Mega victime de son succès, MegaMovie sur les rails ?

Audrey Oeillet
Publié le 21 janvier 2013 à 10h57
Lancé le 19 janvier dernier comme prévu, le service d'hébergement de fichier Mega a connu un démarrage plutôt chaotique : serveurs ralentis, voire hors-service, ont témoigné du succès fulgurant que la plateforme n'avait visiblement pas totalement anticipé.

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Si, lundi, le site Mega.co.nz se veut relativement réactif, ce n'était pas toujours le cas le week-end dernier : concrètement ouvert le 19 janvier aux environs de 18h30 heure française, l'héritier de Megaupload, fermé un an avant jour pour jour, a attiré plus de monde qu'escompté. Une situation qui a entraîné une rapide surcharge des serveurs, rendant l'accès au service de stockage inopérant ou très lent.

Sur Twitter, Kim Dotcom, le fondateur du service, revendiquait 250 000 inscriptions durant la journée du 19 janvier, dont 100 000 durant la première heure de disponibilité de Mega. « Wow, je n'ai jamais rien vu de tel. De 0 à 10 Gigabits d'utilisation de la bande passante en 10 minutes » déclarait également Dotcom quelques minutes après l'ouverture de la plateforme au public, avant de communiquer plusieurs fois sur de forts ralentissements des serveurs, en raison d'une surcharge.

Mais la situation n'a, semble-t-il, pas perturbé Kim Dotcom, qui s'est déclaré « très heureux » : « Merci d'utiliser Mega » a-t-il lancé. « Je vais me coucher avec un large sourire. » Depuis, Mega a repris des couleurs, même si des ralentissements sont encore au rendez-vous.

Deux jours après le lancement, Kim Dotcom a annoncé que le million d'inscrit avait été dépassé. Mais l'Allemand ne s'est pas arrêté là, et a mélangé teasing et provocation en dévoilant une capture d'écran de ce qui pourrait être un futur service lié à Mega : MegaMovie. Articulé autour des films et des séries, le service semble proposer un catalogue de contenu couplé à des fonctions sociales. Dans son tweet, Dotcom interpelle la Motion Picture Association of America (MPAA) qui lui mène une guerre sans merci depuis plusieurs années. « Parlons-en ! » propose Dotcom. Pas certain que la MPAA ait envie de discuter des projets de l'un de ses pires ennemis...

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Audrey Oeillet
Par Audrey Oeillet

Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.

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