Xgimi MoGo Pro

Si vous cherchez un vidéoprojecteur portatif pour vous créer une « ambiance cinéma », que ce soit à la maison ou en déplacement, ce modèle Xgimi a au moins quatre arguments à faire valoir : il projette une image Full HD, il est compact, il est équipé d’une batterie et il fonctionne sous Android TV version 9. Passons en revue les forces et faiblesses de ce produit autonome.

Les plus
  • Les fonctions connectées d’Android TV 9.0
  • La réactivité de la télécommande
  • La qualité de fabrication
  • Le réglage du focus
  • La qualité audio convenable
Les moins
  • La fidélité des couleurs à la peine
  • Le piqué Full HD pas toujours très bien mis en valeur

Avis à celles et ceux qui n’ont des besoins en vidéo projection que ponctuels, ou nomades (dans la maison comme en déplacement), mais aussi, tout simplement, à ceux et celles qui ne souhaitent pas y accorder un budget trop important. Nous avons peut-être déniché pour vous une solution intéressante : il s’agit du MoGo Pro de Xgimi, un petit vidéoprojecteur chinois dont la distribution en France est telle que ce modèle mérite désormais qu’on s’y intéresse - et oui, nous sommes encore réticents à l'idée de tester tout ce qui se vend sur Gearbest, par exemple.

Comme l’essentiel des mini vidéoprojecteurs, ce modèle utilise une architecture DLP Full HD, couplée à rétroéclairage LED dont la particularité est d’offrir une durée de vie annoncée à plusieurs dizaines de milliers d’heures. Pour tenter de sortir du lot, il embarque un système audio Harman Kardon et joue la carte des services connectés puisqu’il fonctionne sous Android 9.

Voyons si cela suffit à nous convaincre, car le Xgimi MoGo Pro est tout de même vendu 599 euros ! Et quand bien même les usages et les attentes ne sont pas exactement les mêmes, à ce niveau de prix, le modèle côtoie de très près les vidéoprojecteurs Home Cinema Full HD conventionnels à lampe.

Un plateforme DLP et LED - D. Nogueira pour Clubic

Xgimi MoGo Pro : les caractéristiques techniques

Pour un si petit vidéoprojecteur, le Xgimi MoGo Pro propose quelques atouts importants pour un modèle portable. En plus d’une image Full HD, il embarque un système audio Harman Kardon de 6 Watts ainsi qu’une connectivité et une batterie qui le rendent autonome des heures durant.

  • Technologie de projection : DLP à éclairage LED
  • Puce : Texas Instrument 0.23 pouce
  • Définition : Full HD - 1920 x 1080 pixels
  • Taux de contraste dynamique : 1 500 000:1
  • Luminosité annoncée : 300 ANSI
  • Mise au point : automatique et manuel
  • Ratio de projection : 1.2:1
  • Durée de vie de l'éclairage : NC
  • Connectique : 1x HDMI / Wi-Fi 802.11n (2.4 et 5 Ghz) / sortie audio 3.5 mm Bluetooth 5.0 / USB
  • Zoom optique : Non
  • Lens shift : Non
  • Correction trapézoïdale horizontale : automatique et manuel (+/- 40 degrés)
  • Correction trapézoïdale verticale : manuel (+/- 40 degrés)
  • Bruit annoncé : intérieur à 30 dB
  • Batterie intégrée : 10 400 mAh
  • Autonomie annoncée : entre 2 et 4 heures
  • Haut-parleurs : 2 x 3 watts - Harman Kardon
  • Dimensions : 14,6 x 10,5 x 9,4 cm
  • Poids : 0.9 Kg
  • Système d'exploitation : Android 9
  • Compatible Chromecast : oui
  • Google Assistant : oui
  • Processeur : AMLOGIC T950X2
  • Mémoire vive : 2 Go
  • Circuit graphique : MALI G31
  • Capacité de stockage : 16 Go
  • Consommation annoncée : 55 W
  • Accessoires livrés : télécommande Bluetooth, chargeur secteur
  • Prix : 599 euros

De l’étagère à l’écran géant en un tournemain

Très facile à ranger, mais très facile à installer aussi… voilà comment nous pourrions résumer la description de ce petit vidéoprojecteur. Avec une base carrée d’une dizaine de centimètres de côté, une hauteur de 15 cm environ le MoGo Pro devrait facilement se trouver une place dans un placard du salon (voire un gros tiroir de buffet), pour en ressortir au besoin, histoire d’assurer le spectacle… ou de partir avec vous en déplacement.

Un produit vraiment compact - D. Nogueira pour Clubic

Avec un poids inférieur à 1 kg, il est là encore assez simple de le glisser dans un sac à dos, avec sa télécommande et, si nécessaire, son chargeur secteur. Direction une résidence secondaire, où pourquoi pas la maison d'amis pour se faire une soirée sport sur écran géant.

Le chargeur, justement, ressemble peu ou prou à l’alimentation de certains PC portables. Le tout ne pèse que 380 grammes ce qui, là encore, n’en fera pas une enclume dans le sac. A ce stade, comme nous sommes gourmands, nous aurions aimé avoir un étui de transport spécialement conçu pour ce produit...mais c’est une option.

Les accessoires pour le MoGoPro : l'étui semble très pratique

Le constructeur le propose à 49 euros et il faut compter 29 euros pour le trépied. Ce dernier est assez basique, mais l’étui de transport nous paraît plutôt réussi, voire même assez sympa.

Un pas de vis est disponible sous le MoGo Pro - D. Nogueira pour Clubic

Le MoGo Pro étant doté d’un pas de vis, il est très simple de l’associer à un trépied photo ou n’importe quel accessoire qui permettra de l’adapter au mieux à la surface de projection. Étant donné que ce modèle n’est pas trop lourd, il n’est pas indispensable de prévoir un gros ou grand support : un autre point intéressant !

Le produit sur un trépied photo - D. Nogueira pour Clubic
Cela fonctionne aussi avec un GorillaPod - D. Nogueira pour Clubic

Une table basse, une chaise, un tabouret de bar, un trépied photo ou encore un support articulé comme notre GorillaPod… sitôt que vous disposez d’un bout de mur blanc pour projeter votre image, lui s’en accommode plutôt bien - dans la limite de sa puissance lumineuse, nous y reviendront.

La connectique du MoGo Pro - D. Nogueira pour Clubic

Forcément, étant donné son format, il faut composer avec une connectique limitée, mais ses prises HDMI 2.0 et USB permettent tantôt de l’alimenter depuis une source vidéo externe tantôt depuis une clé USB. Et franchement, cela nous a semblé bien suffisant.
Étant donné qu’il fonctionne sous Android TV 9.0, sa boutique d’applications permet d’accéder à tout ce qu’il faut en matière de services connectés et autres lecteurs multimédia. D'ailleurs, un VLC, Kodi ou autre permettent d'accéder à tous les types de contenus, sans réelles restrictions car rares sont les formats de fichiers qui lui résistent. D’ailleurs, l’ensemble décode même très bien les fichiers visionnés depuis un NAS, par exemple.

Le Store de Google est accessible, avec quelques restrictions - D. Nogueira pour Clubic

Dans notre cas, nous l’avons surtout utilisé avec les applications Amazon Prime Video et Disney Plus, mais pas de Netflix. En effet, l’appareil n’est pas nativement compatible avec celle-ci. Netflix exigeant de ses partenaires de commercialiser un certain volume de produits pour supporter l’appli : Xgimi devra encore attendre un peu. Bien entendu, il est possible de contourner cette restriction… mais là, c’est à vous de jouer.

La télécommande Bluetooth - D. Nogueira pour Clubic

Difficile donc de reprocher quoi que ce soit à la conception de ce vidéoprojecteur. Il est petit, joli et bien fichu. La télécommande n’est pas rétroéclairée, mais le fait qu’elle fonctionne en Bluetooth contribue largement au confort d’utilisation du produit. Elle répond bien et met l’essentiel des commandes à disposition. En même temps, des fonctions, il n’y en a pas cinquante. Avec une seule entrée vidéo disponible en plus des services connectés, on fait vite le tour des sources.

Nous ne nous attarderons pas sur la configuration de ce produit et pour cause, comme il fonctionne sous Android TV, la procédure est simplissime. Pour aller encore plus vite, vous pouvez utiliser l’application Google Home et ainsi transférer rapidement les différentes données nécessaires à la configuration. Clé de cryptage Wi-Fi, identifiants et mot de passe de vos applications de streaming vidéo… il ne faut qu’une poignée de minutes pour venir à bout de tout cela.

Il n’est même pas nécessaire de trop se prendre la tête avec la mise au point de l’image, celle-ci est faite automatiquement par le MoGo Pro. Un gadget pratique qui facilite la vie et qui épatera la galerie.

Lors de nos tests, la précision s’est toujours avérée plutôt bonne. Et si d’aventure le résultat s’avère perfectible, il suffit d’affiner le tout avec une mise au point manuelle. Pour cela, il suffit de basculer le curseur sous la télécommande de "vol" vers "Focus". Le cas échéant, les touches de volume servent désormais à régler la mise au point. Une mire apparaît à nouveau à l'écran pour ajuster le point.

Les gravures de la télécommande sont peu visibles - D. Nogueira pour Clubic

Histoire de pinailler un peu, ajoutons que certaines gravures de la télécommande, tels que les sigles "+/ -" ainsi que les flèches directionnelles et le bouton OK sont à peine lisibles. Ce n'est franchement pas un drame, mais voilà un petit défaut d'ergonomie à corriger pour le prochain produit.

Xgimi MoGo Pro : la qualité d’image

Ces petits vidéoprojecteurs à LED ne sont pas réputés pour disposer d’une grande puissance lumineuse. Du coup, pour en profiter, il va sans dire qu’il faut que la pièce soit plongée dans la pénombre. S’aménager son petit coin de cinéma quoi. Et dans ces conditions, alors la prestation assurée par le MoGo Pro est loin d’être ridicule. A noter que lors de notre test, nous avons installé le produit à 1.5 mètre de notre toile de projection (il ne s'agit pas de l'écran technique évoqué lors du test du Vava VA-LT002) ce qui nous a permis d'obtenir une image de 1,3 mètre de base. Pour la comparaison avec un téléviseur, l'image projetée est de 150 cm de diagonale, soit équivalente à un téléviseur 60 pouces.

Le piqué Full HD n’est pas fou, mais en même temps, la conception du produit n’inspire pas forcément une construction optique d’excellente qualité. Pour autant, même avec du contenu visionné depuis des services en ligne tels qu’Amazon Prime, Disney+ ou Molotov, on passe un bon moment.… même s'il faut être clément. Dans les deux images ci-dessus, on remarque déjà que l'image est relativement dynamique, mais les détails ne sont pas toujours bien maîtrisés. On vous le concède, le fait de publier des photos prises dans l'obscurité avec un appareil photo n'aide pas non plus à bien percevoir la qualité.

Ces deux nouvelles photos vous aideront peut-être à mieux comprendre notre ressenti quant au niveau de détail. Sur des paysages, il faut lui pardonner sa capacité somme toute assez modeste à reproduire les détails. Mais là encore, nous nous faisions assez peu d'idée sur le sujet compte tenu du form factor de ce vidéoprojecteur. Disposer d'une meilleure image passe aussi par une construction optique plus encombrante.

The Mandalorian (Disney +) - D. Nogueira pour Clubic
Rien à signaler sur le player YouTube. Certaines vidéos font clairement illusion - D. Nogueira pour Clubic

Le système audio Harman Kardon intégré complète l'expérience avec une puissance qui n'est certes pas dingue, mais suffisante selon nous pour l'usage auquel se destine ce petit vidéoprojecteur. La puissance n'est pas colossale mais la bonne nouvelle c'est que, même lorsque le volume est poussé au maximum, nous n'avons pas noté de grésillement désagréable. Évidemment, le rendu n'est pas très fourni en basses, ce qui impose parfois de limiter la puissance, justement, pour ne pas être agressé par un son presque métallique, mais dans l'ensemble, cela se passe bien.

Les résultats de nos mesures

Le MoGo Pro propose six modes d’affichage que sont "Bright, Standard, Soft, Office, Gamer et Customize" : on vous laisse traduire, mais oui, certains menus du vidéoprojecteur sont encore en anglais. Heureusement on se parle là de fonctions basiques illustrées par ailleurs d’un petit pictogramme.

Pour cette partie mesure, nous ne tournerons pas autour du pot : c'est moyen. Comme nous avions pu le constater à l'occasion du test du Viewsonic M1, ces mini-vidéoprojecteurs n'ont pas la prétention de répondre à une quelconque attente ou exigence en matière de calibration d'image, et c'est bien dommage.

Quoi qu'il en soit, nous partageons tout de même ici les résultats obtenus, même si nous nous limiterons volontairement aux modes "soft" et "standard", respectivement adaptés selon nous à vos films/séries et aux émissions TNT. Les résultats sont justement un peu meilleurs que pour le modèle de chez Viewsonic.

Ci-dessus, le mode "soft" montre accuse un Delta E 2000 moyen de 7.76 soit une dérive colorimétrique importante. Le point blanc de référence est totalement déséquilibré ce qui fausse intégralement la calibration du produit. La température moyenne des couleurs est d'ailleurs mesurée à 7894K ce qui est bien au-delà des 6500K de référence. En même temps, les courbes montrent la dominante de bleu qui refroidit le rendu. Luminosité et taux de contraste sont très modestes, mais ce n'est pas surprenant. D'autant qu'il est important de préciser qu'il s'agit là de la luminosité mesurée par réflexion sur notre toile de projection. Lorsque la sonde est orientée directement vers le vidéoprojecteur, situé à 1.5m la luminosité mesurée est de 244 cd/m², mais cela laisserait penser que ce vidéoprojecteur est aussi lumineux qu'un téléviseur, ce qui n'est naturellement pas le cas. A noter que les résultats des mesures de colorimétrie ne changent que très peu (à la marge d'erreur près), quel que soit le mode de mesure - la preuve que notre toile ne dégrade pas la qualité des couleurs.

Forcément, c'est moins bon encore sous le mode "standard" qui tente de pousser un peu plus haut la luminosité au détriment de la fidélité des couleurs. Le Delta E 2000 moyen est désormais de 9.17 et la température des couleurs de 9593K. Bref, vous voilà prévenu, ne vous attendez pas à une superbe colorimétrie.

Les applications d’Android TV 9…. ou presque

Le fait que ce MoGo Pro fonctionne sous Android TV est un atout indiscutable dans son utilisation au quotidien. On pourra y installer toutes les applications qu’on souhaite pour accéder à ses différents services de streaming audio et vidéo. Comme nous le disions, Netflix n’est pas disponible ici, en tout cas si vous passez par le Store officiel de Google. Mais pour ce qui est de Molotov, Amazon Prime Video, Disney+ … tout se passe vraiment bien.

Disney + tourne fonctionne très bien - D. Nogueira pour Clubic
Molotov et les autres services type FranceTV permettent de transformer le produit en télé d'appoint - D. Nogueira pour Clubic

L’appareil dispose d'une dizaine de giga-octets sur lesquels vous pourrez installer vos applis préférées ce qui est, selon nous, bien suffisant pour les besoins des cinéphiles. Ce qui est vraiment très bien par-dessus tout, c’est que l’interface est fluide et la télécommande très réactive ! Le choix de l’équipement (SoC et mémoire vive essentiellement), même s’il n’est pas dingue, s’avère payant. Le temps de chargement du menu d’accueil est plutôt rapide et jamais les commandes ordonnées par la télécommande ne se font (trop) attendre.
Pas même les interactions avec Google Assistant ici intégré. L’appareil ne répond pas à la commande "OK Google", il faut presser la touche dédiée de la télécommande, mais l'assistant répond au quart de tour.

Autonomie et recharge

Comme indiqué dans la fiche technique en haut de cet article, le constructeur annonce une autonomie comprise entre 2 et 4h. Du simple au double… rien que ça ! Pour nous faire une idée plus précise, nous l’avons tout simplement laissé tourner en boucle sur une sélection de séries et de films, tous plus ou moins lumineux, en streaming via la connexion Wi-Fi embarquée. Après quatre cycles de charge et de décharge, nous sommes formels, l’autonomie se situe plutôt aux alentours des 2h20, soit dans la fourchette basse annoncée. Il faut dire que nous n’avons fait aucune concession sur le rétroéclairage : nous l’avons toujours laissé à fond ! De toute façon entre le mode lumineux et le mode doux, le delta n'est pas énorme.
Une fois sa batterie de 10 400 mAh (pas si mal comme capacité !) il faut compter environ 1h15 pour en refaire le plein. Là aussi c’est plutôt une bonne nouvelle, tout comme le fait que le chargeur secteur dont nous parlions plus avant dispose d’une longueur de câble d'environ 3 mètres, ce qui facilite l’accès à la prise dès fois qu’il faille le remettre en charge avant la fin de la séance.

Conclusion
Note générale
7 / 10

À l’heure de faire le bilan, un élément s’impose à nous, faisant pencher la balance tantôt dans un sens… tantôt dans l’autre : c’est le prix. Pour le coup, la balance penche en sa défaveur. Commercialisé à 599 euros, ce Xgimi MoGo Pro côtoie de très près les vidéoprojecteurs Home Cinema Full HD dont les prestations seront bien meilleures, tant sur la luminosité que sur la colorimétrie. Et ça, l’utilisateur sensible à l’expérience cinéma que nous sommes y est sensible. Et puis, il y a l’œil du geek, le cœur du père de famille qui voit dans ce produit un achat malin, intelligent et pratique pour tous les membres du foyer. Que ce soit aussi pour l’emporter avec soi chez des amis pour se faire une toile ou visionner un match de foot. Okay, les mesures sanitaires ne nous aident pas à nous projeter (justement !) facilement, mais il vous est sans doute assez simple de vous imaginer la scène. Le fait est que ce produit ne manque pas d'atouts : il est autonome, compact, relativement endurant et sa technologie LED fait qu’on n’hésitera pas à l’utiliser à la moindre occasion. Quand reviendra l'été, vous utiliserez un mur de devanture de votre maison pour partager un apéro ciné ou une projection à la belle étoile. Bref, selon nous, le Xgimi MoGo Pro rejoint ses produits plaisir, qu’on paye sans doute un peu cher - car oui, il n’est pas donné - mais qui pourrait même remplacer une télé, occasionnellement, dans la chambre d’un ado… ou dans une résidence secondaire. 

Les plus
  • Les fonctions connectées d’Android TV 9.0
  • La réactivité de la télécommande
  • La qualité de fabrication
  • Le réglage du focus
  • La qualité audio convenable
Les moins
  • La fidélité des couleurs à la peine
  • Le piqué Full HD pas toujours très bien mis en valeur
Sous-notes
Qualité vidéo
7
Qualité audio
8
Ergonomie matérielle
7
Ergonomie logicielle
8
Autonomie
7