Si, lundi, le site Mega.co.nz se veut relativement réactif, ce n'était pas toujours le cas le week-end dernier : concrètement ouvert le 19 janvier aux environs de 18h30 heure française, l'héritier de Megaupload, fermé un an avant jour pour jour, a attiré plus de monde qu'escompté. Une situation qui a entraîné une rapide surcharge des serveurs, rendant l'accès au service de stockage inopérant ou très lent.
Sur Twitter, Kim Dotcom, le fondateur du service, revendiquait 250 000 inscriptions durant la journée du 19 janvier, dont 100 000 durant la première heure de disponibilité de Mega. « Wow, je n'ai jamais rien vu de tel. De 0 à 10 Gigabits d'utilisation de la bande passante en 10 minutes » déclarait également Dotcom quelques minutes après l'ouverture de la plateforme au public, avant de communiquer plusieurs fois sur de forts ralentissements des serveurs, en raison d'une surcharge.
Mais la situation n'a, semble-t-il, pas perturbé Kim Dotcom, qui s'est déclaré « très heureux » : « Merci d'utiliser Mega » a-t-il lancé. « Je vais me coucher avec un large sourire. » Depuis, Mega a repris des couleurs, même si des ralentissements sont encore au rendez-vous.
Deux jours après le lancement, Kim Dotcom a annoncé que le million d'inscrit avait été dépassé. Mais l'Allemand ne s'est pas arrêté là, et a mélangé teasing et provocation en dévoilant une capture d'écran de ce qui pourrait être un futur service lié à Mega : MegaMovie. Articulé autour des films et des séries, le service semble proposer un catalogue de contenu couplé à des fonctions sociales. Dans son tweet, Dotcom interpelle la Motion Picture Association of America (MPAA) qui lui mène une guerre sans merci depuis plusieurs années. « Parlons-en ! » propose Dotcom. Pas certain que la MPAA ait envie de discuter des projets de l'un de ses pires ennemis...