La famille Galaxy FE a fait son apparition en 2020 avec le Galaxy S20 FE.
À l’époque, le suffixe FE signifiait « Fan Edition », positionnant le nouveau venu comme une sorte de best of à prix contenu des Galaxy S20. Devant le succès du concept, Samsung remettait le couvert l’année suivante avec le Galaxy S21 FE.
- Design minimaliste et agréable
- Qualité de l'écran
- One UI 6.0
- Qualité photo avec le module arrière principal
- Certification IP68
- Chauffe encore beaucoup
- Autonomie un peu trop juste
- Charge rapide pas rapide
- Prix de lancement élevé au regard des capacités
Étonnamment, il n’y eut pas de Galaxy S22 FE en 2022. S’agit-il d’une conséquence de la pénurie de composants qui sévissait alors, ou de la dégringolade des ventes qu’a subit le marché des smartphones ? Impossible de le savoir.
Quoiqu’il en soit, Samsung a profité du calme — relatif — de la fin 2023 pour commercialiser le Galaxy S23 FE. Bien que le traditionnel suffixe persiste, le constructeur précise qu’il ne signifie plus « Fan Edition »… mais reste muet sur son nouveau sens.
Très bien, mais que vaut donc ce Galaxy S23 FE ? est-il aussi séduisant que ses prédécesseurs ? Pour le savoir, nous l'avons adopté et testé pendant un mois. Et la réponse n'est pas forcément celle que l'on attendait…
Fiche technique Samsung Galaxy S23 FE
Taille de l'écran | 6.4 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go |
Capacité de la batterie | 4500 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 8 Mpx, 12 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 14 |
Surcouche Android | One UI 6 |
Assistant vocal | Google Assistant, Bixby |
Taille de l'écran | 6.4 pouces |
Type d'écran | Dynamic AMOLED 2X |
Définition de l'écran | 1080 x 2340 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 403 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Exynos 2200 |
Finesse de gravure | 4µm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 2.8MHz |
GPU | Xclipse 920 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go |
Capacité de la batterie | 4500 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 25W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 8 Mpx, 12 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 10 Mpx |
Enregistrement vidéo | 8K@24fps, 4K@30fps, 1080p@30/60/120/240fps, 720p@960fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.8, f/2.4, f/2.2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
Zoom Optique | 3x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 6 |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB Type-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 158mm |
Largeur | 76.5mm |
Epaisseur | 8.2mm |
Poids | 209g |
Certification IP | IP68 |
Indice de réparabilité | 8.4 |
DAS tête | 0.760 W/Kg |
DAS tronc | 1.045 W/Kg |
DAS membres | 1.86 W/Kg |
Design : petit retour vers le passé
Avec un poids de 209 grammes, le S23 FE n’est pas le smartphone plus léger du moment. Il est ainsi plus lourd que le Galaxy S23+ (196 grammes) qui possède pourtant une batterie plus importante ainsi qu’un écran plus grand (6,4 ’’ contre 6,6 ’’ pour le S23+).
Celui du S23 FE est entouré de bordures noires plutôt épaisses compte tenu des standards de l’époque. Cela nous fait irrésistiblement penser à ce qu’on trouvait sur les appareils de 2015 (ou chez Apple il n’y a pas si longtemps…)
Le S23 FE est construit sur châssis en aluminium pris en sandwich entre deux plaques de verre Gorilla 5 de Corning. L’ensemble s’avère agréable à l’œil et présente un aspect épuré qui fait souvent le charme des smartphones Galaxy.
La caméra dorsale n’est plus intégrée dans un « domino », ses trois modules sont en prise directe sur la face arrière. Cela ne les empêche pas d’en déborder largement, exactement comme pour les flagships de la marque.
Rien de particulier à signaler pour le reste. Les touches mécaniques trouvent place sur le flanc droit, le port USB-C sur la partie inférieure tandis que le tiroir pour cartes SIM s’exile sur la face supérieure. La caméra frontale est logée dans une perforation de l’écran, sous lequel se trouve le lecteur d’empreintes digitales. De technologie optique — et non pas ultrasonique comme sur les S23 déjà annoncés — il s’avère fiable.
Si vous cherchez un smartphone au design innovant, le S23 FE n’est pas fait pour vous. Son design et son ergonomie plutôt classiques sont d’un minimalisme élégant, mais banal. Il n’en reste pas moins agréable à utiliser en toutes circonstances puisqu’il a le bon goût d’être certifié IP68. Il résistera donc à une immersion temporaire dans de l’eau claire.
Écran : excellente image en toutes circonstances
L’écran du S23 FE est construit autour d’une dalle Dynamic AMOLED 2X de 6,4 ’’ de diagonale. Elle affiche 1080 x 2340 pixels, est certifiée HDR10+ et offre une luminosité maxi de 1450 nits (en pic HDR). En utilisation normale, elle flirte plutôt avec le millier de nits, ce qui la rend lisible en plein soleil sans aucune difficulté.
Samsung fabrique ses propres écrans de smartphone depuis quelques dizaines d’années : rien d’étonnant donc à ce que la technologie soit parfaitement maîtrisée.
Si l’on excepte les bordures noires trop épaisses, nous n’avons rien de fondamental à reprocher à l’affichage du S23 FE. Bien au contraire. Comme à l’accoutumée chez Samsung, les couleurs sont boostées afin de produire un résultat plus flatteur. Et ça marche ! Car à moins d’être un puriste de la fidélité colorimétrique, on appréciera le visionnage d’images fixes et de séquences animées.
Ceux-ci peuvent ajuster le rendu par un tour dans les paramètres pour y activer le mode « naturel » plutôt que de conserver le réglage « vif » par défaut. La fréquence de rafraîchissement monte jusqu’à 120 im/s, ce qui s’avère plus que suffisant si l’on fait défiler l’interface à toute allure.
On l’a compris, ce n’est pas le S23 FE qui fera mentir la réputation de Samsung en matière d’écrans et l’on prend un réel plaisir à visualiser toute sorte d’images fixes ou animées.
Son : très correct, mais pas excellent.
Si l’image s’avère satisfaisante, qu’en est-il de l’audio ? Les règles de l’acoustique sont sans pitié : pour obtenir un son ample, il faut une caisse de résonance de bonnes dimensions. C’est généralement là où le bât blesse, les smartphones étant de plus en plus compacts.
Les deux haut-parleurs du S23 FE font ce qu’ils peuvent afin de produire un son de bonne qualité. Et pour tout dire, ils y arrivent si l’on n’est pas trop regardant sur la représentation des basses. Celles-ci sont fatalement en retrait, sans toutefois être totalement absentes. On parvient même à les booster un peu (rien de miraculeux) en activant le Dolby Atmos et en jouant avec l’égaliseur intégré.
Le S23 FE permet d’écouter des podcasts ou de regarder des vidéos dans un confort acceptable. Nous avons ainsi pu écouter de la musique, regarder quelques vidéos sur YouTube et même streamer des séries Netflix sans avoir les oreilles qui saignent. Ce n’est déjà pas si mal…
Performances : bien, mais…
Le Galaxy S23 FE dispose d’un SoC Samsung Exynos 2200 que l’on a déjà vu sur les Galaxy S22/S22+. Il est épaulé par 8 Go de RAM et dispose de 128 Go de stockage non extensible (il en reste un peu plus de 100 Go pour l’utilisateur, le reste étant réservé à l’OS).
L’Exynos 2200 a été conçu afin de concurrencer le Snapdragon 8 Gen 1 de Qualcomm. Les évaluations réalisées par Clubic lors du test des S22/S22+ montraient que les performances n’étaient pas au rendez-vous.
Les coupables ? Un mécanisme de dissipation thermique mal foutu ainsi qu’un bridage logiciel douteux. Le constructeur a finalement désactivé le second suite aux protestations des utilisateurs.
Manifestement, Samsung a tiré les leçons de ses mésaventures passées. Les performances brutes du Galaxy S23 FE sont excellentes. Il obtient ainsi 1 200 472 points au benchmark Antutu qui évalue sa puissance de traitement globale.
Geekbench, conçu pour mesurer la puissance du CPU le crédite de 4003 points en multicœurs et 1622 points en fonctionnement monocoeur. Enfin, 3DMark Wild Life extreme décerne 2376 points au GPU : c’est le seul aspect sur lequel l’Exynos 2200 déçoit, le SnapDragon 8 Gen 1 + faisant mieux.
Cela signifie que le Galaxy S23 FE dispose d’une puissance brute presque équivalente à celle du S23+. Seul le GPU est à la traîne : est-ce un problème, surtout pour une version FE d’un Galaxy ? Pas vraiment, puisque l’Exynos 2200 du Galaxy S23 FE s’intercale ici entre les Snapdragon 8 Gen 1+ et 8 Gen 2.
On peut donc faire fonctionner les jeux 3D les plus gourmands en puissance de traitement sans gros soucis. Aucun problème non plus pour les applications de réalité augmentée ou de montage vidéo, ni pour une utilisation multitâches/multifenêtres. Bien que le mécanisme de dissipation thermique ait été amélioré, il n’est pas encore parfait.
En utilisation prolongée (30 minutes de jeu non-stop par exemple), on constate une surchauffe importante (44,1 °C au maximum sur la face arrière). On pourrait naïvement penser que cette évacuation calorique s’effectue à l’avantage du SoC (et au désavantage des mains de l’utilisateur, ne l’oublions pas).
Ce n’est malheureusement pas le cas. Les performances globales pâtissent d’un throtlling important générant une baisse de performance allant jusqu’à 35 %.
Si l’on veut voir le bon aspect des choses, utiliser le S23 FE en hiver à l’extérieur n’apporte que des avantages : il reste assez puissant et réchauffera l’utilisateur. Et en été, on pourra sûrement s’en servir comme barbecue d’appoint.
Espérons que Samsung sera un jour touché par la grâce et arrêtera de faire concevoir ses dissipateurs caloriques par des stagiaires de troisième, ou ne réservera plus les puces Qualcomm au marché américain.
Logiciel : One UI 6.0 toujours aussi réussi
Le S23 FE est équipé d’Android 14 et de la surcouche maison One UI6.0. On ne va pas en faire des tonnes sur One UI6.0, évolution subtile de One UI 5.x qui équipait jusqu’ici les smartphones de la marque. Pour en savoir plus sur cette excellente surcouche, on se référera aux tests du Galaxy S23 Ultra et du S23 Plus.
Nous nous contenterons juste de préciser que OneUI 6.0 a pour but de combler les manquements de l’interface officielle d’Android sans en changer l’esprit d’origine. Pour cela, de nombreux paramètres et possibilités sont ajoutés. Leur implémentation s’avère pertinente et surtout efficace.
Les fonctions proposées par One UI 6.0 sont aussi variées que pertinentes
On apprécie la fluidité d’utilisation, les fonctions proposées ainsi que les possibilités de personnalisation de l’interface. Carton rouge en revanche pour les bloatwares de plus en plus nombreux, heureusement désinstallables.
Le multifenêtrage autorise l'affichage de plusieurs applications simultanément.
Mention spéciale pour la gestion du multitâches (notamment l’affichage en fenêtre des applications) ainsi que pour DeX qui transforme le smartphone en PC lorsqu’il est connecté à un écran compatible sans fil (smart TV Samsung, par exemple) ou via un câble. Dans ce cas, un adaptateur USB-C vers HDMI s’avère indispensable. Enfin, Samsung annonce le support de quatre années de mises à jour logicielles.
Autonomie et charge
Une fois n’est pas coutume, nous avons eu à cœur de lire l’argumentation marketing au sujet de l’autonomie du Galaxy S23 FE. Nous ne résistons pas au plaisir de vous la livrer telle quelle : « Avec lui, la panne sèche n’arrivera pas en fin de journée. Avec ses 4 500 mAh (typique) vous avez avec vous une batterie colossale conçue pour pouvoir enchaîner les épisodes. »
Malheureusement, la réalité n’est pas aussi belle. En utilisation normale (internet, e-mail, réseaux sociaux, 30 minutes de jeu, quelques photos et vidéos, une demi-douzaine d’appels téléphoniques, 90 minutes de streaming audio et une heure de vidéo Youtube), le S23 FE tient tout juste une journée.
En mode geek, où l’on fait tout ce qui a été mentionné précédemment, mais plus longtemps, nous avons tenu de 8 h à 19 h. Cela n’est guère étonnant, le SoC Exynos 2200 n’étant pas exactement réputé pour sa sobriété énergétique. Dommage.
Samsung ne fournissant plus de chargeur avec ses smartphones, nous n’avons pas été en mesure d’évaluer avec précision le temps de charge. Avec un modèle Anker 45 Watts, il nous a fallu 1 h 15 pour passer de 0 à 100 %.
Notons aussi que la charge « rapide » ne l’est que sur le papier. Avec une puissance maxi de 25 Watts, elle fait pâle figure si on la compare aux technologies 60, 80, 100 ou 200 Watts de la concurrence.
La recharge par induction est, elle aussi, très limitée (15 Watts maxi). Elle pourra tout de même rendre service en déplacement, de plus en plus de lieux publics proposant des bornes de recharge intégrées aux tables (bars, hotels, cafés). Dommage qu’il faille souvent voyager hors de France afin d’en profiter.
Photo & vidéo : il fait le boulot
La caméra dorsale du Galaxy S23 FE comporte trois modules :
- Principal : capteur 50 Mpxl ; objectif ouvrant à f/1,8 ; autofocus ; stabilisation
- Ultra grand-angle : capteur 12 Mpxl ; objectif ouvrant à f/2,2 ; autofocus
- Téléobjectif : capteur 8 Mpxl, objectif ouvrant à f/2,4 ; autofocus ; stabilisation
La caméra frontale se compose d’un capteur 10 Mpxl et d’un objectif ouvrant à f/2,2.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Samsung n’étouffe pas les acheteurs potentiels avec trop de données techniques. Aucune trace dans la documentation officielle de la longueur focale des objectifs ni du type de stabilisation employée. Même chose pour le type d’autofocus.
Liquidons tout de suite les questions liées à la caméra frontale. Elle fait correctement le job en bonne ou moyenne luminosité tout en restant très acceptable lorsqu’elle baisse. On pourra donc partager sans trop d’angoisse ses selfies, duck faces et autres poses tant appréciées sur les réseaux sociaux.
Globalement, la caméra dorsale fait du bon boulot. En forte ou moyenne luminosité, les images shootées avec le module principal et le téléobjectif sont de très bonne tenue jusqu’en zoom 3x.
Au-delà, le zoom numérique n’est pas extraordinaire, mais reste passable jusqu’en 10x. À moins d’être un inconditionnel du manque de piqué et des détails approximatifs, on évitera de dépasser ce facteur de grossissement.
L’ultra grand-angle produit des photos au piqué correct au centre de la scène, mais bien trop molles sur les bords. Si ça n’est pas dramatique, ce n’est pas digne d’un smartphone vendu à ce prix. L’apparition d’artefacts sur les scènes contrastées (franges violettes sur les bordures d’objets) nous embête plus sur un produit de cette catégorie.
L’IA prenant en charge la gestion des plages dynamiques étendues est parfois un peu trop enthousiaste et produit des couleurs bien trop prononcées. Les images n’en restent pas moins utilisables.
Nous avons aussi remarqué dans certains cas l’apparition de « fantômes » (un oiseau présent deux fois dans le ciel, par exemple). Ce phénomène provient de la façon dont le S23 FE shoote les scènes HDR en empilant plusieurs images prises à des sensibilités différentes. Encore une petite lacune que Samsung devra corriger.
Le mode portrait est quant à lui plutôt convaincant sur les scènes simples et modérément complexes. Le flou d’arrière-plan est assez naturel, mais l’IA peut parfois se laisser piéger sur les scènes complexes. Là aussi, rien de véritablement rédhibitoire et les images restent utilisables.
En faible luminosité ou en mode nuit, les images produites restent correctes lorsqu’on utilise le module principal ou l’ultra grand-angle (avec un mauve de piqué accentué sur les bords, bien entendu). Une sympathique bouillie de pixels fait une petite apparition sur les détails les plus fins en 2x, s’accentue en 3x et prend ses aises en zoom 10x, valeur maxi du mode nuit.
La partie vidéo est quant à elle tout à fait acceptable, notamment en bon éclairage. Soulignons aussi la bonne tenue du mode super-ralenti (980 im/s en Full HD interpolée) qui s’avère très convaincant en éclairage normal et reste tout à fait acceptable lorsqu’il diminue.
Samsung Galaxy S23 FE : l’avis de Clubic
Samsung positionne la famille FE comme étant un best of abordable des technologies du moment. Sur ce point, le Galaxy S23 FE a des arguments à faire valoir : un écran d’excellente qualité, un design minimaliste que nous trouvons plaisant ainsi qu’une certification IP68 qui le rend résistant à l’eau.
La puissance de calcul dont il dispose est globalement bonne et se rapproche de ce que proposait un flagship de gamme S22. L’emploi d’un SoC Exynos 2200, déjà vu sur les S21, n’est toutefois pas très heureux même si le mécanisme de dissipation thermique a été amélioré. Pas assez, malheureusement, pour ne pas subir une baisse importante des performances en utilisation intensive.
Dès lors, il n’est pas étonnant de constater que l’autonomie n’est pas extraordinaire et l’on tiendra au mieux une journée complète. La partie photographique s’avère correcte tant que l’on ne dépasse pas un facteur de zoom de 3x. Au-delà, la qualité de l’image ne sera pas forcément au rendez-vous !
Bon point enfin pour OneUI 6.0, dont la simplicité et la fluidité sont l’un des arguments majeurs de Samsung. Dommage qu’il soit truffé de bloatwares que l’on peut heureusement désinstaller.
Le S23 FE est proposé en deux configurations vendues 699 € (8 Go/128 Go) et 759 € (8 Go/256 Go). Est-ce une bonne affaire ? Nous n’en sommes pas si sûrs, sachant que l’on trouve le S23 à un prix semblable et que l’annonce imminente des Galaxy S 24 risque de faire chuter un peu plus son prix.
- Design minimaliste et agréable
- Qualité de l'écran
- One UI 6.0
- Qualité photo avec le module arrière principal
- Certification IP68
- Chauffe encore beaucoup
- Autonomie un peu trop juste
- Charge rapide pas rapide
- Prix de lancement élevé au regard des capacités