Vous pensiez avoir tout vu en matière de smartphone milieu de gamme ? Honor risque tout de même de vous surprendre avec le 200 Pro que nous vous présentons aujourd’hui.
- Mode portrait "Studio Harcourt"
- Qualité photo
- très bon écran
- Performances globales
- MagicOS 8.0 (Magic Capsule)
- Charge rapide
- Pas de chargeur fourni
- IA un peu trop discrète
- Certification IP65 seulement
Le constructeur l’a ainsi spécialisé en photographie, domaine de prédilection des modèles Premium. Il s’est pour cela associé au Studio Harcourt afin de proposer un mode portrait pas vraiment comme les autres.
Très bien, mais cela justifie-t-il les 799,90 € demandés ? Vous aurez la réponse en lisant notre test !
Fiche technique Honor 200 Pro
Taille de l'écran | 6.78 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go, 1024 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go, 16 Go |
Capacité de la batterie | 5200 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 12 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | 14 |
Surcouche Android | MagicOS 8 |
Assistant vocal | Google Assistant, Yoyo |
Taille de l'écran | 6.78 pouces |
Type d'écran | OLED |
Définition de l'écran | 1224 x 2700 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 437 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go, 1024 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Snapdragon 8s Gen 3 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 3GHz |
GPU | Adreno 735 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go, 16 Go |
Capacité de la batterie | 5200 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 100W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 5 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 12 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 50 Mpx, 2 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30fps, 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Optique et Numérique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 1.2 µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.9, f/2.4, f/2.2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.1, f/2.4 |
Zoom Optique | 2.5x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C 2.0 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 163.3mm |
Largeur | 75.2mm |
Epaisseur | 8.2mm |
Poids | 199g |
Certification IP | IP65 |
Indice de réparabilité | 8.1/10 |
DAS tête | 0.87 W/kg |
DAS tronc | 1.11 W/kg |
DAS membres | 2.97 W/kg |
Design classique, mais réussi
Ce n’est sûrement pas le 200 pro qui va bousculer les codes du design et de l’ergonomie des smartphones. Cela ne l’empêche pas d’être agréable à prendre en main bien sûr, la taille de son écran lui impose de généreuses dimensions (163,3 × 75,2 × 8,2 mm) ainsi qu’un poids frisant les 200 g (199 g, plus exactement).
Sa construction en sandwich (deux feuilles de verre enserrant un châssis métallique), les flancs waterfall de l’écran ainsi que la disposition des touches mécaniques ne le différencient pas de ses congénères.
L'inspiration... ... et le résultat ! © Marc Mitrani pour Clubic
La caméra dorsale prend place dans une excroissance dont les formes sont inspirées par l’atrium de la Casa Milà, l’un des bâtiments emblématiques de Barcelone conçu par l’architecte espagnol Antoni Gaudí. Elle prend place sur une plaque de verre dépoli à la finition nacrée. Agréable à l’œil et au toucher, elle assure une bonne préhension de l’appareil et se montre insensible aux traces de doigt et autres salissures.
Même s’il ne brille pas par une grande originalité, le design et l’ergonomie du 200 Pro en font un produit élégant et pratique à utiliser au quotidien. Petit bémol tout de même pour la certification IP65, certes appréciable, mais qui ne le protège uniquement des projections d’eau, pas à une immersion.
Écran : lumineux !
Le 200 Pro embarque une dalle AMOLED de 6,78" affichant 1224 × 2700 pixels. Elle bénéficie de la certification HDR10+ et d’une luminosité maximale de 4 000 nits en pic HDR. Faut-il le préciser, l’image reste lisible en toute circonstance, y compris en plein soleil.
La fréquence de rafraîchissement maxi est de 120 Hz. On peut la caler sur cette valeur, ou opter pour 60 Hz afin d’économiser de l’énergie, ou laisser l’appareil choisir en fonction de l’application active.
L’image produite par l’écran est d’excellente qualité. Comme souvent, les couleurs sont un peu boostées afin de rendre le résultat plus flatteur à l’œil. On peut corriger cela en activant le mode « normal » à la place de « vif », sélectionné par défaut. Le résultat est alors un peu plus chaud, ce qu’on pourra aussi rectifier facilement.
La perforation destinée à recevoir la caméra frontale s’avère un peu plus voyante qu’à l’accoutumée puisqu’elle prend la forme d’une gélule. Cela se justifie par la présence de deux modules au lieu d’un seul. Nous y reviendrons plus tard.
On l’a compris, l’écran du 200 Pro donne entière satisfaction. Qu’il s’agisse de jouer, travailler ou regarder des vidéos, il produit une image nette et contrastée que l’on prend plaisir à regarder.
Performances et autonomie : jusqu’ici, tout va bien
Honor a choisi un SoC haut de gamme ainsi qu’une batterie silicium-carbone de très grande capacité (5 200 mAh). De quoi faire exploser les performances et l’autonomie ?
Performances : vraiment pas mal du tout
Le 200 Pro est construit autour d’un SoC Qualcomm Snapdragon 8 s gen 3 et du GPU Adreno 735. Il est épaulé par 12 Go de RAM et dispose de 512 Go de stockage interne non extensible. Comme le « s » le laisse supposer, il s’agit d’une version allégée du 8 gen 3.
Son CPU comporte bien huit cœurs, mais il est un peu plus lent que celui de son grand frère. La mémoire cache (qui sert de zone de travail au CPU) est moins étendue et son GPU moins puissant. Enfin, l’ISP (Image Signal Processor) traite au maximum des vidéos en 4K 60 im/s (contre 8K pour le 8 gen 3).
Cette déclinaison « vers le bas » du SoC vedette de l’année est une première. Habituellement, Qualcomm propose une version « + » de son très haut de gamme afin d’apporter de meilleures performances (8+ gen 2 l’an dernier, par exemple).
À la réflexion, ce changement de stratégie semble assez logique : le 8 gen 3 offre une puissance de calcul difficilement saturable par les applications actuelles. Quel intérêt d’en proposer une version encore plus puissante et qui serait forcément plus chère ? Aucun.
Mais le décliner en version « s » est une excellente trouvaille et cela permet à Qualcomm d’annoncer tranquillement que le 8 s gen 3, moins chèr, offre des performances situées entre le 8 gen 2 et le 8 gen 3. Bref, tout le monde y gagne et surtout Qualcomm, qui économise pas mal en R&D (brider une puce puissante revient moins cher que de la booster).
Très bien, mais cela donne quoi dans les faits ? Pour le savoir, nous avons soumis le 200 Pro à notre habituelle batterie de tests. Il obtient 1 207 536 points Antutu (évaluation globale). Geekbench, qui mesure la puissance du CPU et de la mémoire vive, le crédite de 4 967 points en fonctionnement multicœurs (1933 points en monocœur). Enfin, il récolte 3 048 points au test Wild Life Extreme de 3DMark Mobile qui évalue les capacités du GPU.
En clair, cela veut dire que le 200 Pro a des performances globalement inférieures de 10 % à celles d’un smartphone haut de gamme de l’an dernier. Est-ce embêtant ? Pas vraiment, car il peut exécuter les applications les plus gourmandes en ressources sans problème particulier. On l’a ainsi utilisé pour monter des vidéos 4K, traiter des photos numériques ou pour s’adonner aux joies simples de la réalité augmentée sans constater le moindre problème.
Son GPU s’avère assez puissant pour exécuter les derniers jeux 3D. Asphalt 9, Call of Duty War Zone et Genshin Impact affichent une grande fluidité sans avoir à rogner sur le niveau de détails. On aurait bien poussé un peu plus loin nos investigations, mais nous étions tenus par le temps. On jouera donc une autre fois…
Bonne autonomie et charge rapide… avec le bloc d’alimentation optionnel
Sans atteindre la capacité record de 5 600 mAh du Magic6 Pro — le haut de gamme d’Honor pour 2024 — le 200 Pro embarque une batterie silicium-carbone de 5 200 mAh. Cette technologie offre des avantages intéressants par rapport aux habituels Li-Ion et Li-Po, comme une densité énergétique plus importante (plus d’énergie disponible dans un même volume), une charge plus rapide ainsi qu’une meilleure autonomie.
En utilisation traditionnelle, où l’on n’abuse pas trop des bonnes choses, on franchit sans trop de difficulté le cap d’une journée et demie d’autonomie. On peut même monter jusqu’à 2 jours si l’on active le mode « Économie » logé dans les réglages de la batterie. L’affichage passe alors en mode sombre tandis qu’Always On, la synchronisation automatique ainsi qu’une flopée de fonctions pas forcément indispensables (amélioration de la lecture vidéo, effets visuels, etc) sont désactivées.
Il tient une journée complète en utilisation intensive. Bien entendu, tout dépend de ce qu’on entend par « intensif ». Si vous jouez en réseau sans discontinuer avec un affichage calé sur 120 Hz, il est fort peu probable que vous passiez plus d’une demi-journée. Quoi qu'il en soit, l’autonomie globale du 200 Pro s’avère fort satisfaisante.
À en croire Honor, il faudra une quarantaine de minutes afin de charger la batterie de 0 à 100 %. L’appareil utilise pour cela la technologie SuperCharge 100 watts, que l’on a déjà croisée sur le Magic6 Pro. Encore faut-il pour cela posséder le bloc secteur qui va bien, c’est-à-dire celui vendu en option par la marque. Il coûte une quarantaine d’euros si on l’achète simultanément avec le smartphone sur le site d’Honor (80 euros sinon). Il n’y a pas de petits profits, après tout…
Le constructeur nous en a prêté un et il tient effectivement la promesse initiale (41 minutes pour passer de 0 à 100 %). Précisons enfin que la charge par induction bénéficie d’un mode rapide 66 watts à condition d’acquérir le SuperCharge Wireless Charger Stand (40 euros si achat simultané, 100 euros sinon). Enfin, la charge inversée sans fil sera utile pour revigorer des écouteurs ou une montre connectée en déplacement.
MagicOS 8.0, entre satisfaction et frustration
On ne va pas en faire des caisses sur MagicOS 8.0, la surcouche remplaçant l’interface traditionnelle d’Android Stock. Pour plus d’informations, on se reportera au test du Magic6 Pro dont la configuration logicielle est identique à quelques petits détails près.
Si vous avez la flemme n’avez pas le temps de lire ce qu’on avait écrit lors du test, retenez simplement que MagicOS 8.0 est intuitif, fluide et fourmille de bonnes trouvailles.
La plus visible est sûrement Magic Capsule qui « camoufle » la perforation de l’écran en l’entourant de diverses informations : morceaux de musique en cours de lecture par Spotify ou YouTube Music, décompte d’un minuteur, pilotage d’un podcast, etc.
Contrairement à ce qu’affirment un peu trop vite les fanboys d’Apple, ce concept plutôt malin est une création d’Honor. Il l’a présenté pour la première fois en décembre 2018 sur le V20, non commercialisé en Europe. Apple s’en est emparé pour l’intégrer sur l’iPhone 14 Pro en septembre 2022 sous le nom de Dynamic Island en l’améliorant un chouïa. C’est de bonne guerre, Honor ne s’étant jamais gêné pour « s’inspirer » des trouvailles d’iOS…
L’IA, désormais indispensable sur toute fiche marketing qui se respecte, fait une timide apparition… en attendant une grosse mise à jour qui devrait la rendre aussi performante que Galaxy AI de Samsung.
Enfin, Honor garantit la fourniture des mises à jour majeures d’Android pendant 3 ans et assure 4 ans de patches de sécurité. Un peu chiche par rapport à Samsung et Google.
Photo : Harcourt, mon amour !
Vous avez déjà entendu parler du le Studio Harcourt ? Le nom de ce mythique studio photographique parisien vous est peut-être inconnu, mais pas ses productions. Fondé en 1934 par Cosette Harcourt, il s’est dans un premier temps spécialisé dans le portrait de vedettes de cinéma, de célébrités, mais aussi de particuliers.
Le style Harcourt est immédiatement reconnaissable. Il se caractérise par un maquillage spécifique ainsi qu’un cadrage rapproché sur le buste ou le visage. Généralement, la prise de vue s’effectue en contre-plongée ou en trois-quarts face avec un éclairage en clair-obscur et faible profondeur de champ.
Cate Blanchett et Jean Dujardin © Studio Harcourt Paris
Un excellent mode portrait
Très bien, mais quel est le lien avec le 200 Pro ? Honor s’est associé avec le célèbre studio afin de proposer un mode reproduisant l’ambiance des photos Harcourt. Rien que ça. À notre connaissance, c’est la première fois qu’un constructeur de smartphones s’associe à un studio photographique plutôt qu’à un équipementier.
On pourrait penser qu’il s’agit d’un simple filtre : grosse erreur. Le processus est infiniment plus complexe et repose sur l’intelligence artificielle. On ne va pas trop rentrer dans les détails, bien que cela soit à notre sens passionnant. Mais si vous êtes allergique à la technique, on vous conseille de sauter les quatre prochains paragraphes…
Il a fallu presque deux ans aux 20 experts en imagerie d’Honor afin de mettre au point ce mode portrait. Ils ont pour cela collaboré étroitement avec le Studio Harcourt. Ainsi, l’IA a été entraînée sur plus de 10 000 portraits réalisés en studio afin d’analyser l’intensité, la douceur, la chaleur de la lumière ainsi que son influence sur sa profondeur.
Lorsqu’on presse le déclencheur, deux images sont enregistrées simultanément par le module principal et le téléobjectif. L’IA s’en sert pour calculer la profondeur de champ, notamment au niveau des détails les plus fins (cheveux, éléments d’habillage, accessoires, etc) afin de créer le Bokeh le plus fidèle possible.
L’IA utilise ensuite ses « connaissances » afin de recréer la touche Harcourt. Cela passe par un ajustement des tonalités, de l’éclairage, du grain de peau et plein d’autres paramètres du même genre. Enfin, l’application d’un vignettage parachève l’image.
Portraits réalisés avec un 200 Pro au Studio Harcourt Paris © Honor
Détail qui a son importance, l’intégralité du traitement s’effectue sur les données brutes fournies par les capteurs et non pas sur un JPEG. Cela permet de préserver un plus grand nombre d’informations et de produire un meilleur résultat.
Surtout, ne croyez pas qu’il suffit de cadrer et de presser le déclencheur afin d’obtenir un résultat similaire à ce que produit le Studio Harcourt ! Il vous faudra porter un minimum de soin à l’éclairage ambiant et à la composition de la scène.
Lors de nos tests, nous avons essayé plusieurs combinaisons d’éclairage. Nous avons obtenu les meilleurs résultats dans un environnement moyennement lumineux et en utilisant une lumière d’appoint afin de mettre en valeur le sujet. Le résultat est tout simplement bluffant.
Des images globalement très bonnes
Vous remarquerez que nous n’avons pour l’instant pas vraiment parlé de la configuration matérielle des caméras. Nous avons sciemment décidé de ne pas nous attarder dessus, mais plutôt sur les résultats obtenus. Et de toute façon, Honor — comme un nombre grandissant de constructeurs — ne donne quasiment plus de caractéristiques techniques. On fera donc sans.
Les capteurs du module principal et du téléobjectif ont la même définition (50 Mpx). Le premier est un H9000 identique à celui du Magic6 Pro et équipé d’un objectif ouvrant à f/1,9. Le second est d’origine Sony et dispose d’un objectif ouvrant à f/2,4. Tous deux sont bénéficient d’une stabilisation optique.
L’ultra-grand-angle est quant à lui moins ambitieux puisqu’il ne dispose que d’un capteur 12 Mpx et d’un objectif ouvrant à f/2,2. Il produit aussi les macrophotographies.
Enfin, la caméra frontale dispose d’un capteur 50 Mpx et d’un objectif ouvrant à f/2,1. Il est accompagné d’un module ToF (Time of Flight) servant au déverrouillage facial ainsi qu’à la génération du flou d’arrière-plan. Les photos qu’il réalise sont de bonne tenue, même s’il ne dispose pas du mode portrait façon Harcourt. Dommage.
Les images produites en moyenne ou bonne luminosité sont très bonnes, voire excellentes lorsqu’on utilise le module principal ou le téléobjectif 2,5x. Au-delà, le zoom numérique prend le relais et la qualité se détériore petit à petit. Les dégâts ne sont pas trop visibles en zoom 5x tant qu’on ne recadre pas la scène ou qu’on ne l’imprime pas en grand format.
À partir de 10x, les détails de la scène commencent à plier bagage, mais le résultat est encore acceptable avec un peu d’indulgence — ou pour un partage sur les réseaux sociaux. Ils disparaissent ensuite graduellement jusqu’au facteur de zoom 50x, où le résultat ressemble plus à une aquarelle à qu’une photo digne de ce nom. L’ultra-grand-angle est de bonne tenue, même si l’on constate une perte de piqué et quelques aberrations sur les bords de l’image. Rien de bien étonnant, donc.
Il faudra parfois modérer l’enthousiasme de l’IA qui a tendance à booster les couleurs, surtout en présence de verdure ou de ciel bleu. Sa désactivation temporaire — ou un passage en prise de vue manuelle — corrige ce petit défaut.
On retrouve le même schéma qualitatif en basse luminosité ou en photographie nocturne, avec une détérioration un peu plus brusque du rendu dès que l’on passe au zoom numérique. Honor a eu la décence de le limiter à un facteur de 10x, où il faudra faire preuve de bonne volonté pour trouver le résultat agréable.
Le mode « super macro » utilise le téléobjectif afin de produire ses images. Celles-ci s’avèrent correctes en plein jour ou en basse luminosité à condition de se tenir entre 5 et 10 cm du sujet. En dessous ou au-delà, le résultat sera flou.
L’aspect vidéo tient la route. On peut filmer en 4K 60 img/s à condition de désactiver l’IA (30 img/s sinon). En bonne luminosité, les séquences sont nettes, la colorimétrie de bonne tenue et le zoom reste fluide pendant la captation. On évitera de dépasser 5x, surtout si la luminosité baisse. L’audio s’avère très agréable et la spatialisation sonore réussie, tout comme l’anti-vent qui effectue un boulot impressionnant.
Prix et disponibilité
Le Honor 200 Pro est disponible en trois coloris - Moonlight White, Black et Ocean Cyan en exclusivité sur le site honor.com. Il est disponible en précommande dès aujourd’hui à partir de 799,90 € sur honor.com. HONOR propose un bonus de précommande entre le 12 juin et le 25 juin : 100 € de coupon + casque Marshall Major IV offert + 80 € de reprise sur l’ancien téléphone + Montre GS3 d’une valeur de 229 €.
Honor 200 Pro : l’avis de Clubic
Une chose est sûre : la photographie est l’atout majeur du 200 Pro d’Honor. Le constructeur a concocté avec le Studio Harcourt un mode portrait reproduisant le rendu si particulier du photographe parisien.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est plus que convaincant et les amateurs de portraits prendront plaisir à l’utiliser. Les autres photographes aussi, d’ailleurs, tant qu’ils se limiteront au zoom optique.
Les autres aspects du 200 Pro sont tout aussi soignés : les performances sont bonnes, l’écran produit une très belle image et l’autonomie s’avère plus que correcte. Bon point aussi pour la recharge rapide… à condition d’acquérir le bloc d’alimentation optionnel.
Android 14 est accompagné de MagicOS 8.0, la surcouche officielle d’Honor dont l’objectif est de fournir une interface intuitive et fluide. On apprécie Magic Capsule (affichage d’informations autour de la perforation de l’écran) et les possibilités de personnalisation de l’interface.
L’IA intégrée propose des fonctions agréables, mais fait l’impasse sur l’aspect génératif. Il manque entre autres des fonctions génératives comme celles que propose Samsung avec Galaxy AI.
Disponible au tarif officiel de 799 €, le 200 Pro est un smartphone équilibré et séduisant. On le conseillera essentiellement aux photographes amateurs souhaitant réaliser de beaux portraits sans se ruiner complètement.
- Mode portrait "Studio Harcourt"
- Qualité photo
- très bon écran
- Performances globales
- MagicOS 8.0 (Magic Capsule)
- Charge rapide
- Pas de chargeur fourni
- IA un peu trop discrète
- Certification IP65 seulement
Fiche technique Honor 200 Pro
Taille de l'écran | 6.78 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5200 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 12 Mpxl |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | 14 |
Surcouche Android | MagicOS 8.0 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.78 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Définition de l'écran | 1224 x 2700 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 437 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 512 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm Snapdragon 8s Gen 3 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | 8 |
Fréquence CPU | 3GHz |
GPU | Adreno 735 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5200 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 100W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 12 Mpxl |
Définition du / des capteur(s) avant | 50 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30fps, 1080p@30/60fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | Dual-LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 1.2µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1,9, f/2,4, f/2,2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.1, f/2.4 |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Nombre total eSIM | 1 |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Oui |
Type de connecteur | USB-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 163.3mm |
Largeur | 75.2mm |
Epaisseur | 8.2mm |
Poids | 199g |
Certification IP | IP65 |
Indice de réparabilité | 8,1 |
DAS tête | 0,87 W/kg |
DAS tronc | 1,11 W/kg |
DAS membres | 2,97 W/kg |