Toujours prolixe sur Twitter, Kim Dotcom a fait grand cas jeudi du lancement de la première application mobile officiellement dédiée à Mega (lien Google Play), son service de stockage en ligne lancé en début d'année. L'ancien dirigeant de Megaupload n'a toutefois pas développé celle-ci en partant de zéro : Mega a en réalité racheté et modifié un client non officiel développé en début d'année par un tiers (joliment baptisé flying otter software).
Il en résulte une application gratuite (2,09 Mo) désormais endossée par Mega, qui permet donc de se connecter à son compte et de télécharger ou d'envoyer des fichiers depuis son smartphone ou sa tablette Android. Après s'être authentifié et le calcul des clés de chiffrement associées au compte, l'utilisateur arrive sur une page qui reprend l'apparence du menu de la version Web de Mega, avec une vue qui réunit dossiers, fichiers et contacts.
L'ensemble permet de naviguer au sein de son espace de stockage, rapatrier des fichiers, en envoyer vers les serveurs depuis les différents répertoires de son téléphone et éditer, créer ou supprimer des dossiers. L'application Mega propose également une option de synchronisation de l'appareil photo, de façon à ce que toutes les photos ou vidéos prises depuis le mobile soient automatiquement expédiées vers le service.
L'onglet Compte permet également de visualiser l'espace dont on dispose, et pourquoi pas de migrer vers l'une des différentes options payantes. Dans ce cas de figure, le mobinaute est redirigé sur une page de paiement Paypal, par l'intermédiaire de son navigateur. Sur son blog, Mega se dit désireux de recueillir les retours des utilisateurs, et de corriger rapidement les éventuels dysfonctionnements constatés. L'équipe promet enfin que les versions iOS et Windows de son client de synchronisation sont en fin de développement, et suivront donc bientôt.
Pour en savoir plus sur Mega et son fondateur, le sulfureux Kim Dotcom, retrouvez notre suivi de la fermeture de Megaupload par le FBI (janvier 2012), notre test à chaud de Mega avant sa sortie et, ci-dessous, le numéro spécial du Debug que nous lui avions consacré.