Le modèle économique des sociétés Lyft et Uber suscite souvent la polémique, qu'il s'agisse de la France ou de l'étranger. Les États-Unis ne sont pas épargnés par ces problématiques : une nouvelle loi, adoptée le 10 septembre dernier par la Californie, serait sur le point de tout faire basculer.
C'est en tout cas une bonne nouvelle aux USA où les chauffeurs et autres emplois des sociétés Lyft et Uber deviendront des salariés dès le premier janvier 2020. Un projet de loi qui pourrait faire changer les choses dans le monde entier et mettre fin à un modèle économique reposant grandement sur la précarité.
Uber : pour la justice brésilienne, les chauffeurs VTC ne sont pas des salariés de la société
Un statut précaire et des salaires inférieurs à la moyenne
Pour rappel, comme en France, les chauffeurs et autres employés des firmes Uber et Lyft possèdent le statut de travailleurs indépendants. Résultat ? Ces derniers ne peuvent se syndiquer ou profiter d'une assurance santé. Les employés sont également dépourvus de contrat de travail, rendant leur situation précaire. Sans oublier des salaires inférieurs à la moyenne : 9 dollars de l'heure environ, contre 15 dollars, pour le cas de la Californie.Face à ces inégalités, un projet de loi a été adopté en Californie permettant aux employés Uber et Lyft de devenir des salariés. Entendre par là une meilleure rémunération, mais surtout tous les avantages salariaux d'un tel statut, contrairement à celui de travailleur indépendant.
Tous les travailleurs indépendants ne seront pas concernés
On pourrait croire que l'adoption de cette loi signe la fin des travailleurs indépendants en Californie, mais il n'en est rien. Et pour cause : cette mesure concerne principalement les freelances dont l'activité dépend entièrement d'une société. Jusqu'à présent, le statut laissait entendre que les chauffeurs Uber et Lyft étaient les patrons, et ces sociétés de simples clients. Un flou juridique qui pourra enfin être corrigé. Pour résumer, cette loi viendra clarifier le statut d'un travailleur lorsque ce dernier est perçu, dans les faits, comme un salarié (et non un véritable indépendant).Cela permettra également à l'État de Californie la récupération de 7 milliards de dollars de taxes, perdus face au statut d'indépendant. On estime qu'un million de personnes seront concernées par cette loi, qui leur permettra d'obtenir un statut de salarié bien plus avantageux.
Reste à savoir si d'autres États viendront à adopter une loi similaire, mais également si des pays comme la France, où la question du statut indépendant des chauffeurs Uber & cie est souvent discutée, prendront en main le problème.
Mise à jour du 12/09/2019 :
Uber n'a pas « l'intention » de se conformer entièrement à la nouvelle loi
Sauf que l'entreprise Uber a d'ores et déjà annoncé son refus de requalifier tous ses chauffeurs en employés.« Nous continuons de croire que les chauffeurs sont correctement catégorisés en tant qu'indépendants et, parce que nous continuerons à être réceptifs à ce que la majorité des chauffeurs nous dit vouloir le plus - la flexibilité - les chauffeurs ne seront pas automatiquement requalifiés en employés, même après le mois de janvier de l'année prochaine », date à laquelle la loi prendra effet, explique l'entreprise dans un communiqué.
We are not exempt from AB5, and we're not arguing that we are. AB5 has no requirement to reclassify any drivers from independent contractors to employees. The full context here: https://t.co/BXQ7vEhrkR
— Uber Comms (@Uber_Comms) September 11, 2019
Uber a donc fait une proposition personnelle qui garantirait aux travailleurs indépendants un salaire de 21 dollars de l'heure tout en offrant la possibilité de travailler « quand, où et avec qui ils le souhaitent ». Mais l'offre laisse de côté toute protection sociale et les autres bénéfices du salariat, cités plus haut (syndicat, contrat de travail, etc.).
Uber, par la voix de Tony West, chef des affaires juridiques de l'entreprise, discute également la forme du projet de loi et ce qu'elle implique, affirmant qu'en l'état, celle-ci ne force pas les entreprises à requalifier tous leurs « partenaires » en employés.
Cette affaire semble donc loin de s'achever...
Source : CNET et The Next Web
Tiens, les fabricants de bagnoles récupèrent les très grossières ficelles marketing du monde de l’informatique et de la téléphonie…
C’est tellement grotesque ces histoires de prétendues fuites.
D’électrique dans le titre, elle est passée à hybride à la seconde ligne de l’article…
Un v8 électrique tu fais juste 200m
Précision : les visuels leakés sont ceux de la C8 E-Ray, qui est l’hybride (avec un beau V8 visible ici). On ne sait pas encore à quoi ressemblera la future (C9 ?) full électrique.
La source (The Verge) a clarifié son article, et la source de la source est clairement à propos de l’E-Ray, qui est hybride.
Quel merveilleux cadeau… c’est pas un peu exagéré ça??
C’est un hybride donc une voiture essence, un V8 ca n’existe pas dans une électrique, il n’y a pas de cylindres dans une électrique alors 8…
De plus en plus ridicule quand on suit un peu les actualités un peu partout, même de loin…
Y’a tant d’erreurs humaines que ça, comme par hasard, surtout depuis les dernières années ?
Bientôt des « Directions des Fuites », avec des « Directeurs des Ressources Fuitables ».
Et puis leurs fausses images de modélisation 3D basse qualité. On dirait une jaquette pour « Out Run » :d
Il existe d’autres langues que l’anglais ?
Je dirai même plus dans le cas présent, il existe d’autres pays que les USA ?!?
Oui enfin le fait qu’elle est un moteur électrique n’est pas faux non plus, mais pas que c’est vrai.
Le jour ou Bentley, Rolls-Royce ou d’autres véhicules de prestige se lanceront dans les électriques ou les hybrides il faudra s’y intéresser et surtout si on n’a pas épuisé tout le lithium de notre petite planète.
Bon, on est déjà en retard alors…