Le gouvernement algérien a indiqué qu'il souhaitait « évaluer l'utilisation des téléphones Blackberry » afin d'éventuellement les interdire, encore une fois, pour des motifs de « sécurité nationale ». Même si le smartphone est encore peu répandu dans le pays, une source proche du gouvernement aurait déclaré que l'interdiction du téléphone était « très probable ».
De son côté, le Liban est moins sévère dans sa critique et explique qu'il compte mettre en place prochainement un programme national pour autoriser ou non l'Etat à accéder aux informations qui transitent via les appareils de la marque RIM. Ici aussi, il est question de sécurité nationale pour invoquer un tel contrôle des données.
Le point commun entre ces deux Etats est qu'ils sont aux prises avec des mouvements terroristes et avec des émanations régionales du Hamas ou même de la nébuleuse Al-Quaida. Ces pays tiennent donc à limiter tous les risques de sécurité à l'intérieur de leurs frontières.