Fondée en 2017 par Toby Sun et Brad Bao, et bien connue des Américains, Lime a officiellement lancé un service de trottinettes électriques à Paris, vendredi. La start-up soutenue financièrement par GV, la filiale de placement de Google, est - pour l'instant - seule sur ce marché dans la capitale.
Le smartphone, outil indispensable pour grimper sur votre trottinette
Des trottinettes en libre-service dans la capitale ? C'est le pari tenté par la société Lime, qui voudrait faire mieux que la start-up française Knot, qui n'était pas parvenue à s'y enraciner. Sans concurrence, Lime pourrait rapidement devenir une attraction, pour les amateurs de liberté et de balades.La trottinette Lime-S sera proposée aux Parisiens au tarif de 1 € la course. A cela, il faudra ajouter 15 centimes de location par minute. Un trajet de 20 minutes vous coûtera donc tout de même 4 €. Une course d'une heure vous reviendra à 10 €.
Dotée d'une autonomie de 50 kilomètres, la trottinette peut atteindre une vitesse de 24 km/h, et sera disponible de 5h à 21h. Quelques centaines d'exemplaires vont être mis à disposition, répartis dans les 1er et 6e arrondissements de Paris.
"Scooter Startups Have Launched a Revolution. Can They Control It?" via @joshuabrustein and @technology https://t.co/t8AIcblMFw pic.twitter.com/q5oAmFMeV0
— Lime (@limebike) 24 mai 2018
Mais comment connaître l'emplacement de l'engin, et surtout, comment le réserver ? Le système est on ne peut plus simple, et il est connecté. A l'aide de votre smartphone et votre GPS activé, vous pourrez facilement repérer un engin à proximité. Sur place, et pour le déverrouiller, il vous suffira de flasher le QR code présent sur le cadre. Si vous ne savez pas où vous garer, faites comme si vous vous gariez à vélo. Attention cependant, car contrairement aux cyclistes, il est interdit de circuler sur la route directement. Les trottoirs seront vos amis.
La trottinette en libre-service à Paris a-t-elle de l'avenir ?
Personne n'a oublié l'épisode malheureux des Gobee.bike, premiers vélos mis en libre-service à Paris. L'opérateur avait finalement été contraint de se retirer, après des dégradations successives.Pourtant, et après cet échec, la filiale a su se relever puisque d'autres acteurs se sont lancés à l'assaut de la capitale, parmi lesquels Obike ou Mobike. Un vrai rebond, six mois plus tard, qui va pousser certains arrondissements parisiens à lancer une expérimentation d'espaces réservés au stationnement des vélos en libre-service, très prochainement.
Alors, bientôt au tour des trottinettes ?