Si l'année 2018 a été riche en nouveautés dans le domaine des voitures électriques, 2019 s'annonce tout aussi excitante. L'occasion de dresser une liste non exhaustive des véhicules électrifiés les plus attendus.
Pour sûr, 2019 sera incontestablement placée sous le signe de l'électrique. Ces douze derniers mois ont fait la part belle à ce qui remplacera les moteurs thermiques d'aujourd'hui, et ont vu débarquer des dizaines de nouveaux modèles présentés au cours des principaux salons automobiles internationaux. Avec, comme l'un des points d'orgue, le Mondial de l'Auto organisé à Paris début octobre.
Un événement incontournable au cours duquel les constructeurs ont levé le voile sur leurs derniers produits électriques, dont le destin les amènera à pénétrer les marchés européens au cours de l'année 2019. De la Porsche Taycan à la Mercedes-Benz EQC en passant par la Renault KZ-E ou la fameuse Tesla Model 3, tour d'horizon des véhicules électriques les plus attendus au cours des prochains mois.
Tesla Model 3
Si la Tesla Model 3 compose déjà le catalogue de certains marchés - comme celui des Etats-Unis -, son absence dans le reste du monde, notamment en Europe, commençait à se faire sentir. Un manque désormais comblé par l'entreprise américaine : le véhicule électrique emblématique de la marque débarquera bel et bien dans nos contrées françaises dans le courant du mois de février 2019, pour le plus grand bonheur des clients ayant d'ores et déjà pré-commandé leur modèle.
L'automobile en question a fait l'objet de nombreux tests en France et ailleurs, de quoi nous donner une idée plutôt claire de ce qu'elle a dans le ventre. Pour consulter le nôtre, rendez-vous ici. Et pour prendre connaissance de la grille tarifaire de la Model 3, rendez-vous par là. Une chose est sûre : les Model 3 devraient s'inviter sur nos routes d'ici même pas trois petits mois.
Porsche Taycan
C'est l'un des joyaux automobiles que la communauté attend de pied ferme : la Porsche Taycan, anciennement la « Mission E », va bel et bien faire son apparition lors des prochains mois. La future concurrente de la Tesla Model S est d'ores et déjà entrée dans sa phase de production, comme nous l'a laissé deviner l'entreprise allemande en octobre dernier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que sa fiche technique, sur le papier, fait rêver.
Sa puissance de 600 chevaux lui garantira par exemple une vitesse de pointe de 250 km/h. La Taycan prétend abattre le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, puis le 0 à 200 km/h en l'espace de 12 secondes. Ajoutez à cela une autonomie de 500 kilomètres, et vous obtenez une future voiture électrique premium oscillant entre les 90 000 et 130 000 euros.
DS3 Crossback E-Tense
Si les Allemands et les Américains se retrouvent bien souvent sous le feu des projecteurs, les Français ne sont pas en reste non plus. En témoigne la DS3 Crossback E-Tense imaginée par les équipes de Citroën, dont la présentation au Salon de l'Automobile 2018 a fait son effet. Comment ? Par un design classe et soigné, lui donnant une fière allure aux côtés des concurrents européens.
Sa fiche technique la destine à un usage plutôt urbain, ou du moins pour des moyennes distances, au regard de son autonomie de 320 kilomètres (cycle WLTP). Ses 136 chevaux la feront grimper à 100 km/h en 8,7 secondes, loin des performances de Porsche et compagnie. Mais la société tricolore se distingue par son innovation, matérialisée par des poignets nichées dans les portes du véhicule, qui se dévoilent une fois le conducteur détecté à environ 1,15 mètre de distance.
Renault K-ZE
L'Hexagone est également représenté par la marque Renault, dont la K-ZE visera en premier lieu le marché chinois uniquement, dans le courant de l'année 2019. De son succès dépendra alors son introduction en France. La K-ZE se décrit comme une « voiture citadine abordable, inspirée des SUV, et qui réunit le meilleur du Groupe Renault », détaillait le directeur général Carlos Ghosn, dans un communiqué de presse.
Un tarif agressif pourrait en effet faire pencher la balance de son côté : car trop élevés, les prix des voitures électriques sont généralement pointés du doigt. Ce positionnement s'inscrit donc dans un stratégie claire, à savoir séduire le grand public grâce à une grille tarifaire plus basse que les autres. Du côté des caractéristiques, seule son autonomie pour le moins faiblarde a été dévoilée au grand jour : 250 kilomètres selon le cycle NEDC, soit légèrement moins d'après la nouvelle norme WLTP.
Audi e-tron
Outre-Rhin, il faudra compter sur Audi et son SUV Audi e-tron pour continuer à s'imposer comme une véritable force de proposition sur le marché. Initialement prévu pour décembre 2018, son modèle électrique a cependant pris du retard en raison d'un problème de logiciel. Conséquences : il faudra attendre l'année 2019 pour espérer le toucher du bout du doigt. Sortir un produit, c'est bien. Mais le commercialiser sans aucune anomalie, c'est mieux.
L'autonomie de l'Audi e-tron se veut tout à fait honorable : 400 kilomètres selon le cycle WLTP, grâce à une batterie lithium-ion de 95 kWh. Disponibles en option, des rétroviseurs virtuels retransmettent des images traitées numériquement sur des écrans OLED à contraste élevé placés entre le tableau de bord et la porte. En octobre 2018, plus de 10 000 précommandes avaient déjà été enregistrées par la marque aux anneaux.
Mercedes-Benz EQC
L'été 2019 devrait être chaud pour Mercedes, car la firme allemande profitera de la période estivale pour lancer son SUV 100 % électrique, le Mercedes-Benz EQC. Une automobile dont le design très ressemblant avec le Mercedes-Benz GLC avait été vivement critiqué au Salon de l'Automobile 2018.
La voiture se rattrape en revanche du côté des performances : puissance de 408 chevaux, de 0 à 100 km/h en 5,1 secondes. En revanche, son autonomie pêche, la faute à une batterie de 80 kWh lui conférant une distance de 450 kilomètres en cycle NEDC (moins dans les faits, donc) avant que l'énergie ne soit réduite à zéro. Prix du modèle : autour des 85 000 euros.
Mini Electric
BMW a des grands projets dans le domaine de l'électrique, et n'a pas hésité à le faire savoir au monde entier. Son objectif : commercialiser cinq nouvelles voitures d'ici 2021, dont une Mini déclinée en version électrique. Cette filiale bénéficiera donc de la force marketing et financière de la maison-mère pour proposer un produit digne de ce nom, à même de redorer l'image des fleurons allemands face à la féroce concurrence américaine et asiatique.
Le fait est qu'aucune caractéristique du Mini Electric n'est officiellement connue. Difficile, donc, de se faire une idée claire et précise de ses performances. A n'en pas douter, BMW devrait rapidement commencer à communiquer dessus dans l'optique de la commercialiser au cours de l'année 2019.