Le célèbre service de VTC développe actuellement une trottinette électrique qui serait proposée en location dans les grandes métropoles.
Uber fait sa révolution. Le service de transport souhaite diversifier son offre de déplacement et ne plus se reposer uniquement sur les voitures avec chauffeur qui ont fait son succès partout dans le monde.
D'après le journal Bloomberg Businessweek, l'entreprise serait en train de développer une trottinette électrique. Ce modèle serait proposé en libre-service et viendrait s'ajouter à des services déjà installés dans les grandes agglomérations, comme l'est la start-up Lime actuellement à Paris. La location et le paiement de cette trottinette se feraient via l'application mobile de l'entreprise.
Cette décision fait partie d'une vaste réflexion menée par Uber. Le PDG de l'entreprise, Dara Khosrowshah, considère aujourd'hui le transport automobile obsolète dans des grandes villes saturées et embouteillées : « Il est inefficace qu'une masse de métal d'une tonne déplace une personne sur plusieurs pâtés de maisons ».
La mobilité douce se développe rapidement dans les métropoles
L'entreprise souhaite donc se diriger vers la mobilité douce et développer ces modes de transport. Objectif avancé : participer à la prise de conscience écologique tout en réduisant le flux de voitures congestionnant les centres-villes des métropoles. Rappelons à toutes fins utiles qu'Uber est régulièrement accusé de saturer la circulation des grandes villes avec ses véhicules.L'entreprise a déjà entrepris des actions pour compléter son catalogue de services. Elle a ainsi acheté Jump Bikes, une jeune entreprise concevant et proposant des vélos électriques en libre-service, pour un total de 100 millions de dollars. En juillet dernier, un partenariat a été noué avec Lime pour permettre à la jeune start-up d'utiliser l'infrastructure logicielle d'Uber et de proposer ses trottinettes via l'application du géant du VTC.
Toutefois, le géant américain devra se plier aux régulations mises en place par les grandes villes internationales, comme tout récemment à San Francisco. Les entreprises proposant des deux-roues doivent désormais posséder une licence délivrée par la municipalité, suite à de nombreux dysfonctionnements.