L’an dernier, le Razr 40 Ultra de Motorola nous avait d'une manière générale plutôt séduits. Son successeur, le Razr 50 Ultra, est disponible depuis quelques jours en France. À en croire le constructeur, il corrige les quelques défauts remarqués sur son grand frère, seul concurrent haut de gamme du Galaxy Z Flip5 de Samsung.
- Qualité des écrans
- Interface Hello UX
- Photo jusqu'en zoom 2x
- Charge rapide
- Certification IPX8
- Pas d'ultra-grand-angle
Il bénéficie aussi de quelques nouveautés intéressantes, dont un écran externe encore plus grand, d’une interface d’utilisation remaniée avec de vrais morceaux d’IA dedans.
Très bien, mais cela suffit-il pour rendre ce smartphone pliant irrésistible ? Justifie-t-il les 1 200 euros demandés pour son achat ? Vous vous en doutez, on a cherché à le savoir en le testant pendant un mois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a des atouts à faire valoir…
Fiche technique Motorola Razr 50 Ultra
Mémoire interne | 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 14 |
Surcouche Android | Hello UX |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.9 pouces |
Type d'écran | LTPO AMOLED |
Définition de l'écran | 1080 x 2640 pixels |
Taux de rafraîchissement | 165Hz |
Densité de pixels | 413 ppi |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 4 pouces |
Type d'écran | LTPO AMOLED |
Définition de l'écran | 1272 x 1080 pixels |
Taux de rafraîchissement | 165Hz |
Densité de pixels | 417 ppi |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 512 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Qualcomm SM8635 Snapdragon 8s Gen 3 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 3GHz |
GPU | Adreno 735 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 45W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 3 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 32 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@30/60fps, 1080p@30/60/120/240/960fps |
Stabilisateur caméra | Optique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 0.8µm, 0.64µm |
Taille des photosites objectifs frontaux | 0.7µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.7, f/2.0 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
Zoom Optique | 2x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Nombre total eSIM | 1 |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | 5.4 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C 2.0 |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur (Ouvert) | 171.4mm |
Hauteur (Plié) | 88.1mm |
Largeur (Ouvert) | 74mm |
Largeur (Plié) | 74mm |
Epaisseur (Ouvert) | 7.1mm |
Epaisseur (Plié) | 15.3mm |
Poids | 189g |
Certification IP | IPX8 |
Indice de réparabilité | 7.9 |
DAS tête | 0,880 W/kg |
DAS tronc | 1,330 W/kg |
DAS membres | 2,670 W/kg |
Design et ergonomie : classique, mais réussi
Le premier contact avec le packaging du Razr 50 Ultra n’est pas franchement agréable puisque Motorola persiste à proposer une « expérience olfactive ». Pour cela, l’intérieur de la boîte est aspergé d’une fragrance à mi-chemin entre le parfum de supermarché bas de gamme et le désodorisant pour toilettes. Pourquoi diable infliger cela à ses clients ? Nous n’avons toujours pas de réponse…
Le Motorola Razr 50 Ultra, au design réussi, dispose d'un étui de protection et d'une lanière © Marc Mitrani pour Clubic
Heureusement, le contenu de la boîte corrige cette mauvaise impression. L’appareil est ainsi accompagné d’un étui de protection plutôt bien pensé et d’une lanière « tour de cou » qui peut avoir son utilité. Autre bonne surprise, la présence d’un chargeur rapide : nous en reparlerons un peu plus loin.
La principale différence esthétique par rapport au Razr 40 Ultra provient sans doute de l’écran externe. D’une diagonale de 4 pouces, il couvre désormais l’intégralité de la surface du clapet. Les deux objectifs de la caméra principale prennent ainsi place dans des découpes circulaires tandis qu’une troisième, nettement plus petite, fait de la place au flash LED.
Plus grand, mais aussi plus léger que son prédécesseur © Marc Mitrani pour Clubic
On ne note pas de changement notable au niveau des dimensions (171,4 x 74 x 5,1 mm contre 170,8 x 74 x 7 mm) par rapport au Razr 40 Ultra. Pas de changement au niveau du poids total (189 g) qui en fait un produit plutôt léger.
L'écran de 6,9 pouces disposent de bordures plutôt fines © Marc Mitrani pour Clubic
Une fois déplié, le smartphone laisse apparaître un écran de 6,9 pouces aux bordures plutôt fines. La charnière bénéficie d’une finition admirable. Elle permet de le laisser partiellement ouvert afin de faciliter certaines utilisations (vidéoconférence, réalisation de vlogs ou de selfies, etc.).
La charnière est vraiment de qualité et permet de laisser le smartphone partiellement ouvert © Marc Mitrani pour Clubic
Le Razr 50 Ultra bénéficie d’une certification d’étanchéité IPX8. Il survivra donc à une immersion accidentelle dans de l’eau claire pendant 30 minutes maxi, à une profondeur de 1,50 m.
Le Razr 50 Ultra s’avère très agréable à utiliser au quotidien. À la fois élégant et discret, il trouve facilement sa place dans une poche de pantalon ou un sac à main. Il pourra aussi être porté en sautoir grâce à la coque et à la lanière fournies en standard.
Écrans : lumineux et agréables
Le Razr 50 Ultra est équipé de deux écrans. Le principal est construit autour d’une dalle pOLED pliable de 6,9 pouces de diagonale affichant 1080 x 2640 pixels (densité de 413 ppp, format 22:9). Elle bénéficie d’une fréquence de rafraîchissement maxi de 165 Hz, de la certification HDR10+ ainsi que d’une luminosité de 3 000 nits maxi (en pic HDR). À l’exception de ce dernier paramètre, rien ne change donc par rapport au Razr 40 Ultra.
La pliure, inévitable sur un produit de cette catégorie, a le bon goût d’être quasiment imperceptible lorsqu’on passe le doigt dessus. Mieux encore : elle n’est pas visible en utilisation normale, quand on regarde l’écran de face. Afin de la percevoir, il faut regarder l’image en biais, les reflets de la feuille de protection apposée sur la dalle la rendant visible.
L’écran externe de 4 pouces de diagonale est lui aussi constitué d’une dalle de technologie pOLED. Elle affiche 1272 x 1080 pixels (densité 417 ppp), a une fréquence de rafraîchissement pouvant atteindre 165 Hz maxi et bénéficie de la certification HDR10+.
Sa luminosité maximale peut atteindre 2 400 nits en pic HDR. Comme nous l’avons vérifié lors de nos tests, elle reste lisible en toutes circonstances, y compris lors d’une des rares journées de plein soleil de cet été plutôt sombre. C’est d’autant plus appréciable qu’on l’utilise assez souvent, car Motorola l’exploite intelligemment au travers de sa surcouche maison Hello UX.
Les deux écrans offrent une excellente qualité d’image. Par défaut, les couleurs sont boostées afin de les rendre plus agréables à l’œil. On peut corriger cela en choisissant le mode « couleurs naturelles » dans les paramètres d’affichage.
De bonnes performances
Le Razr 50 Ultra embarque un SoC Qualcomm Snapdragon 8 s Gen 3, dont le GPU intégré est l’Adreno 735. Il dispose de 12 Go de mémoire RAM LPDDR5X et de 512 Go de stockage UFS 4.0 (non extensible).
Nous avons déjà croisé le 8s Gen 3, notamment dans le très réussi Honor 200 Pro. Ce SoC, sorte de version allégée du haut de gamme 8 Gen 3, se positionne en matière de performances juste en dessous du 8 Gen 2. Cela devrait lui permettre en théorie d’offrir de bonnes performances brutes, ce que confirment nos tests.
Ici, les performances © Marc Mitrani pour Clubic
Il obtient ainsi 1 380 654 points au benchmark Antutu (évaluation globale). Geekbench 6, qui mesure la puissance de calcul brute du processeur central, lui attribue 5 157 points en multicœurs et 1 976 points en monocœur. Enfin, 3DMark Wild Life Extreme crédite l’Adreno 735 de 3 314 points.
Le Razr 50 Ultra affiche donc des performances équivalentes à celles d’un smartphone équipé d’un Snapdragon 8 Gen 2, seule la puce graphique étant un peu en retrait. Elle s’avère assez puissante pour exécuter les derniers jeux 3D. Nous avons ainsi pu nous adonner aux joies simples d’Asphalt 9, de Call of Duty War Zone et Genshin Impact sans avoir à trop rogner sur le niveau de détails tout en conservant un framerate élevé, voire maximal dans certains cas.
Les logiciels les plus exigeants en ressources (édition de vidéo et de photos, réalité augmentée) s’exécutent sans problème ni ralentissement. La dissipation thermique s’avère correcte en utilisation prolongée, même si le throttling a tendance à abaisser les performances de 25 %. Cela reste tout de même largement suffisant, surtout si l’on se rappelle que le Razr 50 Ultra n’est pas un smartphone destiné aux gamers.
Logiciel : Hello UX, toujours aussi convivial !
Le Razr 50 Ultra embarque Android 14 et la surcouche maison Hello UX. Avant d’aller plus loin, précisons que Motorola s’engage à fournir pendant trois ans les mises à jour majeures de l’OS et quatre ans de patches de sécurité. Cela reste un peu juste face à Samsung ou Google, qui assurent 7 ans de suivi pour les deux catégories.
Le Razr 50 Ultra embarque Android 14 et Hello UX © Marc Mitrani pour Clubic
Hello UX prend en charge les spécificités du Razr 50 Ultra et notamment la gestion des deux écrans. Le résultat est réussi et l’on trouve d’agréables petites innovations. C’est par exemple le cas du fonctionnement en modes « chevalet » ou « tente » qui autorise l’affichage d’un carrousel d’images ou d’une horloge.
L’appareil photo adapte son interface si le smartphone est partiellement plié (commandes en bas, image en haut, réplication sur l’écran externe afin de faciliter la réalisation de selfies). Quelques applications tierces (comme YouTube) disposent de cette faculté, même si elles restent rares. Dommage.
Hello UX a pour objectif de combler les lacunes de l’interface d’Android Stock tout en conservant sa simplicité d’utilisation. Le constructeur a développé une petite dizaine d’applications ayant toutes en commun d’avoir une interface « rassurante » afin de donner accès à des fonctions parfois complexes.
On apprécie les applications maison qui rendent accessibles aux néophytes des fonctions complexes © Marc Mitrani pour Clubic
C’est par exemple le cas de Moto Secure, sorte de tableau de bord regroupant tout ce qui a trait à la sécurité des données. Dans le même esprit, on apprécie Smart Connect qui gère la continuité entre différents appareils et donne surtout accès à un mode bureau comparable au DeX de Samsung.
Bon point aussi pour Family Space, à la fois réseau familial et interface spécifique pour les enfants, et pour Moto Unplugged, conçu pour vous aider à décrocher d’une éventuelle addiction aux écrans mobiles.
Autre aspect positif, les possibilités de personnalisation avancées de l’interface principale, mais aussi de celle de l’écran externe. On peut ainsi choisir les applications qui seront autorisées à y accéder, définir des « cartes » applicatives et visualiser les notifications sans avoir à ouvrir l’appareil.
Bien entendu, l’IA est de la partie. Si elle est omniprésente dans la gestion interne du smartphone, elle reste plutôt discrète pour l’utilisateur. Sans surprise, Motorola a adopté Gemini de Google, désormais partie intégrante de l’offre Google.
On retrouve aussi l’IA dans les fonctions de personnalisation de l’interface. Ainsi « Magic Canvas » sait générer un fond d’écran à partir d’un prompt saisi par l’utilisateur (en anglais, portugais ou espagnol pour l’instant).
La « Synchronisation du style » s’inspire des couleurs et des objets d’une photo afin de créer un wallpaper. Motorola précise qu’il s’agit de la fonction parfaite pour accorder son smartphone à son style vestimentaire. Amusant.
Le Razr 50 Ultra et Moto UX offrent une expérience fluide et intuitive. On pourra adapter l’interface à ses besoins propres sans grande difficulté. Les bulles d’aide qui apparaissent lorsqu’on active une fonction pour la première fois guideront avec efficacité l’utilisateur. Bref, une véritable réussite !
Autonomie correcte et très bonne rapidité de charge
Le Razr 50 Ultra dispose d’une batterie non amovible de 4000 mAh qui lui assure une autonomie très correcte. En utilisation traditionnelle (celle où l’on abuse pas trop des jeux et du multimédia), on tient facilement 1,5 jour, voire deux si l’on prend la peine d’ajuster les paramètres de consommation électrique. Ce n’est pas mal du tout, surtout si l’on tient compte de la présence de deux écrans.
En mode geek, celui où on lâche la bride sur le jeu et le multimédia, on tiendra une bonne journée avant de se retrouver à sec. Là aussi, la performance est notable compte tenu de la capacité nominale de la batterie.
La charge est vraiment rapide, ce qui est appréciable © Marc Mitrani pour Clubic
Le Razr 50 Ultra est compatible avec la technologie TurboPower Charging 45 Watts. Pour en profiter, il faut utiliser l’adaptateur électrique fourni. On passe alors de 0 à 50 % en 19 minutes et à 100 % en 50 minutes. C’est plutôt rapide, surtout comparé à ce que propose Samsung sur ses Galaxy Z Flip (sans fournir le chargeur, en plus !)
Enfin, la charge par induction 15 Watts est supportée afin de permettre de réanimer un appareil compatible (écouteurs, montre ou autre smartphone).
Photographie : globalement satisfaisant
La caméra dorsale du Razr 50 Ultra se compose de deux modules :
- module principal : capteur 50 Mpxl (photosites 0,8 μm) ; objectif ouvrant à f/1,7 ; stabilisation optique
- téléobjectif : capteur 50 Mpxl (photosites 0,64 μm) ; objectif ouvrant à f/2 ; zoom optique x2
La caméra frontale dispose d’un capteur 32 Mpxl (photosites 0,7 μm) et d’un objectif ouvrant à f/2,4.
Motorola a désormais fait sienne la détestable habitude de ne communiquer quasiment aucune donnée technique sur la partie photo. On ne peut que le regretter, mais on fera avec…
La configuration photographique du Razr 50 Ultra est radicalement différente de celle de son prédécesseur. Exit l’ultra grand-angle, remplacé par un téléobjectif. Les deux modules bénéficient aussi de capteurs nettement plus définis (50 Mpxl + 50 Mpxl, contre 12 Mpxl + 13 Mpxl pour le 40 Ultra).
On ne peut qu’apprécier la présence d’un « vrai » téléobjectif (même s’il n’apporte qu’un facteur de grossissement de 2x). Il est généralement plus utile que l’ultra grand-angle. Le changement des capteurs apporte-t-il véritablement quelque chose ? On serait tenté de répondre que oui, notamment en faible luminosité où le pixel binning 4-pour-1 devrait améliorer le rendu.
En plein jour ou en bonne luminosité, le Razr 50 Ultra a produit de belles images avec le module principal. Elles restent agréables à regarder en zoom 2x et tout aussi fréquentables en 4x. Certes, on constate une légère perte de détails si on les examine sur un ordinateur en zoom 100 %. Mais pour le reste, elles font illusion lorsqu’elles sont partagées sur les réseaux sociaux ou regardées sur un écran de smartphone.
Ensuite, la perte de détail empire proportionnellement au facteur de zoom. En 6x, le lissage appliqué aux images par le zoom numérique commence à leur donner un aspect artificiel. Le phénomène s’amplifie en 8x, valeur où il faudra beaucoup de tolérance pour continuer à apprécier le résultat.
En 10x, valeur maximale du grossissement disponible, on a plus l’impression d’être face à une aquarelle ratée qu’à une photographie… On évitera donc de s’aventurer au-delà d’un facteur de grossissement de 6x afin de produire des clichés à peu près corrects.
Ces constatations s’appliquent aussi en faible luminosité ou en mode nocturne, où l’on évitera de s’aventurer au-delà de 4x. Ce n’est en fin de compte pas si mal pour un produit dont la photographie n’est pas la spécialité.
Le mode portrait se tire plutôt bien de la plupart des situations. Il produit un bokeh artificiel honorable sur les sujets humains tout comme sur les natures mortes, mais se laisse parfois piéger sur les scènes complexes. Ce n’est pas vraiment dramatique pour un smartphone pliant et pour l’usage que l’on fera des images shootées.
La captation vidéo monte jusqu’en Ultra HD 60 im/s maxi. Les séquences s’avèrent tout à fait correctes jusqu’en 2x, un peu moins en 4x où le zoom numérique est un peu à la peine sur les détails. Les nostalgiques des caméscopes apprécieront le mode de prise de vue « flip and film ». En pliant le smartphone à 90°, l’interface se métamorphose afin d’offrir une ergonomie proche de celles des caméras du début des années 2000. Pourquoi pas, après tout !
Sans être un cador de la photographie, le Razr 50 Ultra permet de mettre en boîte avec dignité les petits ou grands moments de la vie quotidienne. La vidéo s’avère tout à fait conforme à ce que l’on peut espérer d’un caméscope grand public.
Razr 50 Ultra : l’avis de Clubic
Le Razr 50 Ultra est l’un des rares concurrents au Galaxy Z Flip de Samsung actuellement disponible en France. On apprécie la qualité d’image produite par ses deux écrans ainsi que la quasi-invisibilité de la pliure de la dalle principale. La charnière, particulièrement bien conçue, permet aux Razr 50 Ultra d’être certifié IPX8, ce qui le rend résistant à une immersion complète.
La puissance de traitement du Snapdragon 8 s Gen 3 est suffisante pour faire tourner la totalité des apps gourmandes en ressources. Nous avons pu l’utiliser pour jouer aux jeux 3D récents, même s’il nous a fallu parfois faire de petites concessions en matière de niveau de détail de l’image ou de framerate.
Bon point aussi pour la surcouche logicielle Hello UX, particulièrement bien adaptée à l’aspect pliable et exploitant de façon intelligente l’écran externe. On apprécie les applications maison qui rendent accessibles aux néophytes des fonctions complexes.
Côté autonomie, le Razr 50 Ultra tient la route par rapport aux concurrents. On apprécie aussi la rapidité de charge, toujours appréciable, ainsi que la fourniture d’un chargeur (chose de plus en plus rare).
Reste la douloureuse question du prix. Disponible au lancement pour 1 199 euros, le Razr 50 Ultra n’est pas vraiment abordable. Les vaut-il ? On serait tentés de répondre oui… puis on se souvient que son prédécesseur, lancé au même prix, a rapidement vu son prix dégringoler au travers d’offres spéciales ou en renouvellement chez les opérateurs.
- Qualité des écrans
- Interface Hello UX
- Photo jusqu'en zoom 2x
- Charge rapide
- Certification IPX8
- Pas d'ultra-grand-angle