Chaque année, les institutions de l'Union européenne disposent d'un budget alloué aux moyens de communication. Elles jugent alors de l'intérêt de proposer un mobile aux députés en fonction des prix mais également selon des critères de sécurité. Après l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït, c'est donc l'Europe qui remet en cause la manière de RIM de traiter les données des utilisateurs.
De son côté, la firme canadienne estimait que certains n'iraient pas au bout des menaces d'interdiction d'utilisation. Certains faits auraient dû néanmoins mettre la puce à l'oreille de RIM. Lorsque les services de sécurité américains ont interdit à Barack Obama d'utiliser son Blackberry (ou en ajoutant un mode ultra-sécurisé) ou lorsque la Défense française a proposé le Teorem de Thalès à Nicolas Sarkozy, RIM aurait dû prendre les devants. Désormais, il est logique que certains pays et institutions s'y mettent.
Faute d'avoir suffisamment anticipé la situation avec l'Union européenne, RIM va devoir se passer de ce gros contrat...