Les ventes de véhicules électriques grimpent en flèche en Europe, dominées par les constructeurs Tesla et Renault.
Le contexte actuel est favorable au développement des véhicules électriques, alors que de plus en plus de villes polluées comme Amsterdam ou Madrid mettent en place des restrictions sur l'utilisation de certains véhicules thermiques (notamment diesel).
Les véhicules électriques en hausse
Au sein même de l'Union européenne, de janvier à fin septembre 2019, environ 200 000 véhicules 100 % électriques ont été vendus. Pour le troisième trimestre uniquement, les quelque 73 000 distributions font état d'une progression certaine, comparativement aux 32 000 de l'année 2018.Les ventes des véhicules électriques neufs et des voitures hybrides ont bondi de 51,8 %, pour atteindre le nombre de 110 630. Ce sont les véhicules électriques à batterie qui en sont les représentants les plus importants, selon les chiffres de l'association européenne des constructeurs automobiles (ACEA).
Quelques pays sortent du lot concernant les ventes des véhicules électriques : la Norvège reste en première position, avec 50 000 immatriculations, suivie par l'Allemagne et ses 48 000 unités. L'Allemagne profite d'une forte croissance avec son plan de 60 milliards d'euros pour développer les véhicules électriques autonomes.
On peut également voir la naissance de certains marchés, comme c'est le cas de l'Australie, qui ne comptait jusqu'alors que quelques milliers d'unités seulement. Enfin, l'arrivée du Tesla Model 3 en Europe n'est pas étrangère à l'augmentation des ventes des véhicules électriques, avec ses 26 254 exemplaires vendus. C'est bien plus que la Renault ZOE et ses 10 449 unités.
Le diesel en perdition
L'explosion du marché de la voiture électrique en Europe est directement liée à la baisse simultanée des ventes en diesel. De plus en plus de pays, à l'image des Pays-Bas et l'Espagne, mettent en place des restrictions concernant les véhicules diesel. Cela a notamment entraîné une réduction des immatriculations de ce type d'engin de 14 % au dernier trimestre. Aujourd'hui, leur part de marché n'est plus qu'à 30 %.Le Vieux Continent a donc connu une augmentation significative du nombre total d'immatriculations de véhicules à moteur à propulsion alternative, pour le troisième trimestre de l'année 2019. La diminution de la demande en véhicules diesel a cependant un autre pendant : les ventes de voitures essence sont en légère augmentation de 6,1 % par rapport à l'année dernière. Cette hausse concerne tous les pays de l'Union européenne, sauf l'Espagne (-2,8 %).
Sources : ACEA, TheDriven.io.