Le constructeur sud-coréen affirme son ambition sur le marché automobile électrique en France. Pour l'année prochaine, l'entreprise souhaite que ses véhicules électrifiés représentent près du tiers de son total d'immatriculations dans le pays.
Hyundai investit depuis plusieurs années dans les voitures électriques, avec, par exemple, la Ioniq ou le Kona. Et le groupe entend bien poursuivre ses efforts, en particulier en France, où il ne cache pas ses ambitions.
Objectif : 12 000 véhicules électriques neufs vendus en 2020
Ainsi, dans le cadre de sa stratégie, Hyundai France a affirmé vouloir que 30 % de l'ensemble de ses ventes dans l'Hexagone en 2020 soient associées à un véhicule électrique ou hybride. En envisageant un volume total de 40 000 immatriculations, cela représenterait donc 12 000 voitures neuves supplémentaires comportant un module complet ou partiel d'électrification.Pour le constructeur automobile, cette ambition constituerait la suite logique de la progression enregistrée ces dernières années. « Nous vendions 3 % de véhicules neufs électrifiés en 2017, puis 7 % en 2018 et nous devrions terminer avec une pénétration de 14 %, en 2019 », explique Vincent Bernard, Directeur de la communication de Hyundai France. Il s'agirait donc de continuer à doubler la proportion chaque année, même si ce principe finira par être difficile à appliquer, à terme.
Des modèles totalement électriques ou hybrides
Pour atteindre cet objectif, le groupe sud-coréen entend s'appuyer sur ses forces en présence, en particulier les SUV Tucson et Kona, ce dernier étant disponible en version 100 % électrique ou hybride. Quant à sa berline, la Ioniq, elle s'offre cette année un restylage, espérant ainsi séduire de nouveaux clients.Hyundai (et sa filiale Kia) devient le 5e plus gros vendeur de voitures électriques au monde
Et à cet effet, Hyundai France compte aussi sur la force de persuasion de ses distributeurs. L'entreprise a donc prévu de former spécifiquement les concessionnaires et les commerciaux aux avantages de l'électrique, afin qu'ils puissent ensuite prêcher la bonne parole auprès des particuliers et des professionnels.
Source : Journal de l'Automobile