Uber dévoile son prototype de drone de livraison de repas Uber Eats

Alexandre Schmid
Publié le 29 octobre 2019 à 14h16
uber eats drone

Uber veut révolutionner la livraison de repas à domicile avec ses drones.

On le sait, Uber a pour ambition de livrer de la nourriture à domicile par drone dans un futur proche, à commencer par San Diego dès 2020. Après avoir obtenu les autorisations pour y lancer ses tests, la société américaine a dévoilé le nouveau design de ses appareils volants, qui est presque finalisé à ce jour.

Inspiré des voitures volantes

Uber annonce notamment un système composé « pales rotatives innovantes à six rotors ». Celui-ci doit permettre une meilleure transition entre les phases de décollage vertical et le vol en avant. Les pales sont positionnées verticalement pour le décollage et l'atterrissage, puis pivotent et changent de position pour que le drone puisse gagner de la vitesse une fois en vol.

Il est assez rare de voir ce genre de technologie sur un drone. Dernièrement, c'est surtout sur des prototypes de voiture volante qu'on a pu en apercevoir. Le système ne permettra cependant pas, dans un premier temps du moins, de recevoir des colis très lourds. Uber explique donc que les appareils peuvent transporter un poids équivalent à un repas pour deux personnes.

Les drones Uber Eats voleront à environ 120 mètres d'altitude, hauteur autorisée pour les drones personnels. Leur vitesse maximum, avec l'aide du vent, est fixée à 48 km/h. Leur autonomie est d'environ 29 kilomètres sans repas à transporter et de 19 kilomètres avec.

Après les routes, Uber veut conquérir les airs

Avant d'être un service de livraison, Uber est surtout une plateforme de VTC. Dans le futur, ce ne sont pas seulement des drones Uber Eats que l'on verra voler, mais aussi des taxis. Le groupe a déjà présenté des projets en ce sens et entend même lancer des expériences en conditions réelles, dès 2020 aux États-Unis. L'objectif est de lancer les premières offres commerciales en 2023 et d'être véritablement prêt pour les Jeux Olympiques 2024 de Los Angeles, qui offriront une vitrine de marque à ses taxis volants.

De nombreux acteurs de l'automobile ou de l'aéronautique s'intéressent de près aux voitures volantes. Hyunday a ouvert une division qui s'y consacre, alors qu'Airbus planche sur un véhicule volant urbain autonome.

Source : The Verge
Alexandre Schmid
Par Alexandre Schmid

Gamer et tech enthusiast, j’ai fait de mes passions mon métier. Diplômé d’un Master en RNG sur Hearthstone. Rigole aux blagues d’Alexa.

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Peter_Vilmen

Quels gains en matière d’efficacité pour Uber ? Combien de coûts en moins, quelle rapidité comparé à un livreur voiture/vélo ?
Comment vont-ils éviter le vol de leurs drones ?

Ils vont devoir racoler dur pour obtenir des autorisations aux quatre coins du monde afin de faire voler des pavés remplis de soupes brûlantes aux dessus de nos têtes.

Ryuiop

Et des milliers de chômeurs supplémentaires, c’est cadeau.
C’est pas assez rapide la livraison en vélo dans son canapé?
Il faut quoi un bras sur le drone pour nous mettre directement la cuillère dans la bouche aussi?

Peter_Vilmen

En soi, plus de chômeurs dans un domaine veut généralement dire qu’on pourra combler les déficits dans d’autres. Et s’il devait y avoir un réel surplus, on pourrait soit booster notre industrie avec de nouvelles usines, soit créer des emplois d’utilité publique. Il faut juste que l’Etat se montre compétent pour faciliter la transition des nouveaux chômeurs. Après tout, c’est à coup de chômeurs supplémentaires qu’on ne travaille que 35h aujourd’hui, et que ce chiffre risque d’encore baisser dans le siècle à venir.

Ryuiop

Au contraire il serait peut-être temps de redéfinir la notion de « progrès » qui est aujourd’hui systématiquement associée à productivité. C’était vrai avant mais aujourd’hui le remettre en question dans beaucoup de domaines serait faire preuve d’intelligence.
Produire plus vite et à plus bas coup c’est le crédo d’un autre temps.

Les métiers qui apparaissent avec la robotique je les connais, le compte n’y est pas, il y en a beaucoup moins que dans la situation actuelle.

Par ailleurs l’automatisation et la réduction du marché du travail demande d’avoir de moins en moins de monde dans le système de production. Ou aussi concentrer le pouvoir et les connaissances dans un cercle de personnes de plus en plus restreint.
Aurez vous confiance encore dans le système, de ses bienfaits, lorsque vous en serez exclu?

nordic16

Ces drones ne livreront surement pas les produits commandés directement à la porte des clients encore moins pour les édifices à logements comme le font les livreurs humains. Sans compter que ces drones ont des hélices non protégées qui poseront des risques à la sécurité surtout celle des enfants voulant toucher ces engins. Tant qu’à l’autonomie elle est ridicule.

Zetura

Marrant de voir des gens râler de la disparition du métier de livreur Uber Eats, métier qui n’existait pas il y a encore 2/3 ans… D’ailleurs, ils ne seront pas plus chômeurs, vu que on est pas embauché par Uber Eats, ils ont donc soit un second emploi, soit ils sont déjà chômeurs…

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