Ce week-end débute la nouvelle saison de Formule E, marquée par plusieurs innovations. Petit tour d'horizon des changements dans le paddock pour vous tenir au courant des principales nouveautés, dont des voitures plus puissantes et plus endurantes.
La Formule E est un championnat de course automobile créé en 2014 et mettant aux prises des monoplaces dotées d'un moteur électrique. Pour cette cinquième saison, les organisateurs ont prévu toute une série de nouveautés, pour permettre à la discipline d'être plus « branchée ».
Une nouvelle voiture qui carbure
Depuis quelques années, les constructeurs du championnat (Audi, BMW, Porsche...) sont autorisés à concevoir certains éléments spécifiques de leurs voitures : moteur, boîte de vitesses ou composants électroniques. En revanche, ils doivent tous s'appuyer sur le même véhicule de départ, comprenant notamment un châssis, une batterie ou des pneus communs à tous.Et pour cette saison, la Formule E a présenté une voiture aux performances nettement améliorées. Plus rapide, plus puissant que la version précédente (250 kW, soit 340 ch, contre 200 kW, soit 272 ch l'an dernier), le nouveau modèle possède également une meilleure autonomie. Doté d'une batterie de 54 kWh, il affiche en effet une capacité deux fois plus importante qu'auparavant.
Et ce changement a une influence non négligeable sur la course : pour la première fois, les pilotes ne seront plus autorisés à s'arrêter aux stands pour changer de voiture.
Des nouvelles règles pour tester la résistance des conducteurs aux faits de course
Pour conserver l'intensité de la compétition sur les différents circuits, les organisateurs ont procédé à quelques modifications du règlement. En premier lieu, la course ne sera plus limitée à un nombre de tours, mais à une durée de 45 minutes, période à l'issue de laquelle les pilotes devront parcourir un dernier tour de piste.Ensuite, les concurrents pourront bénéficier d'un ajout temporaire de puissance. Si ce procédé existe déjà via le Fan Boost (25 kW en plus, durant une courte durée, pour les pilotes ayant reçu le plus de soutiens sur les réseaux sociaux), le « mode attaque » revêt, lui, un caractère obligatoire. En effet, chaque pilote devra, un certain nombre de fois pendant la course, rouler sur une portion de piste excentrée, afin de débloquer un ajout de puissance de 25 kW, pour une durée prédéterminée.
Par ailleurs, les points marqués sur chaque circuit reprendront le système utilisé en Formule 1, de 25 au vainqueur à 1 pour le dixième du classement. Et un point supplémentaire sera accordé aux cinq pilotes ayant consommé le moins d'énergie.
Enfin, le calendrier connaît lui aussi son lot de nouveautés, avec l'apparition de trois circuits inédits : à Berne (Suisse), Sanya (Chine) et Ad Diriyah (Arabie Saoudite), où se tiendra le coup d'envoi de cette cinquième saison.
Source : Ars Technica