Si Xiaomi n’est pas vraiment un débutant en matière de smartphones pliants, il ne s’était pour l’instant pas encore aventuré en Europe. C’est désormais chose faite avec le Mix Flip, disponible depuis quelques semaines à la vente.

Comme son nom le laisse supposer, il prend la forme d’un smartphone à clapet, nettement moins encombrant qu’un modèle de type « fold ». Sa fiche technique alléchante laisse présager d’excellentes performances, une belle autonomie et surtout une qualité photographique au-dessus de la moyenne.

Qu’en est-il dans la réalité ? Afin de le savoir, nous avons vécu pendant un mois avec le Mix Flip. Vous saurez tout ce qu’on en pense en lisant ce test !

Les plus
  • Ecrans remarquables
  • Bonnes performances
  • Qualité photo & vidéo
  • Charge rapide
  • HyperOS agréable
  • Chargeur et coque fournis
Les moins
  • Chauffe beaucoup en utilisation intensive
  • Autonomie un peu décevante
  • Pas de certification IP
  • Pas de support eSIM

Design & ergonomie : classiques et efficaces

Avec un simple coup d’œil, il est assez facile de confondre le Mix Flip avec le Galaxy Z Flip 6 de Samsung que nous avons testé dans nos colonnes. Tous deux ont une forme similaire et des dimensions approchantes, même si le premier reste un peu plus volumineux (167,5 x 74 x 7,6 mm contre 165,1 x 71,9 x 6,9 mm pour le Z Flip 6).

Le Mix Flip dispose d'un écran externe de 4" © Marc Mitrani pour Clubic
Le Mix Flip dispose d'un écran externe de 4" © Marc Mitrani pour Clubic

L’examen de l’écran externe permet de les différencier à coup sûr, puisque celui du Mix Flip s’avère plus grand. Avec une diagonale de 4 pouces, il couvre l’essentiel de la face avant et entoure la caméra principale. Ses deux modules se logent chacun dans une grosse perforation de la dalle et dépassent légèrement de sa surface.

La charnière, élément clé d’un tel produit, bénéficie d’un mécanisme à double articulation bien pensé. Lorsque l’appareil est plié, les deux parties de l’écran sont intégralement collées l’une à l’autre, aucun interstice n’étant visible. Xiaomi précise qu’elle est certifiée pour 500 000 pliages, valeur que nous estimons plus que correcte. Sa conception « crantée » autorise un dépliage partiel, ce qui s’avère agréable pour la réalisation de selfies, par exemple.

Xiaomi Mix Flip dispose d'un châssis en alliage d'aluminium à la finition brillante © Marc Mitrani pour Clubic

Le cadre du Mix Flip est fait d’un alliage d’aluminium à la finition brillante. Il abrite sur son côté droit les touches mécaniques, tandis que l’on trouve sur la face inférieure l’habituel connecteur USB-C ainsi que le tiroir pour micro SIM.

Il peut en recevoir deux au maximum, mais ne supporte pas d’eSIM. Voilà qui est bien étrange pour un produit haut de gamme commercialisé en 2024. Ce n’est malheureusement pas la seule bizarrerie, puisqu’il ne bénéficie d’aucune certification en matière d’étanchéité.

Xiaomi Mix Flip, compact et pratique © Marc Mitrani pour Clubic
Xiaomi Mix Flip © Marc Mitrani pour Clubic

À l’exception de ces deux points, nous n’avons rien de particulier à reprocher au Mix Flip en matière d’ergonomie et de conception. L’appareil s’avère agréable à prendre en main et à utiliser au quotidien et l'on apprécie sa compacité. Xiaomi a la délicatesse de l’accompagner d’une coque de protection en plastique agréable qui ne dénature pas son esthétique.

Deux écrans bien plus que satisfaisants

Le Xiaomi Mix Flip possède un écran principal constitué d’une dalle LTPO OLED pliante de 6,86 pouces au format 22:9 affichant 1 224 x 2 912 pixels (densité de 460 ppi).

Il bénéficie d’une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz maxi, d’une gestion des couleurs sur 10 bits ainsi que des certifications HDR10/HDR10+ et Dolby Vision. Sa luminosité maximale monte à 3000 nits en pic HDR et s’avère amplement suffisante pour rester lisible en plein soleil.

L’écran externe est constitué d’une dalle OLED de 4,01 pouces affichant 1 392 x 1 208 pixels (densité de 460 ppi). Il est protégé par une feuille de verre durci « Dragon Crystal » conçue par Xiaomi. Comme son alter ego, il possède une fréquence de rafraîchissement variable 1-120 Hz, des certifications HDR10 et Dolby Vision, ainsi qu’une luminosité maxi de 3000 nits en mode HDR.

Le Xiaomi Mix Flip possède deux écrans remarquables © Marc Mitrani pour Clubic

Le réglage par défaut de la colorimétrie, calée sur « original PRO », s’avère tout à fait satisfaisant. On note juste une petite tendance à produire un point blanc un peu trop froid, que certains apprécieront. Si cela n’est pas votre cas, il est possible d’ajuster cela manuellement dans les paramètres, ou de personnaliser le gamut affiché.

Les deux écrans donnent entière satisfaction en usage quotidien, les bénéfices de l’OLED étant démontrés depuis longtemps. Si le traitement antireflet de la dalle externe s’avère convaincant, ce n’est pas la même chose pour l’écran pliant. Ce n’est pas propre à Xiaomi, ceux de Motorola ou Samsung souffrant du même problème.

La pliure du Xiaomi Mix Flip ne pose pas de problème en utilisation traditionnelle © Marc Mitrani pour Clubic

Bien qu’elle soit visible sous certains angles de vue, la pliure ne pose pas de problème en utilisation traditionnelle (écran face à l’utilisateur). Elle reste toujours perceptible lorsqu’on passe un doigt dessus, sans toutefois devenir désagréable à l’usage.

Les écrans du Mix Flip sont à n’en pas douter une réussite. Certes, le traitement antireflet de la dalle pliante pourrait être amélioré et l’on aimerait voir disparaître le poinçon hébergeant la caméra frontale. Espérons que les progrès technologiques permettront de corriger ces inconvénients chez tous les constructeurs.

Performances et autonomie

De très bonnes performances, surtout pour un pliant

Le Mix Flip est construit autour du SoC Snapdragon 8 Gen 3 et de son fidèle GPU Adreno 750. Il est épaulé par 12 Go de RAM et dispose d’un stockage interne non extensible de 512 Go. Ces caractéristiques haut de gamme laissent présager d’excellentes performances, ce que confirment nos tests.

Le Mix Flip obtient ainsi 1 899 680 points au benchmark Antutu qui évalue la puissance de traitement globale d’un smartphone. Geekbench 6, destiné à mesurer la puissance brute du processeur central, récolte 6 338  points en multicœurs et 2 147 points en fonctionnement monocœur. Enfin, 3DMark Wild Life Extreme crédite le GPU de 4 119 points.

Le poulain de Xiaomi dispose de tout ce qu’il faut afin de faire fonctionner sans encombre les applications les plus exigeantes du moment. Même s’il n’est pas conçu pour cela, on pourra l’utiliser afin de monter des vidéos, de développer des fichiers RAW ou d’éditer des photographies.

En utilisation intensive prolongée, la température peut atteindre 50° C © Marc Mitrani pour Clubic

Aucun problème non plus lorsqu’il s’agit de faire tourner une application de réalité augmentée ou de faire tourner les jeux les plus récents. On peut donc compter sur lui afin d’obtenir un bon framerate avec un niveau de détail élevé sur Genshin Impact, Call of Duty ou Asphalt 9 (notre préféré).

Attention toutefois à la surchauffe qui apparaît en utilisation intensive. Après 40 minutes de jeu, la température peut atteindre 50 °C côté écran et plafonne à « seulement » 43 °C sur la face arrière. Avec en prime une détérioration non négligeable des performances, même si on la constate avant tout sur un benchmark.

Une autonomie un peu décevante

La batterie embarquée, non amovible, a une capacité de 4780 mAh. C’est nettement plus que ce que propose Motorola avec le Razr 50 Ultra ou encore Samsung sur le Z Flip 6 (4000 mAh chacun). On est donc en droit d’espérer une autonomie plus que correcte.

Ce n’est pas le cas, malheureusement, puisque le Mix Flip fait jeu égal avec le Z Flip 6 dont l’autonomie s’avérait moyenne. En utilisation courante, c’est-à-dire sans exagérer avec les plaisirs numériques (pas trop de jeu ou de streaming vidéo et sans déplier l’appareil à tout bout de champ), l’autonomie dépasse tout juste une journée.

L'autonomie du Xiaomi Mix Flip déçoit un peu © Marc Mitrani pour Clubic

En mode geek (plus de 30 minutes de jeu, deux ou trois épisodes de séries en streaming, quelques dizaines de photos, pas mal de messagerie instantanée et e-mails), il ne faudra pas compter finir la journée sans passer par la case recharge.

Comme d’habitude, ces résultats sont liés à la façon dont on utilise le smartphone. Si l’on se contente surtout de l’écran externe et qu’on ne le déplie pas très souvent (moins d’une trentaine de fois dans la journée, par exemple), on pourra dépasser la journée d’autonomie. On pourra aussi ajuster les paramètres afin d’inactiver les fonctions non nécessaires pour améliorer les choses (désactivation de l’affichage always on, de la 5G et des applications tournant en arrière plan, etc.).

On se console (un peu) de cette autonomie moyenne par la présence d’une charge rapide 67 Watts. Et comme un petit plaisir ne vient jamais seul, l’adaptateur électrique permettant d’en bénéficier est fourni avec le smartphone ! En l’utilisant, on passe de 0 à 50 % en une grosse vingtaine de minutes et l’on atteint les 100 % en un peu moins d’une heure (57 minutes). On se console comme on peut…

Logiciel : du bon, du beau et du bloatware

Le Mix Flip est livré avec Android 14 et la surcouche maison HyperOS 1.0.8. Avant de rentrer dans le vif du sujet, précisons que Xiaomi garantit la fourniture de quatre mises à jour majeures de l’OS et de cinq ans de patches de sécurité. Évidemment, le passage à Android 15, prévu pour les prochaines semaines, sera décompté de ce crédit.

HyperOS 1.0.8 est le successeur de MIUI 14, dont il conserve pour l’instant la quasi-totalité des attributs. Il y a certes des modifications, mais elles ne sont pas immédiatement visibles pour l’utilisateur. Il s’agit surtout de mises à jour techniques sous le capot afin de l’adapter aux évolutions technologiques et surtout d’améliorer les performances.

Ce qui ne change pas en revanche, c’est la présence de nombreux bloatwares que l’on peut désinstaller, même si l’opération s’avère parfois fastidieuse. On regrette aussi la présence de publicités intempestives que l’on peut inactiver en cherchant un peu. Pour cela, il faut aller dans la section « Empreintes digitales, données faciales et verrouillage d’écran » des Paramètres.

Sélectionnez « Autorisation et révocation » et déroulez la liste jusqu’à « msa » (acronyme de MIUI system Ads). Il faut enfin attendre 10 secondes pendant lesquelles il vous est expliqué pourquoi c’est mal de ne plus vouloir de pub, puis le bouton « OK » devient disponible. Une bonne chose de faite !

Pour le reste, HyperOS est agréable à utiliser et d’une bonne fluidité. Parmi les nouveautés, l’IA fait son apparition et l’on retrouve les mêmes fonctions que sur le Xiaomi 14T Pro. Bien sûr, la surcouche a été adaptée afin de prendre en compte l’écran externe et le résultat s’avère plutôt réussi.

Il est possible d’y afficher les icônes de ses neuf applications favorites afin de les activer sans déplier l’appareil. Il faut pour cela qu’elles soient compatibles avec ce double écran. C’est le cas des principaux réseaux sociaux, des navigateurs web, des apps Google et de quelques autres.

La partie de l’affichage située au-dessus des objectifs affiche une pile de widgets. On circule de l’un à l’autre par un effleurement du doigt, leur choix ainsi que leur ordre d’apparition s’effectuant depuis les réglages.

Les widgets restent toujours à l’écran même lors de l’exécution d’autres apps, ce qui réduit un peu l’intérêt d’avoir une dalle de cette taille. On aurait aimé qu’il soit possible de les estomper temporairement, même si leur utilité est évidente.

Sans être révolutionnaire, la gestion de l’afficheur externe s’avère satisfaisante. Nous avons pris plaisir à l’utiliser durant ce test, sa présence limitant les situations où il faut déplier le Mix Flip.

Photo & vidéo : l'un des points forts du Mix Flip

Le Mix Flip dispose de deux caméras. La principale est constituée de deux modules :

La qualité photo et vidéo du Xiaomi Mix Flip est au rendez-vous © Marc Mitrani pour Clubic
  • Principal : capteur Light Fusion 800 de 50 Mpxl (taille de 1/1,55 » ; photosites de 1 µm) ; objectif 23 mm f/1,7 ; stabilisation optique, autofocus
  • Téléobjectif : capteur 50 Mpxl, objectif 47 mm f/2 ; autofocus ; macro à 9 cm

L’écran pliant héberge quant à lui une caméra équipée d’un capteur de 32 Mpxl et d’un objectif 21 mm f/2.

L’ensemble a été co-conçu avec Leica, dont la patte se retrouve essentiellement sur la partie traitement de signal. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les objectifs ne sont pas fabriqués par l’équipementier allemand, mais juste « conçus » sous licence. Cela explique l’absence du logo rouge Leica sur le smartphone.

Module principal © Marc Mitrani pour Clubic
Zoom 2x
Zoom 4x
Zoom 5x
Zoom 10x
Zoom 20x

Les smartphones pliants n’ont pas la réputation d’être les plus performants en matière photographique. Mais, vu leur prix, on s’attend tout de même à obtenir des images décentes. C’est ici le cas… et plutôt deux fois qu’une.

Le HDR s'avère efficace © Marc Mitrani pour Clubic

En bonne ou moyenne luminosité, avec le module principal ou le téléobjectif 2x, les résultats sont plus que bons. Les détails fins sont correctement reproduits, le flare très rare et les aberrations chromatiques inexistantes. En fonction du réglage colorimétrique choisi (Leica Authentique ou Leica Vibrant), les couleurs s’avèrent fidèles ou un peu boostées. Dans les deux cas, elles restent plus que satisfaisantes.

Sur les scènes complexes, l'IA se fait parfois piéger © Marc Mitrani pour Clubic

Si l’on fait l’effort de shooter en RAW puis de traiter les images avec une application telle que Lightroom, on pourra obtenir un rendu encore plus soigné, notamment au niveau des détails les plus fins. Cela ne plaira qu’aux amateurs éclairés, les autres se contentant du JPEG standard.

Photo de nuit, Module principal © Marc Mitrani pour Clubic

Réaliser des prises de vue en monochrome reste possible, même s’il n’existe pas de mode spécifique et passe par l’application d’un filtre. Le constructeur nous a précisé que le monochrome n’était pas produit par le processeur d’image (contrairement aux déclinaisons Authentique et Vibrant), ce qui explique son absence. Cela se tient d’un point de vue technique, elle n’est pas très logique en utilisation quotidienne.

Passer à un facteur de zoom supérieur à 2x reste possible, mais il faudra faire avec une inévitable perte de détails due au traitement numérique. Cela reste acceptable en 4x, mais devient vite problématique au-delà.

Module principal © Marc Mitrani pour Clubic
Zoom 2x © Marc Mitrani pour Clubic

En prise de vue nocturne, le résultat s’avère tout aussi satisfaisant, même si le rendu est plus sombre (logique) et les détails un peu moins visibles. Dans sa grande sagesse, Xiaomi a eu l’excellente idée de limiter à 2x le facteur de zoom du mode nuit. Cela évite de grosses déceptions. Nous avons pris beaucoup de plaisir à réaliser des images nocturnes, la gestion des plages dynamiques larges étant parfaitement maîtrisée.

La gestion des plages dynamiques larges est parfaitement maîtrisée © Marc Mitrani pour Clubic
© Marc Mitrani pour Clubic
© Marc Mitrani pour Clubic

Le mode portrait crée un bokeh artificiel convaincant, tant sur les sujets humains que sur les natures mortes. Il reste bien entendu possible de le piéger sur les scènes complexes, mais cela devient de moins en moins évident. Bon point aussi pour le mode macro que nous jugeons efficace, mais aussi pour la captation vidéo étonnamment performante.

Mode macro © Marc Mitrani pour Clubic

Le Mix Flip dispose d’un mode vidéo classique, mais aussi d’un mode film offrant un rendu cinématique plus prononcé. Ce dernier propose entre autres une composition intelligente de la scène en suivant un personnage ou encore l’application d’un zoom automatique sur une durée prédéfinie. À cela s’ajoute la mise au point sur une zone précise que l’on peut modifier pendant la captation. Dommage que l’on ne puisse pas dépasser la Full HD lorsqu’on l’utilise.

Le mode vidéo traditionnel est quant à lui nettement plus… traditionnel. Il autorise la captation de séquences en 8K 24 im/s maxi, mais aussi le ralenti en 960 im/s en Full HD (interpolée) ou en 1920 im/s en 720p. Hors ralenti, les séquences capturées sont de très bonne qualité, le son s’avéra lui aussi très correct. La réalisation de vidéos en 960 im/s ou 1920 im/s nécessite un éclairage naturel assez important, faute de quoi les résultats seront décevants.

Xiaomi Mix Flip : l’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
9 / 10

Pour un premier essai hors d’Asie en matière de smartphones pliants, le Mix Flip de Xiaomi a de beaux atouts à faire valoir. On aime la qualité des deux écrans, les bonnes performances globales ainsi que la rapidité de charge grâce au bloc d’alimentation fourni. Et tant qu’on y est en matière d’accessoires, nous avons eu le plaisir de trouver une coque de protection bien pensée dans la boîte.

Autre sujet de satisfaction, la qualité photo et vidéo grâce aux modules co-conçus avec Leica, dont les algorithmes de traitement de signal vidéo font merveille. Bien sûr, on pourrait regretter que le zoom optique soit limité à seulement 2x. Mais il semble difficile de faire mieux dans l’état actuel de la technologie sur un produit de type « flip ».

L’apparition de l’IA était attendue et les fonctions proposées ne déçoivent pas. La surcouche maison HyperOS est toujours aussi agréable à utiliser et toujours autant polluée par des bloatwares et — dans certains cas — par de la pub. Heureusement, il est possible de se débarrasser des uns et de l’autre assez simplement (lisez le test pour savoir comment faire).

Le Mix Flip souffre de quelques défauts étonnants. Il ne dispose ainsi pas de certification d’étanchéité, même minime. Autre fonction manquante, la prise en charge des eSIM ce qui est étonnant pour un tel produit. L’autonomie n’est pas mauvaise, mais on s’attendait à mieux avec une batterie de 4780 mAh. On regrette aussi la surchauffe excessive en utilisation intensive prolongée. Mais un tel smartphone est-il véritablement fait pour cela ?

Reste la question du prix. Proposé à 1 300 euros au lancement, le Mix Flip est un produit cher. Certains pourraient le comparer au Z Flip 6 de Samsung, vendu 100 euros de moins. Ils ne devront toutefois pas oublier que Xiaomi se fend d’un chargeur rapide et d’une coque de protection, tous deux absents de l’offre du coréen. À méditer…

Les plus
  • Ecrans remarquables
  • Bonnes performances
  • Qualité photo & vidéo
  • Charge rapide
  • HyperOS agréable
  • Chargeur et coque fournis
Les moins
  • Chauffe beaucoup en utilisation intensive
  • Autonomie un peu décevante
  • Pas de certification IP
  • Pas de support eSIM
Sous-notes
Ecran
9
Performances
9
Autonomie & charge
8
Design & construction
8
Photo & vidéo
9

Fiche technique Xiaomi Mix Flip

Résumé
Mémoire interne512 Go
Mémoire vive (RAM)12 Go
Capacité de la batterie4780 mAh
Charge rapideOui
Définition du / des capteur(s) arrière50 Mpx, 50 Mpx
Caractéristiques techniques
Système d'exploitationAndroid
Version du système d'exploitationAndroid 14
Surcouche AndroidHyperOS 1.0
Assistant vocalGoogle Gemini
Affichage écran interne
Taille de l'écran6.86 pouces
Type d'écranFoldable LTPO AMOLED
Définition de l'écran1224 x 2912 pixels
Taux de rafraîchissement120Hz
Densité de pixels460 ppi
Écran HDROui
Affichage écran externe
Taille de l'écran4 pouces
Type d'écranAMOLED
Définition de l'écran1392 x 1208 pixels
Taux de rafraîchissement120Hz
Densité de pixels460 ppi
Écran HDROui
Mémoire
Mémoire interne512 Go
Stockage extensibleNon
Performance
ProcesseurQualcomm SM8650-AB Snapdragon 8 Gen 3
Finesse de gravure4nm
Nombre de cœurs CPUOcta-core
Fréquence CPU3.3GHz
GPUAdreno 750
Mémoire vive (RAM)12 Go
Batterie
Capacité de la batterie4780 mAh
Batterie amovibleNon
Recharge sans-filNon
Charge rapideOui
Puissance de la charge rapide67W
Appareil Photo
Nombre de caméras (avant & arrière)3
Définition du / des capteur(s) arrière50 Mpx, 50 Mpx
Définition du / des capteur(s) avant32 Mpx
Enregistrement vidéo8K@24fps, 4K@24/30/60fps, 1080p@30/60/120/240/960fps, 720p@1920fps
Stabilisateur caméraOptique
Flash arrièreLED
Flash FrontalNon
Taille des photosites objectifs arrière1.0µm
Taille des photosites objectifs frontaux0.7µm
Ouverture objectif photo arrièresf/1.7, f/2.0
Ouverture objectif photo frontauxf/2.0
Zoom Optique2x
Réseau
Carte(s) SIM compatible(s)Nano-SIM
Nombre total eSIM0
Compatible double SIMOui
Compatible 5GOui
Compatible VoLTEOui
Connectivité
Wi-Fi7
Bluetooth5.4
NFCOui
GPSOui
InfrarougeOui
Equipement
Type de connecteurUSB Type-C 2.0
Lecteur biométrique à empreinte digitaleOui
Capteur de reconnaissance facialeReconnaissance faciale 2D
AcceleromètreOui
GyroscopeOui
Capteur de lumière ambianteOui
Prise JackNon
Nombre de haut-parleurs2
Caractéristiques physiques
Hauteur (Ouvert)167.5mm
Hauteur (Plié)74mm
Largeur (Ouvert)74mm
Largeur (Plié)74mm
Epaisseur (Ouvert)7.6mm
Epaisseur (Plié)16mm
Poids192g
Certification IPnon certifié
Indice de réparabilité7.5
Débit d’Absorption Spécifique (DAS)
DAS tête0,998 W/kg
DAS tronc0,999 W/kg
DAS membres2,599 W/kg