Il était déjà autorisé dans plusieurs pays européens, il est désormais en passe d'être autorisé en France. Le « rétrofit électrique », soit la conversion d'un véhicule thermique en véhicule électrique n'a pas fait l'objet d'une opposition à la Commission Européenne.
On peut donc s'attendre à ce que l'autorisation soit officialisée au mois de mars, lors d'une conférence de presse organisée par le ministère des Transports.
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Simplifier les homologations
Les éventuels détracteurs à la pratique du « rétrofit électrique » avaient jusqu'au 14 février à minuit pour déposer une contribution à la Commission Européenne. Aucune contribution défavorable n'ayant été déposée, le texte devrait grandement simplifier l'homologation d'un véhicule passé du thermique à l'électrique, une démarche jusque-là coûteuse et fastidieuse.Il y a un, le journal Le Monde, qui annonçait alors le passage de l'arrêté pour le printemps 2020, détaillait les difficultés de l'homologation actuelle : « Cette conversion est, aujourd'hui en France, de facto quasiment impossible car il faut transmettre, à chaque transformation, une demande d'homologation spécifique nécessitant l'autorisation du constructeur, véritable épreuve technique et administrative ».
Si cela peut booster le secteur de l'automobile électrique en France, Annick Berger, de la rédaction de Capital, estime que le prix moyen actuel du rétrofit électrique - 10 000 euros - risque de marginaliser le marché. Néanmoins, pour les entreprises qui voudraient s'y spécialiser, les portes sont désormais grandes ouvertes.
Source : Capital