Le constructeur chinois Vava débarque en France avec un vidéoprojecteur à ultra courte focale qui, sur le papier, s’annonce très prometteur. Une image Ultra HD, lumineuse et contrastée grâce à une source lumineuse laser qui présente par ailleurs l’argument d’une très grande durée de vie. Nous avons testé ce produit qui pourrait bien remplacer votre téléviseur de salon… sous certaines conditions toutefois.
Mise à jour du 23 février 2021
Lors de son lancement, ce vidéoprojecteur VAVA VA-LT002 était commercialisé 2999 euros. En raison d'une concurrence de plus en plus importante, le constructeur nous a indiqué avoir baissé le prix public conseillé à 2690 euros. Une bonne nouvelle qui nous conforte encore un peu plus dans l'idée qu'il s'agit d'un modèle d'un bon rapport qualité/prix.
- Le rapport qualité/prix
- La qualité de l'image perçue
- La qualité audio
- La facilité d'utilisation
- Le design sobre
- La durée de vie de la source laser
- La fidélité des couleurs
- L'ergonomie de certains menus
- L'absence de filtre anti-poussières
Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de Vava. Et pourtant cette marque, qui revendique un positionnement premium au sein groupe chinois SunValley, débarque doucement en France avec un produit qui a déjà fait parler de lui sur le marché américain. De quoi s'agit-il ? D'un vidéoprojecteur à ultra courte focale, le Vava 4K UST Laser Projector (ref. VALT002). Celui-ci promet une image en ultra haute définition, piquée, lumineuse et contrastée grâce à une plateforme technique combinant la technologie DLP avec une source… laser. C’est là le principal point fort de ce modèle qui, s’il est certes vendu 2690 euros (2999 euros au lancement), pourrait bien faire la différence par rapport à un modèle Tri-LCD ou DLP à lampe classique. Grâce à cet éclairage, on ne se souci plus (tellement) de la durée de vie de la lampe (annoncée à 25 000 heures) et on peut réellement commencer à envisager ce vidéoprojecteur comme une alternative à un grand téléviseur.
En effet, outre la production d'une image en ultra haute définition assurée par un mécanisme de wobulation (nous y allons y revenir) et l’éclairage laser donc, ce produit Vava porte aussi dans son nom la mention UST pour “ultra short throw” soit, ultra courte focale. Ainsi, avec un minimum de recul, il est capable d’afficher une image immense. En l’occurrence elle s’étend de 1,4 à 3 m de base sur une plage de 5 à 50 cm de recul seulement. À l’usage, c’est toujours aussi magique, d’autant que ce faible recul contribue également à limiter la perte de luminosité. De belles promesses donc.
Fiche technique du Vava 4K UST Laser Projector
Ce vidéoprojecteur à ultra courte focale utilise le principe de vobulation pour produire une image 4K. Cette technologie consiste à utiliser une matrice Full HD, ici en l’occurrence une puce DLP Texas Instrument de 0.47” montée sur un mécanisme qui décale la matrice très rapidement sur les quatre directions l’image Full HD native, pour berner notre œil avec une image comptant ainsi les 8 millions de pixels de l’Ultra HD. Un principe bien connu qui s’améliore au fur et à mesure des générations de produits. La matrice est ici couplée à une source laser ALPD 3.0 de Appotronics, pour une luminosité annoncée à 2500 ANSI Lumen.
- Technologie de projection : DLP à Laser
- Puce : Texas Instrument 0.47 pouce
- Résolution : 3480 x 2160 pixels (vobulation 4K)
- Compatibilité HDR 10 : oui
- Taux de contraste dynamique : 1 500 000:1
- Luminosité : 2500 ANSI Lumen
- Ratio de focale : 0.233
- Durée de vie de l'éclairage : jusqu'à 25 000 heures
- Connectique : 3 HDMI / Ethernet / Wi-Fi AC / Optique S/PDIF, entrée vidéo 3.5 mm et sortie audio 3.5 mm / Bluetooth 4.2 / USB
- Zoom optique : Non
- Lens shift : Non
- Correction trapézoïdale horizontale : oui
- Correction trapézoïdale verticale : oui
- Bruit annoncé : 32 dB
- Haut-parleurs : 2 x 30 watts
- Dimensions :53,3 x 36,8 x 10,7 cm
- Poids : 10.3 Kg
- Système d'exploitation : Android 7.1
- Mémoire vive : 2 Go
- Capacité de stockage : 32 Go
- Consommation annoncée : 360 W
- Consommation en veille annoncée : 0.5 W
- Prix : 2699 euros
Important : comment nous l’avons testé
Avant toute chose, rappelons qu’un vidéoprojecteur à focal ultra courte exige d’être utilisé avec une surface parfaitement plane. Un mur blanc, par exemple, ou encore - et on vous le recommande vraiment - recouvert d’une peinture spéciale vidéoprojection. Oubliez en revanche la toile de projection motorisée simple. Si celle-ci n’est pas "parfaitement" tendue, vous verrez des défauts à l’image. C’est pourquoi nous l’avons testé sur un écran fixe Lumene Movie Palace UHD 240C qui nous a été mis à disposition pour test par le revendeur en ligne son-video.com et pour lequel nous publierons très prochainement un test. Sachez donc que nous apprécierons ici la qualité de l’image dans de très bonnes conditions.
Toutes les photos et mesures que nous publions dans ce test ont par ailleurs été réalisées avec le vidéoprojecteur positionné à 20 cm de l’écran, soit 50 cm de distance pour la lentille - un meuble de 60 cm de profondeur fera donc l’affaire. Dans cette configuration, l’image obtenue mesure 2,20 m de base.
4K UST Laser Projector : tour du propriétaire
Esthétiquement, ce vidéoprojecteur chinois n’a rien à envier aux plus beaux modèles du genre. Nous l’avons reçu dans une version blanche, mais il existe aussi en noir. Et à vrai dire, nous le trouvons plutôt joli et suffisamment sobre pour s'intégrer au mieux dans une grande variété d'univers déco.
C’est certes un gros objet, mais le fait que le l’optique ne soit absolument pas visible des spectateurs est une très bonne chose : rien ne dépasse du châssis et il se fait plus facilement oublié.
On trouve aussi sur le dessus les capteurs de détection de mouvement, ou de présence, qui se chargent de couper l'image et atténuer instantanément la source lumineuse pour protéger les yeux d’une personne qui s'exposerait directement au faisceau laser.
Ces capteurs sont très sensibles et leur champ est assez large. Il arrive donc l’image se coupe sitôt que l'on s'en approche un peu. C’est pourquoi il est possible de désactiver la chose pour éviter ce désagrément en fonction de la configuration de l’installation, mais ce sera "à vos risques et périls". D'ailleurs, lorsque l'électronique détecte que cette sécurité est activée trop régulièrement, un message vous propose de le désactiver.
Évidemment , rien de définitif, une option est prévue pour l'activer à nouveau dans les menus.
Classique, le vidéoprojecteur intègre deux molettes à l’arrière pour le surélever, mais d’à peine 2 centimètres seulement. Étant donnée le form factor du produit et plus spécifiquement sa hauteur (10,7 cm), nous aurions apprécié que Vava prévoie plus d’amplitude sur ce réglage avec des vis plus longues. Cela aurait offert une plus grande souplesse d'installation.
En revanche, les réglages de trapèze, eux, offrent une grande amplitude de réglage, justement, avec un mode assez inédit de réglage à 8 points, permettant un ajustement avancé de l’image. Remarquez dans la photo ci-dessus à quel point l'amplitude de ce réglage est importante. Un mode de réglage à 4 points est aussi disponible pour des besoins plus classiques.
Idem du côté de la mise au point électronique que nous trouvons assez efficace également, mais certains utilisateurs pourraient être gênés par l’appréciation de la netteté sur ces mires jaunes quadrillées.
Avis au constructeur, s’il l’idée d’ajouter une mire aux quatre coins de l’image est une bonne chose, l’ajout d’inscriptions textuelles aurait permis de mieux interpréter la précision du focus.
En l'état, il a fallu nous y reprendre à plusieurs fois avant d'être sûr que la mise au point était la meilleure possible.
Enfin, la télécommande Bluetooth répond bien, mais nous la trouvons très minimaliste. Vava ne prévoit aucun bouton pour changer de source à la volée, ni même de mode d’image (standard, PC, film ou sport), par exemple.
Par ailleurs, on peut regretter que le vidéoprojecteur lui-même n'intègre aucun bouton de contrôle. Si jamais vous perdez la télécommande et que vous n'avez pas pris le temps de configurer l'application mobile (nous y reviendrons) pour piloter l'appareil, vous pourriez vous retrouver un peu embêter, mais pas complètement coincé. Comme il s'agit d'un vidéoprojecteur fonctionnant sous Android 7.1, il reste possible d'y brancher une souris ou un clavier pour tenter d'associer son mobile et ainsi retrouver une zappette numérique.
En contrepartie, l'UST 4K n'en est que plus esthétique.
Une qualité audio et vidéo plutôt étonnante
Vava ne communique pas sur le nombre de segments qui composent la roue chromatique de sa plateforme DLP. Pour autant, gageons qu’elle en compte (au moins) six (un classique) et que l’électronique est rapide et précise, tant nous n’avons noté aucun effet arc-en-ciel. Il faut dire que nous n’y sommes pas particulièrement sensibles et le fait que ce soit un modèle à ultra courte focale, avec le faisceau lumineux devant nous - et qui ne traverse donc pas la pièce - contribue aussi à limiter cette déconvenue.
Ceci étant dit, l’image projetée sur notre écran Lumene de test nous est vraiment très agréable à l’œil. La vobulation s’avère plutôt efficace, tant que les contenus sont de qualité, en Full HD à minima. En effet, on ne peut pas désactiver cette technologie pour revenir à une définition Full HD native.
Du coup, mieux vaut lui servir une source de bonne qualité, sous peine que le résultat de cet "upscalling" ne soit pas très flatteur. N’oublions pas en effet qu’à contrario d’un téléviseur, les vidéoprojecteurs ne disposent pas d'autant de technologie de traitement d'image, ni même de processeur aussi performant pour améliorer une source dégradée.
Dans l’ensemble, les contrastes et la luminosité ne nous ont pas fait défaut. Là encore, grâce à cet ultra courte focale et au support de projection Lumene Extra Bright spécialement conçu pour annuler les lumières parasites, nous-même avons pu utiliser le vidéoprojecteur en pleine journée sans plonger totalement la pièce dans l’obscurité.
Du coup, vous pourrez aussi dîner avec les lumières de vos plafonniers tout en profitant de votre vidéoprojecteur. Attention toutefois, ce n'est pas aussi performant qu'un véritable téléviseur en toutes situations. Néanmoins, il nous est même arrivé d'être très agréablement surpris par la brillance de l'image. Un rendu convaincant donc côté vidéo, avec un piqué flatteur et, finalement assez peu de défauts.
On peut le remarquer dans les photos ci-dessus où Marco, de la série Marco Polo, est présent sur un fond de ciel à la reproduction très propre. Idem sur la première photo où la granularité des briques est bien reproduite. La dernière photo est réalisée avec notre volet ouvert, en pleine journée, mais sans soleil direct sur l'écran.
La vobulation fait son travail et, en tout cas, ne dégrade pas l'image y compris sur ces détails. Enfin, la troisième image permet de constater que les effets de frange sont très bien gérés, là où l'Epson EH-LS500, par exemple, s'en sort beaucoup moins bien.
Le système audio estampillé DTS-HD et Dolby Audio du VAVA 4K UST Laser Projector est un autre de ses points forts. Et ne tournons pas autour du pot, le système audio Harman Kardon de 60 watts ici intégré est très bon, sans doute l’un des meilleurs que nous ayons eu sur un vidéoprojecteur !
Les très basses fréquences ne sont pas des plus percutantes, mais la rondeur et le dynamisme du son ne passent clairement pas inaperçus. Les multiples voies permettent de bien distinguer les dialogues dans un film tandis que les effets sonores ne manquent pas de nous en mettre plein les oreilles.
Aucun doute, avec ce système composé de deux mediums et deux tweeters, Vava fait bien mieux que l’essentiel de la concurrence. Contrairement à bon nombre de vidéoprojecteurs, nous n’avons pas eu besoin de lui ajouter une enceinte externe pour apprécier nos séances cinéma. Bien entendu, un système Hi-Fi pourquoi pas via la sortie optique S/PDIF - ne fera qu’améliorer encore l’expérience.
Nos résultats de mesures sont peu flatteurs
Les mesures... voilà un sujet sensible pour quiconque y accorde une importance majeure. En effet, le Vava 4K UST Projector fait partie de ces produits qui nous en mettent plein la vue, mais qui ne brillent pas spécialement sur les résultats des mesures.
Rien à signaler sur la couverture REC.709 qui est ici assurée à 99.1% ce qui est bon signe pour vos contenus SDR, mais pour la plage dynamique HDR, la reproduction de l'espace colorimétrique DCI-P3 n'est plus que de 85% environ. Pas si mal ? Disons que les téléviseurs de grandes marques talonnent aujourd'hui les 95 … et parfois plus.
Ce vidéoprojecteur n'excelle pas non plus dans sa capacité à produire des couleurs fidèles à la source. Que ce soit en SDR ou en HDR, nos mesures montrent que cela pourrait et devrait être meilleur. En REC.709, le Delta E 2000 moyen obtenu est de 5.4, mais il s'envole à plus de 9 en mode HDR. Dommage pour un produit qui répond à une certification HDR 10 de ne pas être un peu mieux calibré. Attention toutefois, à l’œil, ces couleurs que notre sonde trouve bien trop saturées, contribuent en fait à assurer, d'une certaine manière, une forme de brillance sur cette image projetée sur une toile.
Pour autant, cela n'enlève rien au fait que d'autres constructeurs parviennent à produire une image de qualité, éclatante, et bien calibrée.
Nous sommes également assez surpris par la puissance lumineuse qui paraît bonne à l’œil, mais que la sonde relève à 105 nits "seulement". L'appareil étant capable de produire un noir assez profond, le taux de contraste mesuré s'élève lui à 2519:1, ce qui est plutôt une bonne performance.
Le gamma avoisine les 2 et la température moyenne des couleurs un peu froide - ce qui impacte d'ailleurs la fidélité - est mesurée à 7120K là où le blanc de référence est de 6500K.
Au cours du mois de juillet, le constructeur a déployé une mise à jour de son produit qui visait notamment à corriger une critique portée aux ventilateurs, et donc au bruit de l'appareil. Vava aurait travaillé sur le sujet pour améliorer l'intelligence de son système et mieux exploiter les trois ventilateurs intégrés. Deux se situent en "bordure" du châssis pour une admission d'air frais optimale.
Le troisième est lui couplé au dissipateur passif, vraisemblablement une sorte de radiateur, pour accélérer le refroidissement des principaux composants, mais aussi expulser l'air chaud. Et ça fonctionne, on sent le sent bien ressortir de l'autre côté du boîtier.
Nous ignorons quel était le bruit provoqué auparavant par ce système, mais il est désormais tout à fait supportable et largement couvert par l'efficacité du système audio.
Notre sonomètre relève en l'occurrence 41,9 dB à 30 cm de l'appareil et étant donné que le vidéoprojecteur est installé plutôt loin de nous, on ne l'entend que très, très rarement.
Affalé dans notre canapé, sonomètre en main à quelques mètres de l'appareil, le bruit chute à 32 dB seulement.
En revanche, côte conception, nous trouvons vraiment dommage que Vava n'ait pas prévu de filtre anti-poussières au niveau de ces aérations. On peut craindre que des saletés soient aspirées et dégradent prématurément le produit. Dommage.
Une application VAVA Projecteur est disponible
En plus de disposer d’une connectique plutôt complète, l’interface Wi-Fi du produit permet également de connecter ce vidéoprojecteur à un smartphone Android ou iOS. Après un clic sur l’icône "Multi-écran" de la page d’accueil, un rapide tuto nous invite à télécharger l’application mobile VAVA Projector sur le Google PlayStore ou l'Apple AppStore.
En quelques instants il devient possible de diffuser de la musique, des images, des vidéos, mais aussi des documents stockés sur notre mobile. Un mode de projection spécifique permet même de partager l’écran du smartphone et de disposer d’un stylo numérique pour ajouter quelques notes à l’écran.
Dans notre cas, avec le stylet de notre Samsung Galaxy Note 10+, on ne s’en sort pas trop mal, mais les annotations au doigt levé sur la dalle tactile du smartphone ne seront sans doute pas aussi simples… et on vous laisse imaginer la galère pour écrire du texte.
Dans l’ensemble, on note un peu de latence, plutôt contraignante dans ce dernier cas de figure évoqué ici (l’ajout de note), mais dont on s'accommode très bien à l’occasion de la diffusion de photos.
Le résultat est moins flatteur du côté du streaming de vidéo. Les séquences filmées en Full HD ne sont pas très jolies : l’application applique visiblement une compression pas franchement bienvenue. Quant à l’idée de streamer une vidéo Ultra HD (tournée avec votre mobile, par exemple)…. oubliez !
Malheureusement là encore, la liaison Wi-Fi est à la peine et les trop nombreuses saccades rendent l’exercice trop pénible à supporter.
On imagine très bien que VAVA pourrait corriger ce problème en créant une sorte de mémoire tampon, chargée de rapatrier la vidéo en bonne qualité, tout au long de la lecture, quitte à appliquer un peu de délais au début de la lecture.
Autre regret du côté de l’application, celle-ci ne propose pas d’interface de saisie de texte. On peut retrouver les quelques boutons de la télécommande (curseurs pour se déplacer dans les menus, volume, etc.) ou encore une souris virtuelle à l’efficacité douteuse… mais rien pour tapoter du texte. Dommage, car avec l’accès au store Aptoïde il aurait été plus simple de taper du texte via l’écran du mobile que de parcourir chaque lettre une à une sur l’image projetée.
Concernant l'Aptoïde TV, justement, et bien il faut savoir que vous n'y retrouverez pas autant de contenu que sur le Store officiel d'Android TV, mais on y retrouve tout de même quelques services intéressant, dont Disney+, quelques applications de replay, un choix intéressant d'application de lecture vidéo (VLC, Archos video player, etc.)…. mais pas d'Amazon Prime Video, ni de Netflix. Dommage. Nous avons essentiellement utilisé notre boîtier Nvidia Shield TV.
Enfin, nous passerons sur tout un tas de petits bugs ou erreur d'ergonomie logicielle selon nous, que nous avons d'ailleurs partagés avec le constructeur : des bugs de traduction, des menus en espagnol alors que nous avons bien sélectionné le français, la rubrique d'aide encore non traduite (en anglais) ou encore ce type d'affichage en sur impression (voir photo ci-dessus) que nous ne trouvons pas très élégant. Un fond uni serait moins "fouillis". On aimerait aussi que les réglages du mode audio soient plus nombreux. En l'état il faut se contenter d'un mode standard, cinéma ou encore journal, alors que des modes sport et musique auraient été les bienvenues. De plus, nous regrettons qu'il ne soit pas plus accessible, comme le sont les menus de réglage de l'image. Il faut se rendre dans les paramètres avancés du vidéoprojecteur pour choisir le mode audio. Dommage.
Pour une première le constructeur Vava s’en sort bien. Le design du produit est réussi et la qualité d’image est bonne, voire même flatteuse. Nous avons aussi été séduits par la qualité du système audio qui se suffit à lui-même.
Si le constructeur doit encore faire évoluer son produit, le Vava 4K UST Laser Projector reste une découverte très intéressante, convaincante même, d'autant qu'il est distribué par de grandes enseignes.
- Le rapport qualité/prix
- La qualité de l'image perçue
- La qualité audio
- La facilité d'utilisation
- Le design sobre
- La durée de vie de la source laser
- La fidélité des couleurs
- L'ergonomie de certains menus
- L'absence de filtre anti-poussières