Ce sont deux magnats des télécoms qui ont signé le deal : d'un côté Patrick Drahi, propriétaire d'Altice, et de l'autre John Malone, à la tête de Liberty Global. Ce dernier a, via l'opérateur belge Telenet qui est une de ses filiales, accepté de reprendre les activités de SFR BeLux.
SFR BeLux : un petit MVNO avec un contrat majeur
SFR Belux n'est pas un gros opérateur comme on peut s'imaginer d'une filiale de SFR. L'opérateur n'a pas de réseau propre et n'est qu'un simple MVNO, utilisant le réseau 3G et 4G des autres opérateurs de Belgique et du Luxembourg. Mais SFR BeLux avait un argument de taille pour convaincre de débourser quelques millions d'euros pour se faire racheter.L'opérateur a obtenu le contrat de déploiement exclusif du câble dans plusieurs communes de Belgique et a déjà un réseau câblé au Luxembourg. Un actif qui vaut de l'or, alors que les besoins de débit sont de plus en plus importants dans le monde, que ce soit dans le domaine des ordinateurs fixes ou pour le réseau mobile.
Telenet offre 400 millions d'euros pour SFR BeLux
L'opérateur SFR BeLux aura finalement trouvé un acquéreur dans Telenet, l'un des principaux opérateurs de Belgique. Malgré un portefeuille de clients assez faible, à peine 90 000 abonnés en Belgique et 15 000 au Luxembourg, l'exclusivité du déploiement du câble a fait pencher la balance vers le prix fort.Telenet a donc accepté de débourser 400 millions d'euros pour acquérir SFR BeLux, une vente qui tombe à pic pour le groupe SFR, dont la santé n'est pas au beau fixe. Telenet espère réussir à faire près de 16 millions d'euros d'économies par an grâce à ce rachat à l'horizon de 2021, mais devra avant tout débourser quelques dizaines de millions d'euros, selon ses calculs, pour moderniser le réseau.