Dès le 28 avril prochain, le constructeur français Renault sera en mesure de rouvrir les portes de son usine de Flins, laquelle assemble la ZOE électrique depuis son lancement en 2012. Mais des mesures sanitaires devront être respectées à la lettre, pandémie de coronavirus oblige.
Après Toyota, place à Renault. Le fabricant japonais a en effet récemment relancé les activités de son usine de production basée à Onnaing, près de Valenciennes, suivi de près par le fleuron tricolore susmentionné, dont le site de Flins (Yvelines), où est assemblée la ZOE électrique, va lui aussi de nouveau accueillir des employés. Et ce dès le 28 avril prochain, apprend-on dans les colonnes du Figaro.
Un protocole sanitaire stricte
D'ici la mi-mai, huit autres usines du groupe devraient lui emboîter le bas, alors que celles de Cléon (Seine-Maritime), Le Mans (Sarthe), Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), spécialisées dans la conception de moteurs, châssis et pièces détachées, sont d'ores et déjà sur le pied de guerre, comme le précise le quotidien français. Mais cette reprise progressive s'effectuera sous certaines conditions, afin de respecter les mesures exceptionnelles liées à cette pandéme de coronavirus..La CFDT de l'usine de Flins a en effet dévoilé le protocole sanitaire à respecter à la lettre, relaie de son côté La Croix. Au programme : distanciation professionnelle d'un mètre sur les chaînes de production, équipements de protection obligatoire, déjeuner au sein « d'espaces séparés par des vitres en plexiglas », ou encore favoriser les repas froids pour « éviter que tout le monde ne manipule les mêmes appareils électroménagers ».
Caméras thermiques
Aussi, les salariés doivent idéalement éviter le covoiturage pour se rendre sur leur lieu de travail, tout en prenant leur température en amont. Des caméras thermiques seront même « installées à l'entrée des sites pour prendre la température des conducteurs et passagers ». Enfin, le taux d'occupation des bus de la société tutoiera les 50 %, grand maximum.Autant de mesures que les salariés - entre 25 et 30 % la semaine prochaine - devront à tout prix adopter.
Sources : Figaro, La Croix