Dans un communiqué de presse, le constructeur japonais NEC annonce avoir mis en place un système permettant de détecter en quelques secondes si une vidéo mise en ligne par un internaute est protégée par des droits de propriété intellectuelle.
Pour ce faire, NEC dispose d'une base de données de vidéos signées à l'aide d'un certificat ; plusieurs signatures sont ainsi générées par le contenu-même de la vidéo. NEC explique qu'une vidéo altérée, par exemple avec des sous-titres, présenterait donc toujours assez de points communs avec la version originale protégée. Par ailleurs, cette détection s'effectuerait en quelques secondes seulement.
Une signature est générée pour chacune des images d'un clip en se basant sur la luminosité, les contrastes de couleurs ainsi les différentes formes apparaissant à l'écran. Pour l'heure ce dispositif s'avérerait particulièrement performant puisque le processus de détection fonctionnerait dans 96% des cas avec un taux d'erreur de 0,0005 %.
Dans la mesure où une signature est généré pour chacune des images, la technologie serait tout autant performante pour les petits clips de quelques minutes tels que ceux partagés sur les plateformes communautaires. La firme précise que son système est compatible avec les PC classiques. C'est ainsi qu'une machine traditionnelle mono-coeur cadencée à 3GHz serait capable d'analyser 1000 heures de vidéo en... 1 seconde.
Avec cette technologie, NEC devrait bientôt rivaliser avec YouTube qui présentait un système de filtrage similaire en janvier 2009 baptisé Content Manager.