HTC One Mini 2 | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 4.4.2 |
Processeur / Fréquence | CPU : Qualcomm Snapdragon 400 (quadri-coeur) à 1,2 GHz GPU : Adreno 305 |
Mémoire / Stockage | Mémoire interne de 16 Go Mémoire vive de 1 Go |
Technologie d'écran et définition | Ecran 4,5" LCD IPS de 1280x720 pixels |
Appareil photo | 13 Mégapixels autofocus et Flash LED |
GPS | Oui |
Radio FM | Oui |
Batterie | 2110 mAh intégrée |
Dimensions | 137,4 x 65 x 10,6 mm |
Poids | 137 grammes |
Mini = compromis ?[/anchor]
Pour créer une version « mini » d'un smartphone, il y a 2 écoles. Les représentants de notre préférée sont malheureusement peu nombreux. Sony, avec son Xperia Z1 Compact, avait sorti une version 4,3 pouces du Z1 avec à peu près la même fiche technique, et un design à peine plus cheap (dos en plastique plutôt qu'en verre).Notre vidéo-test du HTC One Mini 2 :
L'autre tendance, c'est de garder le nom et les grandes lignes du design, mais de faire des compromis. Ceux du premier HTC One Mini étaient assez pertinents, mais il y a tout de même quelque chose de gênant à voir 2 smartphones partager le même nom, mais pas les mêmes caractéristiques. On pourrait dire que HTC s'affranchit de cette contrainte avec le One Mini 2 : son nom évoque moins directement le One (M8). Les choix opérés par le constructeur sont à peu près les mêmes : processeur moins puissant, écran de définition inférieure, limitations sur la partie photo, et finition plus plastique.
Un design qui garde sa patte[/anchor]
Sans être aussi impressionnant que le One (M8) par sa finition, le HTC One Mini 2 en conserve l'essentiel, à savoir le dos en aluminium brossé, qui cohabite ici avec beaucoup plus de plastique, sur la bordure et sur les parties qui recouvrent les haut-parleurs en façade. C'est forcément moins classe que la coque à « 90% de métal » du M8, mais le smartphone conserve le haut niveau de fabrication qu'on aime chez HTC.La prise en main est toujours facilitée par le dos bombé, mais le terminal gagnerait à être moins haut. On comprend l'intérêt d'avoir des haut-parleurs en façade, mais la bande en dessous de l'écran l'allonge inutilement. Et comme l'écran passe à 4,5 pouces, le terme de « Mini » deviendrait presque abusif : il égale le LG G2 ou le Galaxy S4 en hauteur et en épaisseur !
Assez performant, mais pas renversant[/anchor]
La fiche technique du One Mini 2 évolue un peu par rapport au One Mini premier du nom : le Snapdragon 400 est désormais livré dans sa version quadri-cœurs. Le choix est plutôt pertinent. Sur le milieu de gamme, le processeur Snapdragon 400 de Qualcomm reste un bon compromis : compatibilité 4G, performances 3D correctes et pas trop gourmand en batterie, en tous cas sur le papier.C'est surtout l'unique gigaoctet de mémoire vive qui semble plomber quelque peu les performances : on constate notamment des chargements d'applications assez longs. L'interface et la navigation web nous ont en revanche paru relativement fluides d'une manière générale.
L'écran, comme souvent chez HTC, est de très bonne qualité. En passant à 4,5 pouces sans changer la définition (1280x720 pixels), on perd un peu en résolution sur le papier, mais l'écart est invisible à l'œil nu. La dalle LCD IPS est tout simplement de très bonne qualité : couleurs équilibrées, contrastes profonds, et angles de vision larges. Pas de problème non plus pour la lecture au soleil, qui reste relativement confortable.
Que se passe-t-il quand on pousse le One Mini 2 un peu plus loin ? Les « gros » jeux 3D s'exécutent de manière fluide, mais avec un niveau de détail moyen détecté par défaut, dans Asphalt 8 comme dans Dead Trigger 2.
Avec le premier, le passage en niveau élevé est sans pitié : des saccades fréquentes se font ressentir. Sur Dead Trigger 2, ça passe sans trop d'accrocs, mais on ne dispose jamais de tous les effets du jeu, comme les flaques d'eau.
Expérience : une interface sensée[/anchor]
Le HTC One (M8) introduisait une nouvelle version de l'interface Sense, et on la retrouve avec plaisir ici. Pour résumer, Sense 6 propose surtout des améliorations apportées au flux Blinkfeed, désormais personnalisable, avec des requêtes sur les mots clés. L'interface gagne aussi quelques couleurs, et s'avère toujours aussi agréable et élégante. On regrette juste quelques choix qui continuent à nous agacer, comme le défilement vertical des applications, que plus personne n'utilise depuis Android 4.0.L'écran, on l'a dit, est de bonne qualité, mais le son suit aussi ! Comme sur tous les HTC One, on retrouve deux haut-parleurs stéréo de très bonne facture. Le rendu nous a paru un peu en dessous de celui du One M8, mais que ce soit pour la stéréo ou le rendu équilibré, on trouve peu de smartphones soignant autant cet aspect. L'écran comme le processeur permettent de profiter des vidéos dans de bonnes conditions, mais les pistes son en AC3 ne sont pas décodées, absence de certification oblige. Un lecteur alternatif résoudra le problème.
L'autonomie est plutôt correcte : au bout de 5 heures d'utilisation avec écran au maximum de sa luminosité (surf web, utilisation du GPS, jeux 3D, capture de photos et de vidéos, synchronisation de mails en push), la batterie indique encore une charge de 58%.
Photo et vidéo : exit l'Ultrapixel[/anchor]
Jusqu'à maintenant la technologie Ultrapixel de HTC était la marque de fabrique de la gamme One, et le One Mini en avait profité, au prix de quelques compromis comme l'absence de stabilisation optique.Le One Mini 2 signe un revirement puisqu'il embarque un capteur beaucoup plus classique de 13 mégapixels. Malgré les qualités du capteur Ultrapixel, notamment sa très belle reproduction des couleurs, on déplorait sa faible résolution. Ici on gagne nettement sur la taille des images, mais pas franchement sur les autres points.
Les photos réalisées sont bruitées, leurs couleurs assez fades, et surtout, la surexposition devient rapidement un problème. Ça passerait sur un smartphone « low cost », mais au prix du One Mini 2, on attend un peu plus ! On ne pleurera pas, en revanche, l'absence du second capteur ajouté sur le One (M8) : destiné à capturer les informations sur la profondeur de champ, il s'avérait assez gadget en pratique.
Notre avis : [/anchor]
Le HTC One Mini n'est pas un mauvais smartphone : c'est même une évolution plutôt réussie du One Mini, qui montre une fois de plus la maîtrise de HTC sur la qualité de fabrication et l'élégance de l'interface.Malheureusement, son positionnement est franchement décalé. Avec un prix conseillé de 449 euros, HTC veut jouer dans la catégorie du milieu de gamme « premium », mais avec une fiche technique proche de ce qu'on trouve aujourd'hui sur des smartphones en dessous de 300, voire 200 euros (LG G2 Mini, Motorola Moto G 4G...).
A l'inverse, Sony a montré qu'on pouvait faire un « mini » sans trop de compromis avec le Xperia Z1 Compact. Malgré de vraies qualités, il est difficile de recommander le One Mini 2 face à un smartphone aussi bien fini et nettement plus performant.