La Pologne est décidée à appliquer des règles plus strictes à l'encontre des entreprises de voiture de transport avec chauffeur.
Alors que devenir conducteur pour le compte de la société Uber n'impose pas d'être titulaire d'une licence comme doivent l'être les chauffeurs de taxi, la Pologne a décidé de durcir la réglementation en vigueur en forçant les firmes de VTC à employer des chauffeurs sous licence. Pour mettre tout le monde à égalité et calmer la grogne des taxis locaux.
Les taxis dénoncent une concurrence déloyale
Mardi, le gouvernement polonais a officiellement approuvé un plan visant à mettre fin à la concurrence déloyale dont les taxis du pays sont victimes. Ces derniers ont dernièrement organisé des manifestations - l'une d'elles aura lieu la semaine prochaine à Varsovie - pour réclamer une équité de traitement avec les sociétés d'applications comme Uber, Mytaxi et iTaxi, extrêmement populaires en Pologne. Ils sont parvenus à obtenir cette nouvelle loi, contraignante pour les sociétés de VTC en ligne, qui entrera en vigueur dès l'année prochaine.Uber a donc raté son pari. Le journal local Rzeczpospolita rapporte ainsi que le géant américain comptait investir plusieurs millions d'euros dans son centre de recherche et développement près de Cracovie en 2019, pour y créer 250 emplois. Avec cet investissement, la firme espérait peut-être pouvoir avoir les faveurs du gouvernement, qui aurait alors fermé les yeux sur les revendications des taxis et stoppé son processus de durcissement de la réglementation. Mais l'histoire en a décidé autrement.