En conséquence, SFR annonce un plan de départs volontaires portant sur 856 emplois. La direction tient à préciser que ces départs seront « strictement volontaires et SFR a souhaité qu'ils soient validés dans le cadre de commissions paritaires ». Aucun licenciement sec ne devrait donc être programmé.
Fin septembre, le syndicat Force Ouvrière lançait une bouteille à la mer en direction du gouvernement et anticipait la mise en place d'un plan de restructuration concernant entre « 1 500 et 2 000 postes ». Le syndicat décrivait alors une situation « catastrophique » chez SFR et en appelait aux autorités afin qu'elles puissent faire transiger l'opérateur. Il semble que l'appel ait été entendu puisque le nombre d'emplois concernés est moins conséquent.
Pour rappel, SFR était le dernier opérateur à ne pas avoir livré de précisions quant à son plan de restructuration suite à l'arrivée sur le marché de la téléphonie mobile d'un nouveau concurrent, Free Mobile. Bouygues Télécom a déjà mis en place une série de mesures visant à rationaliser ses dépenses. Outre un plan de départs volontaires portant sur 556 postes, le groupe a renégocié ses contrats avec ses sous-traitants et modifié sa structure de distribution via le rachat de Darty Télécom (filiale de Kesa).
De son côté, la direction d'Orange a expliqué qu'elle procédera au recrutement de 4 000 personnes sur trois ans. Par contre, l'opérateur s'attend à enregistrer 9 000 départs à la retraite sur la même période. Son effectif total devrait donc diminuer de 5 000 collaborateurs d'ici 2015.