initialement développée par Sony puis confiée aux bons soins d'un consortium réunissant plusieurs grands noms de l'électronique grand public, la technologie TransferJet n'a jusqu'ici connu qu'un succès limité en dépit de qualités indéniables : dédiée aux communications en champ proche (NFC), elle permet en effet des débits allant jusqu'à 560 Mb/s sur quelques centimètres. L'idée initiale consiste à l'utiliser dans le domaine de la photo, en équipant les cartes mémoire de contrôleurs compatibles. Une fois muni de la station d'accueil adaptée, il suffit de poser l'appareil sur le récepteur pour automatiquement décharger ses clichés.
Problème : bien que Sony ait dès 2010 commercialisé des cartes mémoire compatibles, Transferjet n'a pas vraiment remporté le succès escompté. Peut-être parce que Sony avait choisi de miser sur son format MemoryStick, en vraie perte de vitesse face à l'avènement du format SD.
La technologie n'est toutefois pas morte, bien au contraire, et pourrait connaître un regain d'intérêt dans la mesure où de nouveaux acteurs ont officiellement choisi de la soutenir. Dans le lot, on trouve notamment Toshiba, qui a présenté cette semaine lors du Ceatec des cartes SD compatibles TransferJet, ainsi que des adaptateurs aux formats micro-USB ou USB. Muni de l'un de ces petits accessoires et de la station d'accueil idoine, on pourra donc profiter des échanges sans fil TransferJet avec à peu près n'importe quel appareil. Entre temps, le prix des composants a bien baissé (notamment parce que les fournisseurs sont de plus en plus nombreux), ce qui devrait permettre des prix publics raisonnables.
En parallèle, le consortium TransferJet planche sur de nouveaux scénarios d'usage qui pourraient contribuer à la démocratisation de sa technologie. Exemple ? Des bornes de téléchargement permettant de télécharger des livres numériques dans une boutique, ce qui deviendrait particulièrement pratique si le téléphone mobile, par exemple, intègre également un dispositif de paiement sans contact.