« Le meilleur en tout. » C’est le message que souhaite faire passer le marketing d’Honor lorsqu’il présente le Magic5 Pro. Ce jeune constructeur, totalement indépendant de Huawei, sa maison mère, depuis novembre 2020 pour les raisons que l’on sait, n’y va donc pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il promeut son nouveau smartphone haut de gamme.
- Performances globales
- Écran remarquable
- Qualité photo et vidéo
- Bonne autonomie et charge rapide
- Prix trop élevé
- Partie audio améliorable
Pour comprendre son enthousiasme, il n'y a qu'à examiner sa fiche technique, qui regroupe le meilleur de la technologie actuelle. Cela suffit-il à en faire un produit incontournable ? Et surtout, cela justifie-t-il vraiment les 1 199 euros demandés par Honor en France ? Pour le savoir, nous avons vécu avec lui pendant plus d’un mois.
Design et ergonomie : imposant, mais agréable
Si vous cherchez un smartphone compact, passez votre chemin ! Le Magic5 Pro affiche des dimensions plus que respectables (162,9 x 76,7 x 8,8 mm pour 219 grammes). Il bénéficie très classiquement d’une construction en sandwich, c'est-à-dire avec deux feuilles de verre enserrant un châssis métallique, et d’une finition impeccable.
L’écran waterfall (débord de la dalle sur les flancs) occupe la majeure partie de la face avant. Il est entouré de fines bordures noires qui ne peuvent recevoir ni la caméra frontale ni le lecteur d’empreinte. Sans surprise, le second prend place sous l’écran tandis que la première loge dans une perforation en forme de gélule se trouvant dans le coin supérieur gauche. Elle est accompagnée d’un module de type ToF assurant entre autres le déverrouillage par reconnaissance faciale.
La face arrière est un peu moins classique. Au lieu de tenter de dissimuler la caméra dorsale, Honor a fait le choix de la rendre très visible, comme c’était déjà le cas avec le Magic4 Pro. Baptisée Star Wheel, Honor la présente comme un hommage aux formes arrondies qu’affectionnait l’architecte Antoni Gaudí.
Selon nous, le résultat est très réussi. Avantage collatéral de Star Wheel, le smartphone peut être posé à plat sur une table sans être bancal. Finissons ce rapide tour du propriétaire en précisant que les trois touches mécaniques sont regroupées sur le flanc droit tandis que le tiroir pour carte SIM et le connecteur USB-C prennent place à la base de l’appareil.
© Marc Mitrani pour Clubic
On note aussi la présence d’un port infrarouge logé sur la face supérieure, et l’on apprécie la conformité du Magic5 Pro à la norme IP68. Il résistera donc à une immersion accidentelle, mais n’est pas fait pour fonctionner sous l’eau.
Le Magic5 Pro est agréable à utiliser, surtout lorsque l’on installe la coque de protection transparente fournie dans la boîte. Elle assure une meilleure prise si la main est un peu humide et protège efficacement en cas de chute. Nous devons confesser un faible pour la version verte, dont la finition mate est insensible aux traces de doigts.
Écran : magnifique, tout simplement !
L’écran du Magic5 Pro est construit autour d’une dalle AMOLED LPTO 2 de 6,81 pouces affichant 1 312 x 2 848 pixels au format 19,5:9e (soit 461 points par pouce). Il prend en charge 1 milliard de teintes, dispose d’une fréquence de rafraîchissement variable atteignant 120 Hz maximum tout en étant certifié HDR10+ et IMAX Enhanced. Avec une luminosité de 1 300 nits (1 800 nits en pic, notamment en HDR), il reste largement lisible en plein soleil.
En conservant les réglages par défaut, l’image produite est d’excellente qualité, même si les couleurs sont un poil boostées afin de flatter la rétine. Au besoin, on peut corriger cela en activant le mode « normal » dans les paramètres ou en ajustant manuellement la température de la dalle.
© Honor
Le moteur d’affichage propose quelques options d’amélioration de l’image. Désactivées par défaut, elles rendront service si l’on souhaite visualiser des vidéos anciennes non HDR ou manquant de fluidité. Leur activation améliore le résultat et s’avère plutôt consommateur d’énergie.
Vous l’avez compris, nous craquons sur l’écran du Magic5 Pro. Qu’il s’agisse d’images animées ou fixes, il ne vous décevra pas.
Performances : une bête de course au sang chaud
Comme la quasi-totalité des smartphones haut de gamme de ce début d’année, le Magic5 Pro est construit autour d’un SoC Snapdragon 8 Gen 2 de Qualcomm et bénéficie donc du contrôleur graphique Adreno 740. Il dispose de 12 Go de RAM LPDDR5X ainsi que de 512 Go de stockage interne UFS 4.0 (non extensible, mais est-ce un problème avec une telle capacité ?).
Sans surprise, la puissance brute mesurée par nos tests s’avère excellente. Le Magic5 Pro récolte ainsi 1 048 046 points Antutu (mesure des performances globales), 3 672 points 3DMark Mobile Wildlife Extreme (évaluation de la partie graphique) tandis que Geekbench 6 attribue au processeur central 4 970 points au fonctionnement multicœur du CPU (1 949 points en monocœur).
© Marc Mitrani pour Clubic
Le Magic5 Pro est en théorie un monstre de puissance, et une utilisation quotidienne permet de le confirmer. Il s’acquitte sans broncher des tâches les plus consommatrices en ressources comme le jeu vidéo, le montage vidéo 4K ou la modélisation 3D. Un examen approfondi de son fonctionnement met tout de même en exergue une gestion hésitante de la dissipation thermique.
Cela se traduit par un ralentissement de la fréquence du SoC, et donc une détérioration des performances globales. Ce phénomène, appelé throttling, n’est pas présent tout le temps, tant s’en faut. Il faut cumuler plusieurs dizaines de minutes d’utilisation continue pour qu’il se manifeste brièvement. Dans les faits, ce n’est guère paralysant en utilisation quotidienne ou même avancée.
Seuls les gamers acharnés peuvent éventuellement pâtir du throttling, notamment lors de sessions de jeu en réseau. S’agit-il d’un problème lié au matériel ou à la partie logicielle assurant la régulation thermique ? Nous penchons pour la seconde hypothèse. En effet, après avoir appliqué une mise à jour logicielle distribuée pendant ce test, le throttling a nettement diminué.
Logiciel : la concurrence arrive au galop…
Le Magic5 Pro embarque Android 13 accompagné de la version 7.1 de MagicOS, la surcouche maison d’Honor. Peut-être vous souvenez-vous qu'elle est la sœur jumelle d’EMUI, développée par Huawei. MagicOS conserve la philosophie de l’interface d’Android tout en proposant de nombreuses fonctions complémentaires.
Certaines sont bien vues, comme les dossiers « élargis » qui affichent sur la page d’accueil leur contenu. Même chose pour les « cartes », ingénieuse façon d’installer des widgets depuis une application compatible (repérée par une barre soulignant l’icône sur le Bureau). D’autres sont tout aussi intéressantes, mais ne fonctionnent que dans l’univers matériel d’Honor. Citons par exemple le partage d’écran avec un notebook de la marque et l’accès aux fichiers du smartphone depuis une tablette ou un ordinateur.
Honor Share rend possible l’envoi de données d’un appareil Honor à l’autre par simple contact NFC. Enfin, le Centre de Contrôle regroupe tous les appareils compatibles dans une interface intuitive afin de faciliter leur gestion. L’ancienne proximité d’Honor et de Huawei a manifestement laissé des traces. Honor Share est par exemple compatible avec Huawei Share, et l’on peut profiter de la quasi-totalité des fonctions précédemment citées entre des appareils des deux marques.
MagicUI 7.1 est à la fois épuré et intuitif. Nous avons apprécié sa fluidité, une gestion du multifenêtrage réussie et la présence de gestes de commandes simples. On peut par exemple ouvrir simplement une application dans une fenêtre, la réduire sous la forme d’une icône flottante ou naviguer entre les applications ouvertes grâce à une barre latérale. Ces gestes sont expliqués dans un tutoriel qui apparaît à l’écran lors de la première utilisation.
© Honor
MagicOS était en avance sur la concurrence sur bien des aspects. Malheureusement pour lui, les concurrents se sont réveillés. Ils proposent désormais des fonctions encore plus poussées, notamment au niveau de la personnalisation. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre en main le ColorOS d’OPPO ou One UI de Samsung. Espérons qu’Honor saura réagir afin de ne pas se laisser distancer.
Pour clore l’aspect logiciel, précisons qu’Honor s’aligne « pour l’instant » sur Google en ce qui concerne le suivi logiciel du Magic 5 Pro. Ainsi, 3 ans de mises à jour majeures d’Android et 5 ans pour les patchs de sécurité sont garantis.
Audio : le parent pauvre ?
Le Magic5 Pro embarque deux haut-parleurs situés à sa base et à son sommet. Ils produisent un son correct pour une conférence audio ou pour profiter de podcasts. On pourra à la rigueur écouter de la musique malgré un manque flagrant de basses, chose inévitable en l’absence de véritable caisse de résonance.
© Honor
À part le niveau du volume, aucun réglage n’est disponible lors de l’écoute avec haut-parleur. L’audio serait-il le parent pauvre du Magic5 Pro ? Oui, à moins d’utiliser un casque. En l’absence de port jack, il faudra passer par un adaptateur USB-C ou par une connexion Bluetooth.
© Honor
Le passage par un casque donne accès à un ensemble de paramètres intéressants. On a ainsi accès à l’activation du DTS:X Ultra (grand concurrent du Dolby Atmos), au choix d’un style sonore ainsi qu’à l'optimisation en fonction des écouteurs utilisés. On pourra même accéder à un égaliseur afin de régler finement le rendu audio.
Excellente autonomie, charge rapide
Le Magic5 Pro embarque une batterie rechargeable non extractible d’une capacité de 5 100 mAh, soit 500 mAh de plus que celle du Magic4 Pro. Conjuguée à un SoC réputé pour sa consommation d’énergie maîtrisée, on attendait une bonne autonomie, et c’est bien le cas.
En utilisation normale, où l’on n'abuse pas du multimédia ou du jeu, le Magic5 Pro tient deux jours avant de se retrouver complètement à plat. Il faudra pour cela renoncer à quelques options plus ou moins utiles (Always On désactivé, gestion automatique de la définition et de la fréquence d’affichage, activation du mode sombre, etc.). Un assistant présent dans les réglages système guide l’utilisateur dans les optimisations à effectuer et indique l’autonomie maximale théorique qu’elles entraînent.
En mode geek (réseaux sociaux à gogo, pas mal de jeu, de multimédia et de création vidéo), on dépasse de peu la journée complète d’autonomie. Là aussi, quelques réglages présents dans la section batterie permettront de tirer le meilleur du smartphone en fonction de l’usage souhaité.
La charge s’effectue au choix en passant par le connecteur USB-C ou en utilisant l’induction Qi. Étonnamment, la charge rapide plafonne à 66 W en filaire et 50 W en induction alors que le Magic4 Pro annonçait une puissance de 100 W dans les deux modes. Le constructeur a-t-il dû faire face à quelques problèmes techniques qui l’ont conduit à effectuer ce rétropédalage ? Mystère.
Quoi qu’il en soit, Honor ne communique plus sur les temps de charge. D’après nos tests réalisés en USB-C à l’aide du chargeur fourni (nous n’avons pas reçu de chargeur à induction avec notre modèle de prêt), passer de 0 à 20 % nécessite 7 minutes. On atteint 50 % en une vingtaine de minutes, et la charge complète nécessite 49 minutes. Même si l’on trouve plus rapide sur le marché, le Magic5 Pro n’a pas à rougir de ces résultats. Notons enfin qu’il dispose de la charge inversée sans fil afin de secourir des écouteurs, une montre connectée ou un smartphone arrivés à bout de souffle.
Photo et vidéo : de mieux en mieux !
La caméra dorsale du Magic5 Pro se compose de quatre modules :
- Principal : capteur 50 Mpxl (taille de 1/1,2 pouce), avec un objectif ouvrant à f/1,6, un autofocus hybride laser + détection de phase, et une stabilisation optique ;
- Ultra grand-angle : capteur 50 Mpxl (taille de 1/2,5 pouces), avec un objectif ouvrant à f/2,0, un angle de vision de 122 degrés et un autofocus ;
- Téléobjectif : capteur 50 Mpxl, avec un objectif ouvrant à f/3,0, un zoom optique périscopique 3,5x ainsi qu'une double stabilisation optique et électronique ;
- Capteur ToF : évaluation de la profondeur de la scène à shooter (ne produit pas d’images).
La caméra frontale embarque quant à elle un capteur de 12 Mpxl (photosites 1,22 μm) doté d’un objectif ouvrant à f/2,4 ainsi que d’un module 3D gérant la reconnaissance faciale.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Honor n’est pas très bavard sur les caractéristiques techniques des caméras. En effet, le constructeur ne daigne pas communiquer la longueur focale des objectifs ou la taille des photosites composant le capteur. On fera sans, donc.
Très bon niveau en photo
Strictement identique à celle du Magic4 Pro, la caméra frontale produit de belles images en plein jour comme en faible luminosité. Par défaut calé sur la longueur focale nominale de l’objectif, la caméra peut aussi shooter des égoportraits de groupe en ultra grand-angle.
L’IA autorise l’embellissement de visages (ou plutôt la modification) et sait produire un flou d’arrière-plan artificiel correct tant que la scène n’est pas trop complexe. Nous avons réussi à la piéger plus d’une fois en ajoutant au sujet des objets aussi inhabituels qu’une paire de lunettes… Nous nous attendions à mieux, surtout en la présence d’une caméra 3D en frontal.
Avec ses trois modules équipés de capteurs 50 Mpxl et d’un zoom périscopique, on espérait beaucoup de la part de la caméra dorsale : nous n’avions pas tort.
De l’ultra grand-angle au zoom 3,5x, les images produites sont d’excellente qualité en plein jour comme en intérieur. Bien sûr, on constate une perte de piqué et une déformation optique en ultra grand-angle, chose tout à fait normale à ce niveau d’ouverture.
Nous n’avons pas constaté d’aberrations chromatiques (franges violettes sur les zones contrastées) ni de défauts colorimétriques flagrants. Seul petit reproche, un très grand enthousiasme de l’IA pour les couleurs contrastées, puisqu’elle force systématiquement le bleu du ciel dès qu’elle le peut.
Sur certaines de nos photos de test, on pourrait se croire en plein été sous les tropiques plutôt qu’à Paris à la fin mars… On corrige cela en désactivant l’IA ou en passant en mode « pro » afin de pouvoir ajuster manuellement les réglages.
© Marc Mitrani pour Clubic
Au-delà du zoom 3,5x, les détails commencent à disparaître progressivement. L’image reste toutefois exploitable jusqu’en 30x et même jusqu’en 50x en bon éclairage. Entre 50x et 100x, la qualité de l’image baisse sensiblement, même si elle peut rester étonnamment lisible dans certains cas. On pourra l’exploiter pour une publication sur les réseaux sociaux sans effectuer de recadrage afin de ne pas faire ressortir le manque de détail.
Le mode portrait, qui génère un flou d’arrière-plan artificiel en s’aidant des informations fournies par le capteur ToF, est globalement acceptable. Petit bémol toutefois pour les scènes complexes (bouquets de fleurs, sujet devant un grillage, etc.) où l’IA se laisse piéger.
© Marc Mitrani pour Clubic
Heureusement, la taille relativement importante du capteur qui équipe le module principal (1/1,2 pouce) et la grande ouverture de son objectif permettent de se passer du mode portrait. Avec un peu d’expérience, on créera des effets de faible profondeur de champ sans passer par les bidouilles de l’IA. Ils seront certes moins prononcés, mais nettement plus agréables, notamment sur les scènes complexes.
Le Magic5 Pro introduit une technologie de capture d’image que l’on a déjà vue sur les boîtiers photo hybrides, mais plus rarement sur un smartphone. AI Motion Sensing Capture, puisque c’est son nom, commence à enregistrer des images une seconde avant la pression du déclencheur et s’arrête 0,5 seconde après.
L’IA fait ensuite un tri parmi les images enregistrées et ne conserve que « l’instant décisif », cher au photographe Henri Cartier-Bresson. Pour l’instant, elle ne sait reconnaître avec fiabilité que les humains sautant, courant ou souriant ainsi que les chiens et chats. Par exemple, un basketteur effectuant un dunk sera shooté à l’apogée du geste, garantissant ainsi une photo réussie. C'est là une belle idée qui devrait séduire de nombreux amateurs d’imagerie sportive.
Les images réalisées en faibles conditions d’éclairage ou la nuit s’avèrent très honorables lorsqu’elles sont shootées avec le module principal. Le grand-angle produit lui aussi des résultats acceptables, même si les défauts constatés en bonne luminosité sont fatalement amplifiés.
Le zoom périscopique 3,5x fait également du bon boulot et engendre des images exploitables, à défaut d’être parfaites. Au-delà, les images restent correctes, sans plus, jusqu’à 10x, valeur maximale disponible en mode nocturne. Il ne faudra toutefois pas être trop regardant sur les détails et tolérer la présence de bruit numérique sur les zones sombres de la scène.
Des fonctions vidéo remarquables
La partie vidéo est elle aussi très soignée. Ici, pas de 8K (qui ne sert pas à grand-chose actuellement), mais une 4K montant jusqu’à 60 ips. Pour bénéficier d’une captation en HDR10+, il faudra toutefois ne pas dépasser 30 ips. Il est aussi possible de capter des séquences en 10 bits LOG afin de les retravailler plus finement en postproduction : les amateurs apprécieront.
La qualité des séquences produites est excellente en extérieur et en plein jour, et très bonne sinon. On apprécie la fluidité de l’image à toutes les définitions, mais l'on regrette tout de même de ne pouvoir filmer en ralenti qu’à 240 ips (la concurrence monte jusqu’à 980 ips).
On peut bien entendu se servir du zoom jusqu’à un facteur de grossissement 10x. Notons avec satisfaction qu’il est nettement plus fluide que ce que proposait le Magic4 Pro, et nous n’avons noté aucune saccade, y compris en 4K 60 ips.
Les LUT, sortes de filtres créatifs spécifiques à la captation vidéo, permettent d’ajouter une ambiance à l’image sans avoir à s’en soucier en postproduction. On apprécie également le mode Storia destiné à la création de vidéos formatées pour les réseaux sociaux, et surtout l’éditeur vidéo intégré.
À la fois simple à manipuler et puissant, cet éditeur vidéo peut générer des clips sans avoir à installer la moindre application tierce. Ne cherchez pas son icône dans l’interface, il est directement accessible depuis l’application Galerie. On l’active en sélectionnant l’outil de modification lorsque la vidéo est à l’écran.
Validé !
Même s’il n’est pas parfait (mais la perfection existe-t-elle ?), le Magic5 Pro tient effectivement sa promesse en matière de production d’images fixes et animées. La stabilisation s’avère efficace, et le rendu général est à la hauteur de ce que peut espérer un amateur chevronné. Peut-il remplacer un appareil photo ? Oui, à condition de ne pas abuser du zoom numérique. On se prend à rêver d’une version équipée d’un capteur de 1 pouce afin d’accentuer le piqué de l’image, par exemple.
Et une caméra ? Oui, sans aucun doute pour les vidéastes amateurs exigeants, notamment s’ils souhaitent s’adonner aux joies simples de la postproduction. Les autres se contenteront des possibilités d’édition intégrée, déjà fort suffisantes pour un partage sur YouTube et les réseaux sociaux.
Honor Magic5 Pro : l’avis de Clubic
À l'issue de notre test, force est de constater que le Magic5 Pro d'Honor a tout d'un flagship. Ses performances sont excellentes, tout comme son écran. Il dispose d'une bonne autonomie et d'une charge rapide fort correcte. De plus, Honor a bien progressé en matière d'imagerie. L'appareil photo tient largement ses promesses, même si l'IA se fait parfois piéger sur la création de flou d'arrière-plan. La vidéo est quant à elle de très bonne tenue.
Nous disions plus haut qu'il avait tout d'un flagship. C'est vrai, y compris pour le prix. Certes, il dispose de 512 Go de stockage et de 12 Go de RAM, mais nous persistons à penser que payer 1 200 euros pour un smartphone est déraisonnable. À moins qu'il ne vous reste un rein à vendre ?
- Performances globales
- Écran remarquable
- Qualité photo et vidéo
- Bonne autonomie et charge rapide
- Prix trop élevé
- Partie audio améliorable
Fiche technique Honor Magic5 Pro
Taille de l'écran | 6.81 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5100 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 50 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 13 |
Surcouche Android | MagicOS 7.1 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.81 pouces |
Type d'écran | LTPO OLED |
Définition de l'écran | 1312 x 2848 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 461 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 512 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm SM8550-AB Snapdragon 8 Gen 2 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 3.2GHz |
GPU | Adreno 740 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5100 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 66W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 50 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 12 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30/60fps, 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 1.4 µm |
Taille des photosites objectifs frontaux | 1.2 µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.6, f/1.6, f/2.0 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
Zoom Optique | 3.5x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C 3.1 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 3D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 162.9mm |
Largeur | 76.7mm |
Epaisseur | 8.77mm |
Poids | 219g |
Certification IP | IP68 |
Indice de réparabilité | 8 |
DAS tête | 0.81 W/kg |
DAS tronc | 1.12 W/kg |
DAS membres | 2.84 W/kg |