La start-up Arc Vehicle avait pour ambition de proposer une moto électrique ultra rapide (et ultra chère), l'Arc Vector. Mais l'entreprise a récemment été déclarée en faillite, après avoir pourtant récolté plus d'un million d'euros via une campagne de crowdfunding, il y a quelques mois.
Arc Vehicle est un constructeur britannique qui voulait se positionner sur un segment de niche : les motos électriques haut de gamme. L'entreprise avait ainsi fait parler d'elle l'an dernier, en présentant son futur modèle de luxe : l'Arc Vector.
Arc Vector, moto électrique à 100 000 euros
La moto électrique dévoilée arborait un look résolument sportif, mais ce n'était pas qu'une question d'aspect visuel. Son constructeur lui promettait en effet une puissance de 127 ch et une vitesse maximale de 241 km/h. L'engin n'était pas non plus en reste du point de vue de l'accélération, puisqu'il était capable de passer de 0 à 96 km/h en 2,7 secondes seulement.Des performances inhabituellement élevées pour une moto électrique, qui s'accompagnaient d'un prix tout aussi exceptionnel : 90 000 livres sterling, soit un peu plus de 100 000 euros. Pour accentuer son orientation luxe, l'entreprise prévoyait une production de seulement 399 exemplaires, qui devait débuter à partir de 2020.
En panne de financement
Mais le signal du départ ne sera vraisemblablement jamais donné. En effet, Arc Vehicle a été placée en redressement judiciaire, étape préalable à sa liquidation. L'entreprise a donc peut-être eu du mal à trouver la clientèle aisée capable de s'offrir son bolide, et surtout les financements suffisants pour poursuivre sa route.Pourtant, en mai dernier, la start-up avait lancé une campagne de crowdfunding sur le site Crowdcube. Et l'opération fut un succès : 963 990 livres sterling (environ 1,1 million d'euros) ont été récoltées, soit plus que l'objectif initial fixé à 850 000. Mais ce montant n'a, semble-t-il, pas suffi.
Quant aux investisseurs ayant soutenu l'entreprise, ils ont vraisemblablement perdu leur mise. La plateforme Crowdcube permet en effet de prendre des parts au capital des sociétés présentées sur le site, tout en alertant ses visiteurs quant au risque de perte associé.
Source : Electrek