Dans le cadre de son programme « Air Pur », Uber, aux côtés de son partenaire Nissan, va mettre à disposition de ses chauffeurs londoniens 2 000 Leaf électriques dont l'autonomie atteint les 270 kilomètres.
« Notre objectif est que tous les chauffeurs (environ 45 000) utilisant l'application Uber à Londres conduisent des véhicules électriques d'ici à 2025, et notre partenariat avec Nissan représente un grand pas en avant vers cet objectif » : les propos de Jamie Heywood, Directeur régional Europe du Nord et de l'Est d'Uber, ne peuvent être plus clairs. S'engager dans une intense transition vers l'électrique d'ici les prochaines années. C'est pourquoi la multinationale américaine s'est alliée à Nissan pour poursuivre le développement de son programme « Clean Air Plan » (Air Pur), lancé il y a un an pour lutter contre la pollution urbaine. Au total, 2 000 Nissan Leaf électriques dotées d'une batterie de 40 kWh (270 kilomètres d'autonomie) renforceront la flotte londonienne d'Uber.
Des mesures incitatives
« Nissan fournira à Uber un programme de formation sur les véhicules électriques, une tarification avantageuse et une stratégie marketing pour encourager l'utilisation des véhicules 100 % électriques », précise le communiqué de presse. Aussi, le passage à l'électrique permet aux chauffeurs « d'économiser en moyenne 4 500 £ (environ 5 314 €) par an, en fonction du nombre de kilomètres parcourus ».Et pour pousser ses conducteurs à franchir le fameux cap, Uber « a mis en place une taxe (Clean Air Fee), de 15 pence par mile parcouru à l'intérieur de Londres, qui est facturée à ses clients et reversée à ses chauffeurs pour les aider à financer l'achat d'un véhicule électrique », et ce depuis l'année dernière. « Pour les conducteurs déjà équipés d'un véhicule électrique, la taxe Clean Air Fee sera utilisée pour contribuer aux coûts d'entretien du véhicule », est-il indiqué.
Un procès complexe
À savoir maintenant si le service de VTC remportera en appel son procès contre le Transport for London (TfL), l'organisme qui gère les transports en commun londoniens. En novembre, la licence d'Uber a été suspendue par les autorités locales, bien que la procédure judiciaire actuellement en cours lui donne le droit d'exercer son activité en toute légalité, et ce jusqu'au prochain jugement.Uber teste des véhicules autonomes à Washington... sous contrôle de conducteurs humains
Le TfL a posé 20 conditions à respecter pour préserver la sécurité des passagers transportés. Uber a tout intérêt à les suivre à la lettre, non sans tenter de redorer son blason auprès de la ville en intégrant un nombre conséquent de véhicules électriques à sa flotte.
Source : communiqué de presse