Megaupload : quand le FBI perd le contrôle du nom de domaine saisi en 2012

Audrey Oeillet
Publié le 01 juin 2015 à 14h58
Le FBI a perdu le contrôle, pendant de longues heures, de deux noms de domaine saisis dans le cadre de l'affaire Megaupload. Les adresses renvoyaient vers du contenu malveillant.

Depuis la fermeture de Megaupload en janvier 2012, les noms de domaine Megaupload.com et Megavideo.com affichaient des messages annonçant leur saisie par le FBI. Mais en fin de semaine dernière, la situation a changé, et les deux adresses renvoyaient vers des sites au contenu douteux, entraînant notamment l'installation de malware sur les ordinateurs des visiteurs.

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Le message affiché par le FBI lors de la fermeture de Megaupload

TorrentFreak a constaté que le Whois des noms de domaine avait changé, notamment du côté des serveurs : à la place de CIRFU.net, un serveur opéré par le FBI, c'est CIRFU.biz, un serveur inconnu basé aux Pays-Bas, qui avait fait son apparition. Selon l'enquête menée par Ars Technica, il semble que le FBI ait tout simplement oublié de renouveler les noms de domaine en avril dernier auprès du registrar GoDaddy, permettant à des personnes malveillantes de s'en emparer par la suite. Interrogé par le média, un représentant de GoDaddy a expliqué que les noms de domaine avaient été vendus aux enchères après expiration, pour des sommes non dévoilées.

Tandis que Kim Dotcom, fondateur de Megaupload exilé en Nouvelle-Zélande, n'a pas manqué d'épingler le FBI sur Twitter, le Bureau Fédéral a rapidement repris la main sur les noms de domaine, qui n'affichent désormais plus rien.



D'autres domaines dans la tourmente

Le site TorrentFreak souligne par ailleurs que les deux adresses liées à Megaupload ne sont pas les seules concernées par ce « piratage », et que d'autres adresses saisies, notamment en lien avec des services de poker, ont également relayé du contenu malveillant.
Audrey Oeillet
Par Audrey Oeillet

Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.

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