Confrontée à une situation financière délicate, Uber s'est lancée cette année dans un plan de réduction des coûts. Dernier épisode en date cette semaine, avec le licenciement de 350 salariés supplémentaires.
Depuis sa récente introduction en Bourse, Uber affiche des performances préoccupantes. Ainsi, au deuxième trimestre 2019, l'entreprise a subi plus de 5 milliards de dollars de pertes. Dans un tel contexte, l'équipe dirigeante se devait de réagir, et comme souvent, la réponse passe par un plan de réduction des coûts.
1 % des effectifs
Pour alléger un peu plus ses charges, Uber a donc décidé de procéder à une nouvelle vague de départs au sein de ses effectifs. Cette fois, ce sont 350 employés qui sont poussés vers la sortie, ce qui correspond à environ 1 % du personnel de la société, dont une grande majorité travaille aux États-Unis et au Canada. De plus, d'autres salariés ont également été invités à changer de poste, dans un souci d'optimisation.Cette nouvelle vague est le résultat de la refonte opérée par le P.-D.G. de l'entreprise, Dara Khosrowshahi. L'objectif était notamment « d'identifier et de supprimer les emplois dupliqués », selon les termes employés dans un mail interne. À cet effet, il a été demandé aux différents responsables de département de repartir d'une feuille blanche et de recréer leur organisation comme s'ils recommençaient de zéro.
En l'occurrence, de nombreuses équipes sont affectées par cette restructuration, du marketing au recrutement, en passant par les salariés d'Uber Eats. Et pour la première fois, des licenciements ont également touché des collaborateurs travaillant dans le département dédié à la conduite autonome.
Dernier épisode de la série de licenciements ?
Cette annonce constitue la troisième série de départs contraints chez la plateforme de VTC. En juillet dernier, elle avait en effet renvoyé 400 employés de son service marketing. Et il y a à peine plus d'un mois, c'étaient 435 salariés des équipes produit et ingénierie qui avaient dû prendre la porte. Mais d'après Dara Khosrowshahi, il s'agit de la dernière étape du plan social visant à diminuer les coûts.Le dirigeant a expliqué à ses collaborateurs que de telles décisions étaient difficiles à prendre et a promis qu'il ferait tout son possible « pour faire en sorte de ne plus avoir besoin d'un autre jour comme celui-ci ». C'est certainement ce qu'espèrent les employés restants.
Source : TechCrunch