservant finesse et légereté, puisqu'il ne dépasse pas les 200g.
Le design est sans surprise puisqu'il reprend celui du Galaxy S4, comme tous les derniers produits Samsung : dos en plastique, lignes assez fines et moins rondes que par le passé, et motif texturé sur le dos et la façade. Le dos est amovible et semble assez durable mais il prend tout de même assez facilement les rayures. En le retirant, on accède à la batterie et aux slots Micro SIM et Micro SD qui sont situés l'un sous l'autre. Original.
Enfin, on retrouve les touches tactiles et le bouton central, ainsi qu'un APN qui dépasse légèrement de la coque, comme souvent chez le constructeur. Bref, du Samsung classique : pas franchement remarquable au premier abord, mais très bien assemblé et intégré. On regrettera tout de même le placement des touches virtuelles, parfois propice à leur appui involontaire.
Composants[/anchor]
On s'en doutait au vu du prix (à partir de 449 euros), le Galaxy Mega n'intègre pas des composants dernier cri, par rapport au Galaxy S4 et ce qui a plus ou moins filtré du Galaxy Note 3. On doit donc se « contenter » ici d'un SoC Snapdragon 400 de Qualcomm. Celui-ci est composé de 2 cœurs Krait cadencés à 1,7 GHz et d'un circuit graphique Adreno 305. En gros une sorte de S4 amélioré, ce qui n'est pas ridicule étant donné les performances toujours honorables de ce dernier.
Petite déception également sur l'écran : alors que l'on trouve déjà des phablettes en 1080p (le LG Optimus G Pro, par exemple), l'écran 6,3 pouces du Galaxy Mega se limite à une définition de 1280x720 pixels. Bien sûr, la résolution reste tout à fait satisfaisante : 233 ppp, c'est un peu en dessous d'un iPad retina (264ppp). Une fois n'est pas coutume pour un smartphone Samsung, la dalle n'est pas Super AMOLED mais LCD PLS. Bons angles de vision, couleurs pas trop saturées : elle fait indéniablement le job.
On sera enfin surpris de la capacité de stockage de base : 8 Go ! Ca permet certainement de tirer le prix d'entrée sous les 450 euros, mais on ne saura que trop vous conseiller de viser la version 16 Go, pour 50 euros de plus. On peut certes étendre la capacité via le slot Micro SD, mais pour un appareil de ce calibre, 8 Go en standard, c'est peu. La « phablette » est équipée d'1 Go de mémoire vive.
L'appareil photo est sans surprise : il s'agit du même capteur 8 Mégapixels/1080p qu'on trouvait déjà sur le Galaxy S III, le Note II ou le récent Galaxy S4 Mini. Une webcam 1,9 megapixels est de la partie.
Le Mega est compatible 4G, sur toutes les bandes de fréquence dont celles qui nous concernent en France. Un très bon point pour un appareil positionné à ce prix. Bonne surprise également sur le Wi-Fi : le circuit est compatible avec la nouvelle norme i802.11ac. La batterie 3200 mAh intègre une puce NFC, le Bluetooth 4.0 est géré, et on trouve évidemment une puce GPS ainsi qu'un émetteur infra-rouge.
OS et interface[/anchor]
Le Galaxy Mega tourne sous Android 4.2.2, évidemment agrémenté de l'interface Touchwiz de Samsung. Nous avons parlé en longueur de la dernière version de Touchwiz dans notre test du Galaxy S4 : le Galaxy Mega en intègre certaines fonctionnalités, tout en ajoutant ses propres spécificités.Ainsi, quelques gadgets du smartphone phare de Samsung se retrouvent ici, notamment la fonctionnalité Air View, permettant de survoler du doigt certaines informations pour obtenir des détails. Sympa mais pas franchement indispensable.
Qui dit format « phablette » dit optimisations pour la grande taille de l'écran, et on est déçu sur un point : le mode « opération à une main » n'est pas aussi complet que celui du Note II : la calculatrice ou le clavier de composition des numéros sont gérés... Mais pas le clavier principal ! Celui ci s'avère néanmoins très confortable (à 2 mains) et intègre une rangée de chiffres comme sur le S4 ou le Note II.
La fonctionnalité double fenêtre est intégrée (contrairement aux récentes Galaxy Tab) et c'est évidemment un bonheur sur un écran de cette taille, d'autant plus que la liste des applications compatibles continue de s'enrichir : Evernote fait partie des derniers ajouts.
En plus du mode double fenêtre, Samsung a également optimisé ses applications (client mail, calendrier...) pour l'usage en mode paysage.
Internet et multimédia[/anchor]
Surfer sur le Galaxy Mega est évidemment confortable. Déjà, le SoC assure des performances absolument impeccables : la navigation est parfaitement fluide et réactive. La taille de l'écran permet quant à elle de surfer en mode paysage de manière confortable sans zoomer : on se rapproche vraiment de l'expérience d'une tablette.Évidemment, la taille de l'écran du Mega lui permet également de briller dans la lecture vidéo et de mettre à profit la prise en charge multimédia toujours très complète de Samsung.
DLNA, compatibilité vidéo étendue, du tout bon, à part le son : se contenter, sur un appareil taillé pour le multimédia, d'un maigre haut parleur mono placé au dos, c'est un peu dommage. On aurait préféré des haut parleurs stéréo en façade comme sur le HTC One, même si dans tous les cas, on utilisera de préférence la sortie casque. Celle ci est tout à fait satisfaisante, et on dispose comme d'habitude d'écouteurs semi intra de bonne qualité.
Les jeux bénéficient également de l'immersion procurée par l'écran 6,3 pouces, mais on regrettera pour la peine la présence d'un GPU un peu moins puissant que ce qu'on trouve sur le Galaxy S4.
À l'usage[/anchor]
De par son format tout de même particulier, c'est vraiment l'usage du Galaxy Mega au quotidien qui révèle, ou pas, le potentiel de l'appareil. Commençons par le plus évident : encore plus qu'un Galaxy Note II, le Mega n'est pas fait pour être utilisé à une main, ça n'est pas un smartphone « passe partout », et même si quelques optimisations vont dans ce sens, l'utilisation du Galaxy Mega est plus proche d'une tablette que d'un smartphone.L'appareil ne s'accomode pas non plus très bien de la plupart des poches de pantalons : à moins de porter un baggy, il est assez vite inconfortable de le glisser dans sa poche avant, notamment pour l'utiliser comme baladeur. Au bout de quelques minutes, il s'est retrouvé dans la poche arrière d'une saccoche. Avec un casque au fil assez long, ou encore mieux, Bluetooth, ça passe. En hiver, on pourra le glisser dans une poche intérieure de veste.
Comme la Fone Pad d'Asus (dans une moindre mesure), le passage d'appels est nettement plus confortable avec un kit main libres : tenir le Mega dans le creux de la main peut s'avérer fatigant si vous avez de petits doigts. La qualité des appels, en revanche, est très bonne des deux côtés.
Le Galaxy Mega ne sera donc pas idéal pour les utilisateurs téléphonant fréquemment, mais si justement ça n'est pas votre cas, il peut alors devenir un appareil de consommation web/multimédia des plus intéressants : compatible 4G, disposant d'un écran confortable et relativement lisible au soleil) et suffisamment performant pour lire n'importe quel type de vidéo et jouer aux jeux les plus récents. Reste une interrogation : quel plus apporte-t-il vraiment par rapport au format « phablette » plus répandu de 5,5 pouces ? Tout de même pas grand chose pour un encombrement supérieur. Et ce, sachant que si Samsung réitère la performance du S4, on devrait avoir un Galaxy Note 3 pas plus encombrant que son prédécesseur, mais avec un écran sensiblement plus grand.
Photo et vidéo[/anchor]
Le Galaxy Mega intègre certaines fonctionnalités photo du Galaxy S4, mais là encore pas toutes. Manque notamment à l'appel le pratique mode Gomme, qui permettait d'effacer un sujet qui traverse le champ au mauvais moment de manière assez efficace. On trouve cependant les classiques panorama, mode rafale ou le mode Meilleure Photo, qui permet de combiner plusieurs photos de groupe afin d'obtenir le cliché « parfait »Sans surprise, le capteur 8 Mégapixels du Galaxy Mega réalise des images de très bonne qualité. Sans surprise, parce qu'il est semblable à celui qui équipait le Galaxy S III ou le Galaxy Note II.
On obtient donc des photos suffisamment détaillées (à condition que les conditions d'éclairage soient favorables), et de couleurs pêchues.
Les vidéos 1080p sont également conformes aux attentes : fluides, précises, et bénéficiant d'une mise au point réactive et stable.
Performances[/anchor]
Afin d'évaluer les performances du Galaxy Mega, nous effectuons une série de tests. Ceux-ci sont réalisés sur la dernière mise à jour logicielle en date (en l'occurrence Android 4.2.2). Les résultats obtenus sont la moyenne de 3 mesures.On s'y attendait : le Galaxy Mega se place dans la moyenne haute de la plupart des tests, mais se retrouve logiquement distancé par les smartphones équipés d'un Snapdragon 600.
Autonomie[/anchor]
L'autonomie en vidéo est mesurée via la lecture d'un film en 720p, en boucle jusqu'à épuisement de la batterie. L'écran est à sa luminosité maximale, le son à 50%, le Bluetooth désactivé et le Wi-Fi activé.Dans ces conditions extrêmes, le Galaxy Mega tient un peu plus de 7 heures. C'est moins qu'un Galaxy S4 : la batterie de capacité supérieure ne semble pas compenser totalement la taille de l'écran. Ca reste tout de même plutôt endurant, la plupart des smartphones tournant plutôt aux alentours de 6 heures.
En usage « standard », c'est à dire mélangeant surf, écoute de musique en streaming, appels, synchros mail/réseaux sociaux et périodes de veille, on tient facilement une douzaine d'heures, mais l'usage de la 4G a quand même tendance à être assez gourmand !
Conclusion[/anchor]
Le Galaxy Mega 6.3 est un smartphone à part, même dans la catégorie des « phablettes » ou sa grande taille le distingue de la plupart de ses concurrents en 5,5 ou 5,7 pouces. Ces quelques dixièmes font-ils vraiment la différence ? Pas sûr dans tous les cas, mais pour certains usages, notamment la vidéo, l'écran en impose évidemment : on ne pensait pas trouver un Galaxy Note II ou un Optimus G Pro petit.
Bénéficiant d'un design certes classique mais bien fini et une fois de plus optimisé de manière efficace, et de performances satisfaisantes, le Mega franchit en fait la ligne entre smartphone et tablette et propose une solution séduisante pour les utilisateurs pour qui la fonction téléphonie est secondaire par rapport à la lecture vidéo ou le surf 4G, et qui souhaitent tout de même transporter leur unique appareil mobile dans une (grande) poche.
Ca fait beaucoup de conditions, mais si vous entrez dans cette catégorie, il peut faire l'affaire. Néanmoins, le Galaxy Note 3 arrive, et même s'il sera certainement plus cher, il fera nettement la différence sur le plan des caractéristiques techniques tout en étant sans doute moins « démesuré » dans son format, et ce pas forcément au détriment du confort de l'écran. À moins de viser un budget qui ne dépasse pas 500 euros, ou d'avoir forcément besoin d'un écran de 6 pouces, on recommandera donc plutôt d'attendre la disponibilité de ce dernier.
Samsung Galaxy S4 mini : trouvez le prix le plus bas pour ce modèle sur notre comparateur de prix !
Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.