Vous êtes à la recherche d'un vidéoprojecteur capable de rivaliser avec la qualité d'un téléviseur 4K haut de gamme ? Notre modèle du jour pourrait bien vous plaire ! Avec des performances revues à la hausse par rapport à son prédécesseur, le Samsung The Premiere 7 s’avance comme une option intéressante dans l’univers des vidéoprojecteurs à ultra-courte focale.

Sur mur blanc, sur toile, ou sur un écran dédié, The Premiere 7 propose de transformer l'expérience cinéma à domicile © Matthieu Legouge
Sur mur blanc, sur toile, ou sur un écran dédié, The Premiere 7 propose de transformer l'expérience cinéma à domicile © Matthieu Legouge

Samsung a récemment sorti deux nouvelles itérations de son vidéoprojecteur ultra courte focale The Premiere, remplaçant les LSP7T et LSP9T lancés en 2020. C’est The Premiere 7 (LPU7D) qui fait aujourd’hui l’objet de notre test. Il se veut plus accessible que le LPU9D, pour la simple raison qu’il ne profite pas du triple laser de ce dernier, tout en proposant une image 4K UHD lumineuse et colorée avec une interface et des fonctions complètes, ainsi qu'un système audio intégré. Mais, dans un marché où les compétiteurs ne manquent pas, est-ce que ce modèle parvient vraiment à se démarquer ? C'est ce que nous allons voir dans ce test.

Les plus
  • Image 4K satisfaisante avec de belles couleurs
  • Bonne luminosité globale
  • Interface intuitive et complète
  • Son intégré suffisant, refroidissement discret
Les moins
  • Luminosité qui reste limitée pour une pièce baignée de lumière
  • Manque de précision sur certaines couleurs
  • Contrastes limités, noirs peu profonds
  • Pas de support Dolby Vision ni de réglages automatiques

Unboxing et premières impressions

Dès l’ouverture de la boîte, le Samsung The Premiere 7 fait bonne impression. Son design soigné et ses matériaux premium — un mélange de plastique blanc brillant avec un tissu acoustique gris en façade — ne rompent pas avec son prédécesseur. Il est malgré tout loin d'être compact, avec des dimensions de 53 x 35 x 13 cm pour un poids de 9,2 kg. Il sera nécessaire de prévoir un meuble TV suffisamment profond pour l'accueillir.

L'installation du projecteur est grandement simplifiée grâce à l'interface SmartThings (sur smartphone) et aux fonctionnalités d'ajustement manuel de l'image. Bien que l'absence de correction automatique du trapèze et de mise au point automatique soient regrettables, l'ajustement manuel reste intuitif. Avec un peu de patience, nous parvenons sans mal à positionner l’image à l’écran, une toile de projection motorisée Lumene Eden Extra Bright UST 270C prêtée par la marque pour l’occasion.

Oui, les réglages de mise au point et de trapèze
se font manuellement © Matthieu Legouge

Pour notre écran Lumene de 120 pouces (soit 304,5 cm de diagonale), il a fallu reculer le vidéoprojecteur d'environ 37 cm par rapport à la toile. Le ratio de projection de 0,25 ne permet toutefois pas de descendre en dessous 90 pouces.

Qualité d'image : un vidéoprojecteur avec de très bons atouts

Le Samsung The Premiere 7 propose une image 4K obtenue par wobulation (à partir d'une image de 2716 x 1528 pixels) grâce à la puce DLP de Texas Instrument. Comme beaucoup de vidéoprojecteurs à ultra-courte focale dotés de cette puce, on ne peut pas parler de 4K native. Le rendu 4K est malgré tout très satisfaisant puisque l’image est nette et détaillée après nos réglages, bien qu'elle le soit peut-être un peu moins dans les coins.

La luminosité est suffisante en pièce sombre, mais les contrastes restent parmi les points faibles © Matthieu Legouge

Avec une luminosité annoncée à 2500 lumens, le projecteur est parfaitement adapté pour des environnements faiblement éclairés. Qu'il s'agisse de la luminosité, des couleurs, du piqué et des détails, des contrastes perçues : tout est mieux dans l'obscurité d'une séance cinéma, mais c'est le cas de tous vidéoprojecteurs.

Le rendu 4K est plutôt satisfaisant © Matthieu Legouge

Dans un environnement plus lumineux, la brillance de l’image est certes réduite et les couleurs perdent en intensité. C'est d'ailleurs d'autant plus vrai si vous projetez sur une surface qui n'a pas été conçue pour ce type d'usage. Dans notre cas, bien que la différence soit très clairement perceptible sur nos photos, l'écran Lumene couplé à ce vidéoprojecteur rend une image qui, quoique "dégradée", reste visible en pleine journée.

En journée
Dans l'obscurité

En ce qui concerne la colorimétrie, ce The Premiere 7 offre une bonne expérience en mode "Filmmaker". Bien que sa couverture colorimétrique soit en deçà des modèles à triple laser, ce vidéoprojecteur affiche une belle palette de couleurs. Certes, les plus pointilleux passeront par la case étalonnage pour obtenir une image vraiment parfaite, car les préréglages en sortie de boîte manquent de précision, même avec ce mode d'image censé être plus fidèle aux intentions des réalisateurs.

The Premiere 7 produit de belles couleurs © Matthieu Legouge

Compatible avec les formats HDR10, HDR10+ et HLG, ce projecteur produit une image flatteuse qui semble néanmoins manquer de dynamisme avec les sources HDR. On ne reviendra pas sur le fait que Samsung fasse l'impasse sur le Dolby Vision, mais simplement que le The Premiere 7 pourrait faire encore mieux en matière de contraste et de luminosité.

Est-il nécessaire d'avoir un écran avec le Samsung The Premiere 7 ?

Tout dépend de votre environnement et soyons franc… de votre budget. S'agissant d'un projecteur à ultra courte focale, le Samsung The Premiere 7 gagnera à être accompagné d'un écran dédié, conçu pour ce type de projecteurs. Il peut évidemment être utilisé avec une toile plus classique (et moins chère) ou un mur blanc (des peintures spéciales projections existent), mais la qualité d'image dépendra beaucoup du type de toile, et sera affectée par les imperfections de votre mur.

Voici l'écran utilisé dans le cadre de notre test du Samsung The Premiere 7 :

L'utilisation d'un écran permet d'obtenir de bien meilleurs résultats, mais on en attend un peu mieux à ce sujet d'un vidéoprojecteur à ce tarif. Le projecteur propose d'ailleurs une fonction "Luminosité maximale" lui permettant d'adapter sa luminance en fonction des conditions d'éclairage dans la pièce. Hélas, l'image vire au vert avec une balance RGB peu flatteuse lorsque cette option est activée.

Que nous réserve le Samsung Premiere 7 au quotidien ?

Audio

Le système audio intégré de 30W (2.2 canaux) est tout à fait correct pour profiter d'une expérience "suffisante". Le son est clair, avec de légères basses, mais les effets de spatialisation sont limités.

La ventilation est particulièrement discrète sur ce projecteur © Matthieu Legouge

Si vous recherchez une expérience sonore plus riche et profonde, l’ajout d’une barre de son est recommandé. Malgré tout, pour des soirées cinéma occasionnelles, le système audio du The Premiere 7 fait l'affaire.

Interface et fonctionnalités

L'interface Tizen, que l’on retrouve aussi sur les téléviseurs Samsung (et sur certains moniteurs comme l’Odyssey G8), est un véritable point fort du The Premiere 7. Fluide, réactive, elle permet d'accéder à une large gamme de services de streaming comme Netflix, Prime Video, Disney+ et YouTube, sans avoir à connecter un appareil externe.

La télécommande à recharge solaire (ou USB-C), toujours aussi minimaliste © Matthieu Legouge

De plus, la prise en charge des assistants vocaux, avec Bixby… mais surtout Alexa, facilite la gestion de l’appareil à la voix. La fonction "Mobile Tap Mirroring" permet également de refléter l’écran de votre smartphone directement sur le vidéoprojecteur en toute simplicité. D’aucuns trouveront l’interface trop lourde et complexe, de notre côté on apprécie de retrouver une expérience similaire à celle d’un téléviseur sur ce vidéoprojecteur.

Le LPU7D dispose de 3 ports HDMI 2.0 (dont un eARC) avec prise en charge de la 4K à 60 Hz. Il embarque aussi une sortie audio optique, un port USB-A, ainsi qu'une prise Ethernet (RJ45) pour une connexion réseau plus stable qu'en Wi-Fi. Côté connectivité, il propose bien le Wi-Fi 5 et le Bluetooth 5.2, lui permettant notamment d'être utilisé comme enceinte Bluetooth. Le projecteur est également compatible avec AirPlay 2 pour les propriétaires d'iPhone.

© Matthieu Legouge

Gaming

On ne va pas se mentir, le Samsung The Premiere 7 n'est pas vraiment conçu pour les gamers, notamment en raison de sa fréquence de rafraichissement limitée à 60 Hz et d'un input lag assez élevé, aux alentours de 50 ms. Malgré tout, sa barre de jeu avec ses modes d'images et ses diverses options, ainsi que sa large diagonale, le rendent assez polyvalent pour les jeux occasionnels.

Ce projecteur est parfait pour jouer à des jeux solo © Matthieu Legouge pour Clubic

S'il n'atteint pas les performances de vidéoprojecteurs "gaming", comme certains modèles chez BenQ, Philips, ou Hisense, il permet de s'en donner à cœur joie sur des jeux simples ou en solo sans trop de décalage. L'écran scindé, en deux ou en quatre, sur Mario Kart 8 Deluxe est un vrai bonheur par exemple !

Ou a des jeux multi-joueurs en local ! © Matthieu Legouge pour Clubic

Test Samsung Premiere 7 (LPU7D) : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Le Samsung The Premiere 7 (LPU7D) s'affiche comme un projeteur idéal pour transformer un espace en une petite salle de cinéma maison sans trop de complexité. Son design élégant, son installation relativement simple (malgré l’absence d’ajustements automatiques) et son interface complète sont de véritables atouts. Toutefois, malgré une qualité d'image plus que satisfaisante (notamment avec un écran dédié), le LPU7D pèche sur le contraste. Il offre néanmoins une bonne luminosité, mais doit faire face à des concurrents qui en donnent parfois plus, pour un tarif équivalent voir plus bas.

En résumé, le Samsung The Premiere 7 (LPU7D) s'avère être une bonne option, notamment si vous désirez remplacer votre téléviseur par un vidéoprojecteur ultra courte focale. Avec un prix qui a déjà été revu à la baisse depuis sa sortie, The Premiere 7 a de quoi combler les utilisateurs qui lui feront confiance.

Les plus
  • Image 4K satisfaisante avec de belles couleurs
  • Bonne luminosité globale
  • Interface intuitive et complète
  • Son intégré suffisant, refroidissement discret
Les moins
  • Luminosité qui reste limitée pour une pièce baignée de lumière
  • Manque de précision sur certaines couleurs
  • Contrastes limités, noirs peu profonds
  • Pas de support Dolby Vision ni de réglages automatiques
Sous-notes
Qualité vidéo
8
Qualité audio
7
Design
8
Connectivité
9

Fiche technique Samsung The Premiere 7 (LPU7D)

Résumé
Source lumineuseLaser
Entrées vidéoHDMI (x3)
Technologie de projectionDLP
Résolution native4K
Luminosité2500 lumens ISO
Norme HDRHDR10+, HDR10, Hybrid Log Gamma (HLG)
Bruit annoncé32dB
Caractéristiques techniques
Système d'exploitationSamsung Tizen
Source lumineuseLaser
Consommation annoncée320W
Consommation en veille0.5W
Connectiques
Entrées vidéoHDMI (x3)
Sorties audioAudio numérique S/PDIF Optique
Connecteur(s) additionnelsUSB Type A
Connectivité
Wi-FiOui
Version Wi-Fi5
BluetoothOui
Version Bluetooth5.2
EthernetOui
Assistant vocalSiri, Google Assistant, Alexa
Projection
Technologie de projectionDLP
Résolution native4K
Résolution d’affichage3840 x 2160 pixels
Luminosité2500 lumens ISO
Durée de vie de l'éclairage20,000h
Taux de contraste natif1000:1
Taux de contraste dynamique2 000 000:1
Norme HDRHDR10+, HDR10, Hybrid Log Gamma (HLG)
Bruit annoncé32dB
Correction trapézoïdale horizontaleAutomatique
Correction trapézoïdale verticaleAutomatique
Caractéristiques physiques
Hauteur132.2mm
Largeur531.9mm
Profondeur354.9mm
Poids9.2kg
Haut-parleurs30 W
À découvrir
Quels sont les meilleurs vidéoprojecteurs ? Comparatif 2025

04 décembre 2024 à 10h38

Comparatif