Les fans de voitures sportives et électriques seront ravis d'apprendre que la Renault Zoe RS demeure toujours au cahier des charges de la firme au losange.
Renault prend son temps et ne compte pas brûler les étapes dans sa stratégie d'électrification. Avec un catalogue toujours plus fourni au fil des années et des résultats globalement satisfaisants sur le marché des véhicules électriques, la firme tricolore semble mener sa barque avec maîtrise.
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Une ZOE RS, oui, mais pas avant 2022
Pas question, donc, de se précipiter sur des modèles plus puissants - comprenez les voitures sportives - dans un contexte de structuration de marché et de démocratisation loin d'être aboutie. C'est pourquoi la ZOE RS ne devrait pas voir le jour avant 2022, selon les dires de d'Ali Kassai, Directeur produit du groupe français, en octobre dernier.Depuis, les nouvelles de ce dossier se sont faites rares, jusqu'à la sortie médiatique de Gilles Normand, responsable des véhicules zéro émission au sein de Renault, dans les colonnes d'Autocar. Ce dernier ayant ainsi déclaré : « historiquement, les voitures sportives ont moins d'autonomie que les automobiles classiques. Les utilisateurs seront donc prêts à avoir un rayon d'action plus faible. Mais de combien ? Ceci fait actuellement l'objet de discussions ».
« Nous devons générer un bruit artificiel agréable »
Un point important sur lequel il ne faudra pas se louper. En effet, les automobiles électriques d'aujourd'hui manquent encore d'autonomie pour définitivement convaincre les plus indécis, bien que des améliorations aient constamment lieu. « Les consommateurs sont aussi légèrement inquiets de l'absence de bruit », constate M. Normand.« Si nous développons une voiture sportive et électrique, nous sommes venus à la conclusion que nous devons générer un bruit artificiel agréable ». Autant de pistes de réflexion qui prendront forme, ou pas, au cours du développement de ce projet.
Source : Autocar