Len Noe, hacker américain, s'est fait implanter des puces électroniques dans le corps. Il les utilise pour s'introduire dans les systèmes de sécurité et pirater des smartphones en quelques secondes. Son but : tester les limites de la cybersécurité et sensibiliser aux risques.
Imaginez un monde où votre téléphone pourrait être piraté d'un simple effleurement. Où les portes sécurisées s'ouvriraient comme par magie devant un inconnu. Ce scénario digne d'un film de science-fiction est aujourd'hui bien réel, alors qu'il y a presque 10 ans, on pensait plutôt que le cerveau humain serait connecté d'ici 2030.
Len Noe, un hacker américain, en a fait la démonstration. Cet ancien membre d'un gang de motards s'est reconverti dans la cybersécurité. Son corps est truffé d'implants électroniques qui lui permettent d'infiltrer les systèmes informatiques en un clin d'œil. Une prouesse technique qui soulève de nombreuses questions. Comment protéger nos données face à ces nouvelles menaces ? Jusqu'où ira l'augmentation technologique de l'être humain ?
Le transhumanisme, un mouvement qui veut dépasser les limites du corps humain
Len Noe incarne une nouvelle tendance : le transhumanisme. Ce courant de pensée prône l'usage des sciences et des technologies pour améliorer les capacités physiques et mentales de l'être humain. L'idée ? Dépasser les limites biologiques pour créer un « surhomme ». Certains rêvent même d'immortalité grâce aux progrès de la médecine et de l'intelligence artificielle.
Le transhumanisme fascine autant qu'il inquiète. Ses partisans, à l'instar d'Elon Musk et son implant Neuralink, y voient une évolution naturelle de l'humanité. Ses détracteurs craignent la création d'une élite « augmentée » et de nouvelles inégalités. Le débat éthique fait rage. Jusqu'où peut-on modifier le corps humain ? Qui aura accès à ces technologies ? Quels sont les risques pour la société ?
Ce mouvement gagne en influence, porté par les avancées en biotechnologie, robotique et en intelligence artificielle. Des milliardaires de la Silicon Valley comme Ray Kurzweil, directeur de l'ingénierie chez Google, en sont de fervents défenseurs. Leurs investissements massifs accélèrent les recherches dans ce domaine.
Un corps bardé de technologie pour pirater smartphones et systèmes de sécurité
Len Noe a poussé le concept très loin. Son corps est un véritable arsenal technologique. Pas moins de 10 puces électroniques y sont implantées. Elles lui permettent d'interagir avec tout un tas d'appareils électroniques. Dans sa main, une puce NFC copie en un éclair les badges d'accès aux immeubles. Une autre stocke une carte de crédit virtuelle. Des aimants dans ses doigts lui font ressentir les champs magnétiques. Il peut ainsi tracer les circuits électriques à travers les murs.
Mais sa capacité la plus impressionnante, c'est le piratage éclair de smartphones. En moins de 30 secondes, Noe prend le contrôle total d'un téléphone Android. Il suffit que la victime lui prête son appareil quelques instants. La puce NFC dans sa main installe discrètement un logiciel malveillant. Le tour est joué.
Ces implants sont indétectables aux portiques de sécurité des aéroports. Selon Noe, ils relèvent même du secret médical. La police n'aurait donc pas le droit de l'interroger à ce sujet. Un véritable cauchemar pour les experts en cybersécurité.
Noe assure utiliser ses pouvoirs à des fins éthiques. Son but : tester les failles de sécurité pour mieux les corriger. Il alerte sur les dangers qui guettent nos données personnelles. « La quantité d'informations sur votre téléphone est 100 fois supérieure à celle de votre portefeuille », prévient-il.
Cet élan éthique pourrait servir de nombreuses applications, notamment dans le domaine de la santé publique, mais également de notre propre sécurité. Hélas elle n'est pas à l'abri de tomber dans des corps bien moins philanthropes que celui de Len Noe.
Source : korii.