« Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est donner à Dailymotion les moyens d'accélérer son développement en particulier aux États-Unis pour venir concurrencer YouTube. Ce n'est pas une question d'argent, mais bien de partenariat industriel. En plein accord avec le management de Dailymotion, nous recherchons ce partenaire », affirme le p-dg. « Nous resterons un actionnaire influent et nous serons attentifs aux retombées pour Orange, et pour la France, d'une éventuelle alliance », ajoute-t-il.
Pour autant, Stéphane Richard ne désire pas de se désengager pleinement de Dailymotion, comme le supposait le Wall Street Journal. « Je n'ai aucunement l'intention de céder Dailymotion », soutient Stéphane Richard à notre confrère. Et ajoute être « très heureux de cet investissement » qu'il a « porté personnellement à un moment où les actionnaires de Dailymotion, dont le FSI, souhaitaient se désengager ».
L'opérateur détenait jusqu'au mois de janvier dernier 49% du capital de Dailymotion. Il annonçait le 25 janvier reprendre le reste des parts, devenant totalement propriétaire du site de vidéos. Dans le même temps, Orange avait manifesté son intention de développer cette marque à l'international, ce qui passerait notamment par l'arrivée d'investisseurs américains au sein du capital.