Le gouvernement chinois a décidé d'encadrer davantage les quotas d'immatriculations de véhicules, utilisés par de nombreuses villes du pays. Le but de la manœuvre est principalement de stimuler les ventes de voitures électriques.
En Chine, de nombreuses mégalopoles sont confrontées à d'importants problèmes de pollution atmosphérique et d'encombrement du trafic routier. Pour lutter contre ces phénomènes, les villes peuvent mettre en place des quotas limitant le nombre d'immatriculations de véhicules neufs. Ainsi, l'an dernier, Pékin comptait trois millions de personnes (!) en attente d'une plaque.
Des règles à côté de la plaque
Dommage collatéral de ces mesures plutôt écologiques : les ventes de voitures électriques se trouvaient contrariées par de telles limitations. En 2018, toujours dans la capitale chinoise, seules 60 000 plaques ont été accordées à ces véhicules moins polluants.Certains fabricants ont bien essayé de contourner la réglementation. Par exemple, Tesla a proposé un système de location de plaques d'immatriculation aux futurs acquéreurs d'une Model 3 à Pékin. Mais la légalité du service a été mise en question et, dans le doute, le constructeur américain a préféré faire marche arrière.
Un assouplissement des quotas pour passer à la vitesse supérieure
Bonne nouvelle pour les acteurs de l'électrique : le gouvernement chinois a décidé de leur venir en aide. La Commission nationale pour le développement et la réforme (NDRC) a en effet indiqué que les quotas d'immatriculations ne concerneraient désormais plus les « véhicules à énergie nouvelle ». De plus, les autorités locales n'auront plus la possibilité d'ajouter de nouvelles restrictions concernant l'achat de voitures.Ces nouvelles mesures devraient s'appliquer pour 2019 et 2020. Cela devrait permettre aux constructeurs automobiles de se concentrer sur leurs modèles électriques, sans devoir chercher d'astuces pour augmenter les immatriculations chinoises.
Source : Electrek