Uber en Allemagne, c'est fini !

Alexandre Schmid
Publié le 24 décembre 2019 à 14h55
Uber

Uber doit faire face à une nouvelle décision de justice en sa défaveur. Cette fois, c'est en Allemagne que son activité est menacée.

Le tribunal d'instance de Francfort a estimé qu'Uber n'avait pas le droit d'exercer en Allemagne dans les conditions actuelles. Une décision qui met en péril son principal fond de commerce : le transport de voyageurs.

Uber considéré comme un service de location de voiture

Pour la justice, Uber opère depuis des années sans la licence appropriée. Dans les sept villes allemandes (Berlin, Munich, Francfort, Düsseldorf, Stuttgart, Hambourg et Cologne) où elle est présente, la société travaille en collaboration avec des entreprises de location de véhicules et leurs conducteurs. En cet état, Uber est considéré non pas comme un service VTC ou un intermédiaire mais comme un loueur de véhicule à part entière. Or, l'entreprise n'a pas l'autorisation de s'adonner à telle activité outre-Rhin.

Le verdict doit être respecté avec effet immédiat, mais une procédure d'appel peut être enclenchée. Uber entend bien rester en Allemagne dans le domaine du transport de voyageurs et pourrait soit contester légalement la décision, soit modifier sa manière d'opérer pour rentrer dans les clous.

Après Bruxelles, Barcelone et Londres, Uber en difficulté en Allemagne

Comme bien souvent dans ce genre de cas, c'est une association de taxis qui est à l'origine de la plainte : Taxi Deutschland. Cette dernière ne compte pas relâcher la pression et va veiller au fait qu'Uber respecte bien la décision de justice. D'après elle, Uber devra s'acquitter d'une amende de 250 euros par course illégale effectuée, un montant progressif pouvant atteindre les 250 000 euros par course en cas de récidive.

Ce coup dur vient s'ajouter à la longue liste des défaites légales d'Uber dans le monde, et particulièrement en Europe. Il y a peu, le groupe perdait sa licence à Londres. En début d'année, UberX était bouté hors de Bruxelles alors qu'UberPop y était déjà interdit.

Après une grève générale des taxis pour dénoncer une concurrence déloyale des VTC, Barcelone avait très fortement durci la législation à l'égard de ces services, forçant Uber à quitter la ville car devenu trop peu compétitif par rapport aux taxis.

Source : TechCrunch
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Commentaires (10)
zeebix

Libre a ces personnes de ne pas faire chauffeur Uber non ? c’est un peu extrême de les définir en tant qu’esclaves (et un peu facile).

raymondp

Il est clair que, esclave ou non, ça a fait du travail pour beaucoup de personnes qui, sinon, n’en auraient pas trouvé. Au niveau qualité de service, comparé aux taxis, il n’y a pas photo.

jcc137

S’il n’y avait que Uber qui employait des excla, pardon, des jeunes en recherche d’un premier emploi à qui Décathlon et McDo donnent leur chance…

fierfort_jean_marc

Je suis livreur Uber et j en suis très satisfait j’ai u 25 salariés je rentrais 50 000 par mois et quand j avais tout payer 0 pour moi avec uber c est juste pour moi
Quand a cru ki critiques qu ils cesse de l utilisez je bosse pour Uber rat mais dites vous bien que si les vtc loue des voitures a Uber ou au autre c est parceque les banques et autre organisme financièr ne font plus leur travail et oui cher Uber comme deliveroo ou Stuart il y a des compte loué des solution seront trouve pour améliorer la sécurité jusqu’au moment où un petit malin dira comment bleuser la sécurité
Merci internet
Pour la Victoire des taxis en Allemagne Angleterre et autre pays
Félicitations le consommateur va payer son transport plus cher quand les vtc ne seront plus là
Bo cadeau de Noël ahah

kyosho62

Un effort sur l’orthographe, merci.

newseven

Dommage parce-que Uber engendre beaucoup plus de retombé économique que l’industrie du taxi conventionnel.

Pour la France,je ne pourrait pas le dire mais ici au canada un chauffeur d’Uber paye beaucoup plus de taxe que l’industrie conventionnement du taxi parce-que entièrement tout est déclaré.
Les compagnies de l’industrie du taxi déduit le carburant,les plaques.assurances,infrastructure,taxe municipale et ect des impôt mais pas les chauffeurs d’uber.
C’est des centaine de millions qui reste au gouvernement .
Uber a engendré plus de profit pour le gouvernement du Québec que tout l’industrie du taxi en 2019.
C’est aussi très payant parce-que en déduisant les taxe municipale ,donc la propriété prend de la valeur en payant un minimum de taxe municipal et d’impôt fiscale.
Le permis entre ‹  › n’est pas vraiment un vrai permis.
C’est plus un titre qu’une personne vend a une autre personne en place qui soit tout simplement loué par la ville et est plutôt détenu par des profiteurs du système .
Malheureusement ; il y faudra bien mettre un terme a se système qui date d’une autre époque.

kabyle19

je suis un chauffeur d UBER ici a New York et New Jersey , franchement sans nous je ne sais pas qui va récupérer les milliers de voyageurs qui débarquent sur le JFK et NWK chaque minute

Marcel_Moi

Sans compter que la plupart des chaffeur Uber en Allemagne sont des Taxis qui font les 2…

PsykotropyK

A ceux qui critiquent les taxi vous êtes restés au niveau du démarrage d’Uber. Quand les chauffeurs avaient des voitures propre, un costume, offraient de l’eau et des bonbons.

Depuis, les taxis ont amélioré leur services et celui des VTC s’est franchement cassé la gueule.

Je prend le taxi principalement pour les aéroports depuis Paris centre, et il n’y a pas photo, un taxi est moins cher et de meilleur qualité. Sur les trajets intra muros, dans 50% des cas le taxi est moins cher en commande, or il arrive avec déjà quelques euros au compteur.

Uber a eu l’avantage de secouer le monopole des taxis, et c’est une très bonne chose, mais les services sont globalement équivalents aujourd’hui.

PsykotropyK

Tant mieux, et pourvu que ça dure. Enfin les choses finiront par se normaliser. Soit les taxis rattraperont Uber, soit ça sera l’inverse.

J’habitait à New York avant l’apparition d’Uber, je n’ai jamais eu aucun problème pour avoir un taxi à JFK. Bien moins qu’à Paris aujourd’hui par exemple.

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