Sur son site, l'Avicca se réjouit d'une éventuelle future partition de l'opérateur Orange. « Le projet de décision de l'ARCEP concernant la montée en débit sur le réseau de France Télécom illustre parfaitement l'absurdité de la situation actuelle. S'il n'est pas modifié, les collectivités devront financer entièrement l'amélioration de la boucle locale cuivre, pour améliorer les débits insuffisants : réaménagement du réseau, armoire, fibre optique de collecte, et même les équipements actifs des opérateurs » commente le président de l'association, Yves Rome.
Selon lui, la facture de la fibre pourrait être évaluée entre 2 et 5 milliards d'euros. Il en appelle donc au Gouvernement mais aussi au Parlement qui « doivent étudier la question de la séparation structurelle, dans tous ses aspects : économie, articulation avec les collectivités, et, bien sûr, questions sociales pour le personnel de France Télécom, qui doit être pleinement associé à cette réflexion ».
Pour rappel, le premier coup de semonce est venu de la part de l'autorité de la Concurrence. Dans un avis (non-obligatoire), elle estimait qu'il était nécessaire de séparer les activités de l'opérateur Orange / France Télécom en deux sur le volet de la fibre optique. D'un côté, le réseau « en dur », de l'autre les services. L'objectif étant alors d'encourager la concurrence sur le terrain du déploiement du très haut débit.
De son côté, Orange ne s'est pas réellement positionné sur ce dossier et préfère attendre les évolutions du Plan France numérique 2012 mais également les subsides accordées par l'Etat pour le déploiement de la fibre optique dans le cadre du grand Emprunt...