Initialement fondée par une poignée d'étudiants de l'université de Standford, l'application Snapchat s'est d'emblée distinguée des autres services de photos sur mobile en permettant d'envoyer un cliché avec des droits d'accès limités dans le temps et configurés par l'expéditeur. Ainsi une photo ne pourra être vue que quelques secondes avant d'être complètement détruite puis retirée des serveurs de la société.
En fin d'année dernière nous apprenions que Facebook planchait sur un service alternatif, et quelques jours plus tard, l'application Poke était dévoilée. Reposant sur le même principe que Snapchat, celle-ci propose d'envoyer textes, photos et vidéos. Il semblerait toutefois que celle-ci ait été le plan B pour le géant communautaire. En effet, le Wall Street Journal rapporte que le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a tenté une acquisition supérieure à 1 milliard de dollars avant d'essuyer un refus par le co-fondateur et PDG de Snapchat Evan Spiegel. Les choses ne seraient donc pas aussi simples que le rachat d'Instagram effectué pour 1 milliard de dollars quelques mois plus tôt.
Snapchat souhaite donc conserver son indépendance et avant de trouver un modèle économique stable, la jeune pousse compterait effectuer une nouvelle levée de fonds jusqu'à 200 millions de dollars, valorisant ainsi la société entre 3 et 4 milliards de dollars. Le start-up avait précédemment obtenu un financement à 60 millions de dollars au mois de juillet avec une valorisation entre 800 et 900 millions de dollars.
Au mois de septembre, Snapchat enregistrait 350 millions de messages envoyés par sa base d'utilisateurs contre 200 millions au mois de juin. Snapchat serait principalement utilisé par un public jeune (adolescents / étudiants), une cible de choix pour les annonceurs si la société décide d'y intégrer de la publicité.